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Auteur : Irène

Changement de continent

Changement de continent

Nous revoilà à l’aéroport après un bon mois de vadrouille par tous les temps sur les deux îles de Nouvelle-Zélande. 

Nous décollons bientôt vers Santiago de Chile pour effectuer une correspondance vers l’île de Pâques.

Les caprices des fuseaux horaires nous font prendre deux avions le même jour à la même heure ! 

À bientôt

Le sud du sud

Le sud du sud

Un réveil sous la pluie… Rien de tel pour avoir envie de partir en balade à travers les Catlins !

Fin du NutellaEn plus, le Nutella est fini…

De toute façon rester en place ne changera rien et nous devons rouler pour notre rendez-vous du lendemain avec le ferry. Après une petite frayeur car l’eau a imbibé la zone herbeuse où nous avions garé le van, nous nous dirigeons d’abord vers les chutes de Purakaunui, non loin du camping. L’aller-retour vers le point de vue, sous la pluie, ne prend que 15 minutes et la cascade est mignonne.

Première cascade !Première cascade !

Nous roulons ensuite jusqu’à un endroit baptisé Cathedral Caves sans un regard pour les points de vue qui parsèment la route car ils perdent leur intérêt sous la pluie battante. Une éclaircie nous laisse donc l’espoir d’entreprendre la balade de 45 minutes mais le sort s’acharne : il n’est pas possible d’y accéder car la marée monte or la marche n’est permise qu’à marée basse… Tant pis !

Pointe de vitesse (regardez le compteur...)Pointe de vitesse (regardez le compteur…)

Nous nous arrêtons ensuite aux chutes Mc Lean où le débit très impressionnant me fournit l’idée d’une blague de geek, pour draguer Thomas… » Eh, ils ont l’ADSL ici… c’est du haut débit ! » Malheureusement pour moi, j’ai 15 ans de retard et j’aurais dû parler de fibre ! Je me rattrape donc subtilement près de la deuxième chutes : « wahou, ils ont la fibre! ». Malgré tout, les cascades sont belles et on profite enfin d’un temps gris sans pluie !

Une jolie cascadeUne jolie cascade
La grande cascadeLa grande cascade

Bref, nous repartons pour Curio Bay afin d’y admirer une forêt pétrifiée de 100 000 ans. C’est assez stupéfiant de voir ces arbres allongés depuis des milliers d’années et battus par les vents et courants. Un spectacle rare !

La forêt pétrifiéeLa forêt pétrifiée
Les arbres pétrifiésLes arbres pétrifiés

Puis nous roulons jusqu’à Slope Point pour mettre les pieds à l’endroit le plus au sud de l’île du sud. C’est beau, sauvage avec des pointes de vent à probablement 50 km / h ! On s’envole presque ! Un grain s’approche… Nous retournons au trot en direction du van.

Slope PointSlope Point
Ca souffle carrément au sud !Ca souffle carrément au sud !
On dirait le suuuudOn dirait le suuuud

Les poumons plein d’iode, nous filons vers Waipapa Point Lighthouse, pour voir un phare dans notre journée. Le soleil est au rendez-vous, les mouettes et les sternes aussi et en plus nous sommes presque seuls, on s’attarde donc forcément un peu pour savourer les couleurs.

Le phare du presque bout du mondeLe phare du presque bout du monde
Vagues et mouettesVagues et mouettes
Sternes au soleil couchantSternes au soleil couchant
Les effets du ventLes effets du vent

La journée s’achève par une bonne douche chaude à la gare routière d’Invercargill ! Propres et frais, nous rejoignons une aire de camping gratuit à Monkey Island, une petite île ainsi appelée car un singe aidait à remonter les chargements de poisson de la mer. Le parking est blindé, notamment de locaux qui ont l’air d’y passer les vacances en groupe. Il ne pleut pas mais ça souffle encore beaucoup. Nous faisons les quelques mètres d’ascension sur l’île, accessible à marée basse puis allons nous réfugier dans le van pour préparer à manger.

La plage de Monkey IslandLa plage de Monkey Island
Monkey IslandMonkey Island

Le lendemain, samedi, nous reprenons la route de bonne heure en direction du fiordland où une croisière sur le Milford Sound nous attend.

Nous nous arrêtons rapidement sur une première plage, toute proche, où chaque marée découvre des pierres semi-précieuses. Nous y passons une dizaine de minutes, en vain. Les marcheurs déjà présents ont peut-être eu plus de chance que nous.

Après un dernier regard vers la mer, nous prenons la route du Nord. Nous passons Tuatapere et nous arrêtons à Clifden pour prendre en photo son pont suspendu, histoire de le comparer à celui de La Foa.

Nous repartons mais après quelques kilomètres, Thomas commence à avoir des doutes sur notre autonomie en essence, l’aiguille de la jauge semblant ne pas descendre de manière linéaire. La prochaine station se trouve à 65 km, dans le Fiordland.

Y arriverons-nous en van ou en stop ? Cet article étant consacré aux Catlins et au Southland, vous le saurez dans le prochain épisode…

Traversée de l’Otago

Traversée de l’Otago

J’écris cet article sous la pluie pendant que Thomas conduit. Parmi les nouveautés de ce tour du monde : je peux écrire et lire en voiture sur ligne droite et Thomas aime les poivrons cuits 🙂

Jour 1 : de Omarama à Dunedin

Nous émergeons vers 9h, rangeons, mangeons et rallumons le moteur pour faire défiler les kilomètres.

Le premier arrêt, sous la pluie, se fait à Takiroa afin d’observer des vestiges d’art Maori. La majeure partie des fresques a été démantelée aussi il ne reste que quelques petits dessins, souvent dégradés par les touristes du siècle passé. Dommage…

Exemple de fresque maoriExemple de fresque maori

Je propose ensuite à Thomas de visiter la bourgade de Oamaru au bord de l’océan Pacifique. Nous prenons plaisir à arpenter les trois rues historiques où tout est fait pour conserver le parfum d’antan. Cette ville est résolument « Steam punk » et boutiques comme commerçants jouent le jeu.

L'art steampunkL’art steampunk
Zoom sur le train steampunkZoom sur le train steampunk
Gare de OamaruGare de Oamaru
Exemple d'échoppesExemple d’échoppes
Retour en enfanceRetour en enfance

Nous pique-niquons en bord de mer mais dans le van car il pleut des cordes, puis partons vers Moreaki afin de photographier la curiosité locale : une formation rocheuse toute ronde, les « boulders ».

Un boulderUn boulder
Un boulder éclatéUn boulder éclaté
Fleurs sur le chemin du retourFleurs sur le chemin du retour

Nous poursuivons ensuite jusqu’à Dunedin où nous arrivons vers 17h30 toujours sous la pluie, mais nous décidons de visiter malgré tout. La ville n’a pas grand intérêt et l’on en fait vite le tour en guettant les cafés ayant du wifi et une prise pour rechercher PC et batteries d’appareil photo. À ce moment-là, nous tombons sur une offre ribs + bières ! Impossible de résister : nous nous assurons quand même qu’il y a bien une prise à disposition et nous installons.

Gare de DunedinGare de Dunedin
Détail de la gare de DunedinDétail de la gare de Dunedin
Dans al gare de DunedinDans la gare de Dunedin
Vue sur DunedinVue sur Dunedin

Deux heures et trente minutes plus tard, le ventre plein et avec quelques idées du programme des jours suivants, nous reprenons le van pour nous rendre au camping gratuit repéré par Thomas, en bord de mer, à Warrington. Bonne nuit !

Levée de brumeLevée de brume

Jour 2 : péninsule d’Otago

Le soleil est au rendez-vous ! Nous partons vite pour la péninsule d’Otago à l’ouest de Dunedin. Nous faisons un petit détour par la ville pour voir la rue la plus pentue du monde avec 35 % d’inclinaison : c’est vrai que c’est assez impressionnant et la foule est au rendez-vous !

Reveil à la plageReveil à la plage
Thomas devant la rue la plus pentue du mondeThomas devant la rue la plus pentue du monde

Nous longeons ensuite la côte de la péninsule en faisant des arrêts photos réguliers, contents de voir le soleil éclairer la mer. La péninsule possède le seul château de Nouvelle-Zélande, aussi lorsque nous voyons la bifurcation, Thomas lance vaillamment le van sur les 3 km de grimpette qui nous séparent de l’objectif. La montée est dure pour le van qui peine à dépasser les 35 km / h mais nous parvenons finalement à la grille du château de Larnak, particulièrement bien nommé car son tarif prohibitif nous fait rebrousser chemin sans même avoir aperçu une brique ! Tout cela pour rien…

Sur la route également, vers PortobelloSur la route
Route sur la péninsuleRoute sur la péninsule
Une spatule qui s'éloigneUne spatule qui s’éloigne

Nous repartons donc jusqu’à Okia Flat où une petite rando de 45 minutes aller/retour nous mène à la plage Victory. La plage est grande et belle et l’on a la chance d’apercevoir des lions de mer batifoler dans les vagues.

L'objectif de notre première randoL’objectif de notre première rando
Des moutons parmi tant d'autres sur cette îleDes moutons parmi tant d’autres sur cette île
Lion de mer dans les vaguesLion de mer dans les vagues
Plage bicolorePlage bicolore

Nous roulons ensuite jusqu’à Allans Beach, une plage encore plus longue et blanche. Deux lions de mer y paraissent, l’occasion pour nous de se croire en plein safari !

Lions de mer au reposLions de mer au repos
La plage AllanLa plage Allan

Le troisième arrêt sur la péninsule est de loin le plus beau ! Il s’agit de The Chasm. Nous marchons environ une heure, d’abord en dominant une plage, puis nous pouvons observer un des schismes. Nous arrivons ensuite au deuxième schisme mais ce n’est pas lui qui nous retient, c’est la vue extraordinaire sur la côte ! C’est absolument magnifique et nous restons une bonne demi-heure à cet endroit.

Balade vers les schismesBalade vers les schismes
La côteLa côte
Le premier schismeLe premier schisme

 

Irène contemple la vueIrène contemple la vue
Détail (avec lions de mer dans l'eau)Détail (avec lions de mer dans l’eau)
Nous devant la pointeNous devant la pointe

Il est temps de repartir car nous voulons faire un peu de route vers le sud de l’île, et entamer notre périple dans le Southland. Nous nous arrêtons pour la nuit à Purakaunui Bay, dans un camping en bord de mer à prix raisonnable. Comme le soleil n’est pas encore couché nous faisons quelques pas avant de nous préparer pour la nuit.

La vue du campingLa vue du camping
Notre spot pour la nuitNotre spot pour la nuit
Début du périple en van, dans le Canterbury

Début du périple en van, dans le Canterbury

Jour 1 : route vers le lac Tekapo

Deuxième réveil chez Karen et Nick, à qui nous disons au revoir en promettant de se recroiser dans le nord de l’île du sud d’ici une vingtaine de jours car ils y passeront une semaine de vacances.

En traversant le CanterburyEn traversant le Canterbury
Notre premier champ de lupinNotre premier champ de lupins
Sur la routeSur la route

Nous prenons la route vers le lac Tekapo, à plus de 300 km. Sur les conseils de Nick, nous faisons un premier arrêt aux gorges de Rakaia pour une petite balade. Le courant y est impressionnant et la rivière tantôt blanche, tantôt turquoise en plein soleil. Nous marchons 2h50 sans nous lasser du paysage puis nous choisissons de pique-niquer au bord de la rivière, même si la place est venteuse.

Gorge RaiakaGorge Raiaka
Les gorges vues d'un peu plus hautLes gorges vues d’un peu plus haut
Pique-nique dans les gorges de RaiakaPique-nique dans les gorges de Raiaka

Thomas reprend ensuite le volant jusqu’au lac Tekapo, il doit néanmoins faire de nombreuses pauses pour que je puisse prendre des photos. L’arrivée sur le lac est magnifique ! Il est d’une couleur incroyable et les montagnes qui se dessinent au loin, certaines chapeautées de neige, subliment l’ensemble.

Le lac TekapoLe lac Tekapo
Toujours le lac TekapoToujours le lac Tekapo

Toujours en van, nous longeons la rive ouest du lac pour s’arrêter dans un petit camping à 5$ par personne entre le lac Alexandrina et le lac Mc Gregor. Nous profitons des dernières lueurs du couchant pour grimper au sommet d’une colline surplombant le lac Alexandrina puis préparons notre premier dîner dans le van. Nous déplions ensuite les différents éléments du lit et constatons que nous ne risquons pas de mourir de froid : nous disposons de 2 couettes et 2 couvertures. Pas besoin de tout cela cependant car il fait bon ce soir.

Le lac AlexandrinaLe lac Alexandrina

Jour 2 : du lac Tekapo à Twizel

Nous avons bien dormi mais l’espace était un peu court : ce soir nous inclinerons les sièges avant pour gagner de l’espace.

Nous rangeons le lit et mettons la table, au sens littéral, pour prendre un petit-déjeuner de luxe car nous profitons du grill pour toaster notre pain  ! Nous gagnons presque une heure sur les matinées où nous devions démonter la tente et plier matelas et duvet, pratique le van !

Nous décidons d’entreprendre l’ascension du mont John pour admirer le lac Tekapo sous le soleil. Au début, nous voulions uniquement faire l’aller-retour jusqu’au sommet mais il fait très beau et lorsque Thomas regarde les prévisions météo pour le Mont Cook, notre prochaine étape, celles-ci ne sont pas fameuses. Nous décidons de prendre notre temps sur place et d’aller au Mt Cook un jour plus tard pour bénéficier d’un temps plus clément. Nous faisons donc la grande boucle autour du Mont John et revenons 2h30 plus tard au van pour déjeuner.

La balade autour du Mont JohnLa balade autour du Mont John

canterbury-j2-route-vue-du-mont-john

Thomas en route vers le lac TekapoThomas en route vers le lac Tekapo
Le lac Tekapo depuis le Mont JohnLe lac Tekapo depuis le Mont John

Nous roulons jusqu’au lac Pukaki qui nous subjugue sous le soleil. Si cela est possible il est encore plus turquoise que le lac Tekapo ! Le Mont Cook se dessine au loin, c’est magique !

Le lac Pukaki au loinLe lac Pukaki au loin
Le lac PukakiLe lac Pukaki
Devant le lac PukakiDevant le lac Pukaki

Nous nous arrachons à cette vue pour atteindre Twizel où nous faisons quelques courses, puis nous nous rendons au camping quelques kilomètres au nord en passant par les plaines du Rohan, oui celles du Seigneur des Anneaux ! Difficile de vraiment reconnaitre mais c’est vaste et sauvage.

Le Rohan Le Rohan

Le camping est déjà bien occupé car c’est l’un des rares gratuits des environs, mais il est très sympa, loin de la route et au bord d’une petite rivière. Il ne dispose par contre que d’une toilette sèche. J’étends le linge lavés préalablement pendant que Thomas cuisine et il est temps d’aller au lit !

Des fleurs des champsDes fleurs des champs
Un moineau pas peureuxUn moineau pas peureux

Jour 3 : le mont Cook

Deuxième bonne nuit dans le van et toujours du soleil : nous avons bien fait de décaler notre excursion au Mont Cook à aujourd’hui.

Nous parcourons les 60 kilomètres qui nous séparent du mont en longeant le lac Pukaki puis nous nous préparons pour une première randonnée estimée à 3h. Crème solaire, coupes-vents, eau et cookies sont donc dans les sacs. Hop, c’est parti ! Nous prenons notre temps, c’est-à-dire que je prends des photos du paysage et des fleurs.

Le Mont CookLe Mont Cook
Le Mont CookLe Mont Cook
Fleurs et neigeFleurs et neige
En route vers le Mont CookEn route vers le Mont Cook
Un refuge sur la route du Mont CookUn refuge sur la route du Mont Cook
Un des ponts suspendusUn des ponts suspendus
Une autre vue de pont suspenduUne autre vue de pont suspendu
Thomas marchant vers un des ponts suspendusThomas marchant vers un des ponts suspendus
Fleurs blanches sur la routeFleurs blanches sur la route

Malgré cela, nous parvenons en 1h au bout de la randonnée : un petit lac avec nos premiers icebergs ! Nous enfilons rapidement nos coupes-vents car cela souffle fort et glacial et restons de longues minutes assis sur les rochers à admirer les lieux. Nous nous levons pour marcher jusqu’au bout de la petit plage et regarder la rivière qui coule à flot. Cette petite pause s’étire sur une heure avant que nous nous décidions à repartir.

IcebergsIcebergs
Les stars de la glaceLes stars de la glace

Une heure de marche plus tard, nous voilà attablés devant nos sandwiches et nous réfléchissons à la suite de la journée : ou faire une deuxième rando tant qu’il fait beau ou faire un maximum de route vers la côte est. Sans surprise, on décide de faire la route.

Mais non ! Évidemment que nous repartons en rando ! Les deux petites heures matinales sur du plat n’ont pas suffit et les environs méritent clairement de s’y attarder, alors c’est reparti : crème solaire, chapeau, eau et toujours pulls et manteaux. Nous sommes prêts pour affronter les 2200 marches qui mènent au premier tiers du mont Ollivier, culminant à 1900 mètres. Cette fois c’est du sport et ça grimpe sec pendant une heure.

Une montée à pic !Une montée à pic !
Fleur de montagneFleur de montagne

Le jeu en vaut la chandelle et nos efforts sont grandement récompensés par la vue à 300 degrés qui s’ouvre devant nos yeux ébahis. Un lac aux nombreuses nuances de bleus, une montagne déclinant toutes les nuances de gris… c’est pas mal !

Vue sur les lacs au pied du Mt CookVue sur les lacs au pied du Mt Cook
Au sommetAu sommet

Le point d’eau près du point de vue reflète presque parfaitement la montagne : l’occasion de prendre encore des photos avant de redescendre ces 2200 marches.

RefletsReflets
Irène au sommetIrène au sommet
Thomas en pleine descenteThomas en pleine descente
Le mont Cook au loinLe mont Cook au loin

Un peu fourbus mais heureux, nous savourons des cookies bien mérités puis Thomas m’informe qu’il y a une douche publique à 2$ les 5 minutes dans les environs. Nous pouvons donc nous laver avant de continuer à rouler jusqu’à un camping gratuit à Omarama. Nous trouvons un spot assez loin des gens, l’endroit n’est pas désagréable bien qu’un peu près de la route.

Fin de cette belle journée ensoleillée ! Demain, nous quittons la région du Canterbury pour l’Otago.

Coucher du soleil au campingCoucher du soleil au camping
Un accueil très chaleureux à Christchurch

Un accueil très chaleureux à Christchurch

Jour 1 : arrivée chez Karen et Nick

Nous atterrissons à Christchurch avec 1h30 de retard, ce qui nous ennuit bien car Nick doit venir nous chercher. Qui est Nick ? Justement nous devons le découvrir aussi !

Je précise donc que nous sommes hébergés pour une nuit chez un couple néo-zélandais, Karen et Nick, rencontrés il y a quelques années par une amie de Thomas lors d’un séjour vacances-travail dans le pays. Elle nous a mis en relation avec eux et ils nous ont offert l’hospitalité.

Nous récupérons donc nos bagages et retrouvons Nick sur le parking grâce à la description de sa voiture. Lui et sa femme habitent en fait à une heure de route de l’aéroport et l’on comprend dès cet instant qu’ils se plient en quatre pour leurs invités ! Heureusement que nous avions réussi à acheter la bouteille de vin.

En arrivant chez eux, Karen nous ouvre les bras et nous découvrons une véritable arche de Noé ! Outre les 3 enfants, 2 amis des enfants, 1 chien, 3 chats, 1 perroquet, 1 lapin gigantesque et 1 agneau animent la maisonnée ! Il s’avère qu’il y a également 1 mouton, 2 alpagas, des poules, des coqs et des canards au fond du jardin que nous verrons le lendemain matin.

Le perroquet rescapéLe perroquet rescapé
L'agneau de la maisonL’agneau de la maison et notre hôte Karen

Le dîner se déroule à merveille et nous passons la fin de soirée penchés sur la carte de l’île du Sud avec Karen qui trace notre itinéraire et surligne ses endroits préférés.

Jour 2 : visite de Christchurch

Nous nous réveillons tranquillement et sirotons notre café en faisant le tour du jardin avec Karen pour faire connaissance avec les autres animaux. Il est ensuite temps de nous rendre en ville pour récupérer le van et visiter. Karen insiste pour que nous retournions chez elle pour la nuit, mais nous n’avons pas encore décidé.

Nick nous dépose chez le loueur. Notre van n’est pas encore prêt mais on nous laisse utiliser une voiture le temps de faire des grosses courses au supermarché du coin. À notre retour, le van est enfin prêt et comme nous avons eu la chance d’être surclassé il est grand et très bien équipé ! Réfrigérateur, micro-onde, 2 feux et un grill, bouilloire et bouilloire électrique, grille-pain et tout un tas d’ustensiles (même un presse-purée !). Au final, comme nous dormirons majoritairement sur des sites sans électricité, la majeure partie de l’équipement s’avérera inutile. Enfin, Thomas tient debout (moi aussi mais ça ne surprendra personne…) et ça, c’est un vrai luxe !

La salle à manger du vanLa salle à manger du van
La cuisine du vanLa cuisine du van

C’est parti, direction le centre-ville pour visiter. Difficile de s’exprimer sur ce centre : d’une part la majeure partie des bâtiments n’ont pas résisté au séisme de 2011, d’autre part il pleut à verse par intermittence.

La cathédrale ravagéeLa cathédrale ravagée
Soutien pour un des bâtiments endommagés par le séismeSoutien pour un des bâtiments endommagés par le séisme
Gondolier dans la villeGondolier dans la ville
Le Visitor CenterLe Visitor Center
TramTram
Le tram de ChristchurchLe tram de Christchurch

Nous mangeons au milieu de containers savamment aménagés en petites échoppes colorées, centre commercial du renouveau construit en remplacement des bâtiments détruits, puis visitons le jardin botanique, toujours sous la pluie.

Le quartier de "Re-start", en conteneursLe quartier de « Re-start », en conteneurs
Une autre vue de "Re-start"Une autre vue de « Re-start »
Le jardin botaniqueLe jardin botanique
La cloche de la paixLa cloche de la paix

christchurch-hortensia

Fontaine du jardin botaniqueFontaine du jardin botanique
Thomas gentlemanThomas gentleman
La roseraieLa roseraie
Rose sous la pluieRose sous la pluie

L’idée initiale était de faire la route vers la péninsule de Bank, à deux heures de route, ce qui signifie dormir sur place. Comme il pleut toujours des cordes, nous ne pourrons pas profiter des paysages, et décidons d’accepter l’invitation du matin. Nous nous rendons donc chez Karen et Nick pour une deuxième nuit, non sans avoir racheté quelques bières que Nick affectionne.

Nous passons la soirée à papoter au coin du feu (rappelez vous que c’est l’été ici), en grignotant des pizzas maison. On a bien fait de revenir !

Demain, on part à l’aventure !

4 jours à Auckland : début de notre voyage néo-zélandais

4 jours à Auckland : début de notre voyage néo-zélandais

Jour 1 : voyage

Nous atterrissons à Auckland en début d’apres-midi, heure locale (2 heures d’écart avec la Nouvelle-Calédonie). Nous passons sans difficulté les contrôles d’identité puis nous devons réaliser les contrôles phytosanitaires car nous transportons notre tente et nos chaussures de randonnée, susceptibles de contenir des graines et traces de terre d’autres régions du monde. Nous étions cependant prévenus et avions fait un grand ménage avant de tout empaqueter. Aussi tout se passe sans encombre, même si cela est assez long.

Nous attrapons ensuite le bus qui mène au centre-ville et qui dispose d’un wifi gratuit ! Le voyage dure une trentaine de minutes et le chauffeur nous dépose à une dizaine de minutes à pied de notre logement Airbnb (comme à Melbourne, nous avons opté pour cette solution de logement car cela revenait au même prix que de prendre deux lits en dortoir).

Nos estomacs se manifestent dans l’espace de ces dix minutes lorsque nous passons devant un fast-foods proposant des burgers frais à l’angus… il est 15h30 et nous avons faim, la pause s’impose !

Nous parvenons à notre logement quelques temps après et sommes accueillis par le chat. Nos hôtes sont en voyages et leur maison est gardée par un gardien, qui ne fait qu’y dormir car il a 2 autres boulots en complément. La chambre dont nous disposons est très bien et comme il pleut et que nous nous sommes levés aux aurores, nous nous autorisons une petite sieste. Il faut croire que nous étions vraiment crevés, car cette sieste dure 3 heures.

Lorsque nous émergeons nous partons faire des courses pour ces quelques jours en ville et dînons. Fin d’une journée de voyage !

Jour 2 : découverte de la ville

Nous nous levons après une nuit réparatrice. Le temps est changeant aussi nous emmenons les vestes de pluie et partons à la découverte de la capitale économique du pays, dont le centre se situe à 45 minutes de marche.

Nous commençons par l’ascension du Mont Eden à quelques centaines de mètres de notre appartement. Ce mont est l’un des cinquantes cratères volcaniques qui entourent la ville mais celui-ci n’est plus en activité. La vue est pas mal et nous nous attardons quelques minutes avant de redescendre en direction du parc The Domain. Le parc s’étend au pied du musée de la guerre d’Auckland que nous décidons de parcourir faute de soleil en ville.

Vue sur Auckland depuis le mont Eden et son cratèreVue sur Auckland depuis le mont Eden et son cratère
Thomas en route vers le muséeThomas en route vers le musée
Les gradins, au milieu du DomainLes gradins, au milieu du Domain

Le musée s’avère extrêmement intéressant et riche. Le rez-de-chaussée est consacré aux Maori et peuples polynésiens : objets du quotidien, reconstitution d’une maison commune (wharenui), visualisation des mouvements des peuples ayant colonisés les îles du Pacifique, explication du traité de Waitangi entre les colons européens et les Maori…

Dans la maison communeDans la maison commune
Détail de la maison communeDétail de la maison commune
Détail des sculptures MaoriDétail des sculptures Maori
Une pirogue au muséeUne pirogue au musée

Cela nous occupe 1h30 puis nous grimpons un étage : nous arrivons à la partie consacrée à la faune et flore de Nouvelle-Zélande. J’y découvre que le plus petit oiseau local pèse 6,5 grammes ; que le plus grand émeu, aujourd’hui disparu, mesurait 3 mètres ; que le plus grand pingouin fait ma taille ! La taille hors norme de ces oiseaux s’explique par l’absence de prédateur sur le territoire.

Selfie avec le plus grand des pinguinsSelfie avec le plus grand des pinguins

Au même étage, une partie du bâtiment est consacrée aux volcans : qu’est ce qu’un volcan, les volcans d’Auckland sont-ils toujours en activité, comment réagir… Il y a même la reconstitution d’une secousse de tremblement de terre dans une petite salle ! Enfin, le troisième étage, que nous parcourons en moins d’une demi-heure car le musée ferme, est dédié aux différentes guerres impliquant le territoire depuis l’arrivée des colons : des premiers conflits entre maoris et empire britannique à l’implication de l’ANZAC (la force composée des contingents australiens et néo-zélandais) dans les deux guerres mondiales puis au Vietnam. Nous sortons donc du musée après 3 heures instructives !

Le soleil nous accueille à la porte du musée : nous déambulons dans la ville en regardant les façades plus ou moins modernes des bâtiments qui nous entourent. Nous parvenons finalement au port, non sans avoir croisé une petite tour EY. Les anciens entrepôts sont presque tous réhabilités ce qui amène une certaine animation.

Le musée principale de la villeLe musée principale de la ville
Un des kiosque près du muséeUn des kiosques près du musée
La tour de l'horloge de l'universitéLa tour de l’horloge de l’université
Thomas devant la gare maritimeThomas devant la gare maritime
Le port d'AucklandLe port d’Auckland
Toujours le portToujours le port

auckland-j2-dock

Une des rues encore décorée pour NoëlUne des rues encore décorée pour Noël

Nous rentrons ensuite tranquillement par le quartier de Ponsoby, censé être l’un des quartiers branchés de la ville mais… tout est fermé ! Nous trouvons néanmoins un pub sur la route du retour où nous dégustons une bière locale avant de rentrer dîner.

Le quartier de PonsobyLe quartier de Ponsoby
Modernité ?Modernité ?
Le pubLe pub

Jour 3 : Devonport

Aujourd’hui nous nous rendons rapidement au port dans l’intention de prendre un ferry pour l’île de Rangitoto. Nous prenons le temps d’acheter un cache d’objectif pour mon appareil puis allons acheter les tickets. Pas de chance : toutes les places ont été vendues ! Par défaut et pour ne pas avoir fait 1 heure de trajet pour rien, nous décidons de nous rendre à Devonport, de l’autre côté de la baie, avec le prochain ferry, prenons les billets et faisons la queue. Mais il fait beau et la foule est nombreuse à vouloir traverser l’estuaire pour se rendre à la plage. Nous dénotons complètement avec nos grosses chaussures de randonnée, pantalons et sweet ! Il y a tellement de monde que nous ne pouvons même pas monter dans le premier bateau et sommes obligés de patienter encore 35 minutes, tout ça pour une traversée de 10 minutes !

Le quartier d'affaire vu du ferryLe quartier d’affaire vu du ferry

Devonport ressemble à une petite station balnéaire où les gens prennent leur temps. Son centre est minuscule mais a du cachet du fait de nombreuses maisons victoriennes et du cinéma Victoria datant de 1912 ! Nous nous laissons porter par nos pieds le temps de parcourir quelques rues puis notre estomac prend les commandes : nous nous attablons dans un restaurant japonais.

Le Victoria Théâtre, le plus vieux cinéma de l'hémisphère sudLe Victoria Théâtre, le plus vieux cinéma de l’hémisphère sud
Un café de DevenportThomas devant l’un des cafés de Devenport
Un café de DevenportUn autre café

Rassasiés, nous grimpons le mont Victoria pour profiter de la vue sur l’estuaire et Auckland à l’horizon.

Vue sur Auckland depuis le mont VictoriaVue sur Auckland depuis le mont Victoria
Vue sur RangitotoVue sur Rangitoto

Nous continuons ensuite par les rues de la ville pour atteindre la plage de Cheltenham. De nombreuses personnes bronzent et quelques enfants batifolent dans l’eau, que nous testons bien sûr mais nous constatons bien vite que ce n’est pas l’eau chaude du lagon calédonien ! Nous restons au soleil pour nous réchauffer les pieds puis remettons nos chaussures pour faire le tour de North Head dominé par un vieux fort. Le lieu est très sympa : on peut bien voir la rade et en plus il est possible de se promener dans quelques souterrains et d’analyser les structures des canons. Quelques panneaux racontent l’histoire des lieux.

La merLa mer
Structure du canonStructure du canon
Deux canons sur North head ;-)Deux canons sur North head 😉

Il est temps de rejoindre l’embarcadère car il est déjà 17h30 et nous ne connaissons pas l’heure du dernier ferry.

Vue sur Auckland depuis North HeadVue sur Auckland depuis North Head

Nous attendons une vingtaine de minutes pour monter dans le bateau. Arrivés à Auckland, nous décidons de rentrer à pied pour explorer d’autres quartiers de la ville. Comme de par hasard, un bar à bière se situe sur notre route, dans un design industriel / hipster.

Reflet de la tour télévision, la plus haute de l'hémisphère sudReflet de la tour télévision, la plus haute de l’hémisphère sud
Un des bars d'AucklandUn des bars d’Auckland

Comme Thomas cherche un bar sympa pour son anniversaire (nous serons à Auckland le 5 au soir), nous allons ensuite dans un autre endroit où se situe plusieurs petites échoppes. Nous testons donc une autre bière locale mais moins bonne et le lieu nous plaît moins. Nous continuons donc et tombons sur un restaurant italien où nous sommes accueillis par un français. Une pizza et des pâtes carbonara sous les bras, nous décidons de les déguster dans un des parcs.

Nous rentrons ensuite chez nous pour une bonne nuit réparatrice !

Jour 4 : dernier tour en ville

Nous nous levons tranquillement et préparons nos bagages avant d’aller faire un dernier tour en ville autour des points d’intérêt non aperçus, dont l’hôtel de ville et quelques maisons victoriennes.

L'hôtel de villeL’hôtel de ville
La place principaleLa place principale
Maison victorienneMaison victorienne
Couleurs d'AucklandCouleurs d’Auckland
Un des "food courts" de la villeUn des « food courts » de la ville
Un des parcsUn des parcs

L’heure tourne vite et il est déjà temps de rentrer. Nous nous arrêtons au supermarché pour faire quelques courses dont une bouteille de vin pour nos hôtes à Christchurch. Et là, quelle histoire ! La caissière appelle le manager pour vérifier notre âge (c’est la procédure) et celui-ci nous demande nos deux pièces d’identité ! Je n’ai pas la mienne aussi il refuse de nous vendre la bouteille. Je sors du magasin avec les courses, Thomas y retourne seul pour acheter la bouteille mais le manager refuse ! Nous y retournons donc un peu plus tard avec nos deux pièces d’identité et cette fois c’est bon. Heureusement que nous avions un peu de marge !
Nous finissons notre séjour à Auckland dans la navette qui nous ramène à l’aéroport, direction Christchurch et l’île du sud !

Changement d’année sous les cocotiers

Changement d’année sous les cocotiers

Comme Thomas l’a expliqué dans le dernier article, nous avons campé dans des conditions des plus venteuses, mais au plus près du ponton d’embarquement pour rejoindre un îlot parmi la myriade offerte par la Nouvelle Calédonie : l’îlot Tenia.

Vers 8 h du matin, nous rejoignons Stéphanie, Nicolas et une bonne vingtaine de leurs groupes d’amis pour embarquer sur un taxi boat : l’amas de tentes, glacières, planches et autres équipements est impressionnant ! Charlie, le pilote, nous emmène en une quarantaine de minutes à l’îlot où nous prenons littéralement possession d’un faré, un abri avec coin barbecue et une grande table, réservé par Steph.

Le taxi boat, bien chargéLe taxi boat, bien chargé

Nous nous dépêchons tous de planter nos tentes dans les alentours pour marquer notre territoire. L’îlot possède quelques autres farés, tous réservés par des groupes pour le réveillon : il est donc essentiel d’être les premiers sur les bons spots : sous les arbres et au maximum à l’abri du soleil le matin et d’encercler notre faré au maximum. C’est la course, on dirait le lancement d’une épreuve de survie de Koh-Lanta. Mission accomplie pour nous : un spot sous les arbres avec vue sur la plage et le lagon !

Camping de Nouvel AnCamping de Nouvel An
Envol des sternesEnvol des sternes

Une fois tout le monde bien installés, nous sommes une douzaine à nous équiper pour un premier snorkeling, qui doit nous permettre de voir tout plein de poissons tropicaux, des tortues et quelques requins certainement. Nous palmons vaillamment vers la passe mais malheureusement la visibilité n’est pas terrible. Le courant par contre, lui, est très fort ! Lorsque nous décidons de nous rapprocher du rivage, nous sommes plusieurs à palmer presque inutilement… Quelques minutes passent, qui semblent durer une éternité dans cette lutte acharnée contre les éléments. Heureusement, un bateau vient à passer et nous repêche, un peu penaud mais heureux d’être tirés de cette mauvaise passe (c’est le cas de le dire !). Nous apprendrons par la suite que même à marée montante, la mer à cet endroit ressort par la passe : les vagues supérieures nous poussent effectivement vers la côte alors que le courant de fond nous balaye inexorablement vers le large. Une drôle d’histoire, dont nous sortons tous indemnes, ouf !

Suite à cette mésaventure, nous reprenons notre souffle sur la plage, où certains s’entraînent au paddle pendant que d’autres partent faire du kayak. Kayak, paddle, potins, molkï, jeux de cartes, snorkeling et farniente seront les principales activités du week-end : Thomas et moi irons d’une activité à l’autre sans oublier les repas bien consistants autour de belles tablées puisque nous sommes finalement une bonne trentaine pour ce réveillon !

Le molkiLe molki
Steph sur le paddleSteph sur le paddle

L’heure du repas de midi sonne le premier rassemblement de cette joyeuse troupe autour de plats faits maison : tartes salées et salades en nombre pour plaire à chacun. Chacun se disperse ensuite, qui pour faire une sieste, qui pour tester l’une des nombreuses activités énumérées ci-dessus. Pour Thomas, Steph et moi cela sera un tour de l’île, ce qui prend une quarantaine de minutes quand même, mais à petits pas pour admirer les couleurs turquoises du lagon et… un tricot rayé ! Non, il ne s’agit pas d’un breton perdu sur la plage, il s’agit d’un des serpents emblématiques de la Nouvelle-Calédonie qui se déplace sur terre (principalement pour la nidification) et sur l’eau (pour la chasse, ce petit serpent est quand même capable d’avaler une murène !). Sa morsure est mortelle, mais sa vitesse de déplacement sur la terre ferme est tellement faible qu’il ne présente aucun danger pour nous. Il faut néanmoins veiller à fermer sa tente et les sacs pour éviter les mauvaises surprises !

En faisant le tour de l'ilôtEn faisant le tour de l’îlot

tenia-j1-plage

Un tricot rayéUn tricot rayé

Comme il fait chaud après cette balade, nous renfilons palmes, masques et tubas mais nous restons sagement près du rivage : nous avons la chance d’observer de très près quelques tortues et cette fois, pas mal de poissons aux teintes arc-en-ciel. Une plongée parfaite, jusqu’à ce que j’aperçoive un requin pointe blanche, tourne la tête, en vois un deuxième et décide que finalement, bronzer sur la plage semble plus sûr. Décidément, on ne sait jamais ce qu’il y a sous la surface ! Pas de réel danger néanmoins tant que ces charmantes bêtes ne chassent pas.

Une tortue sous l'eauUne tortue sous l’eau
Et un requin, un !Et un requin, un !

tenia-j1-etoile-de-mer

Bref, avec tout cela, l’heure tourne : il est temps de lancer l’apéro sur la plage au soleil couchant et les pieds dans l’eau. Dur dur de finir 2016 dans ces conditions !

Twinuts & bière, quoi de mieux ?Twinuts & bière, quoi de mieux ?
Photo de groupePhoto de groupe

tenia-j1-coucher-soleil

Quelques photos plus tard, nous revoilà sous le faré pour lancer les préparatifs culinaires du réveillon, c’est-à-dire allumer le barbecue et sortir les accompagnements. Au menu : saucisson de cerf et brochettes de cerf (tué par des personnes présentes (j’ouvre une deuxième parenthèse pour préciser que la Nouvelle-Calédonie est envahie par les cerfs, espèce introduite par l’homme, qui se démultiplient faute de prédateur : des chasses sont organisées dans la brousse pour réguler leur nombre)), magrets de canard, foie gras, couscous, rhums arrangés, salade de fruits, champagne… Un vrai régal qui nous occupe quelques heures !

Nous brûlons ensuite toutes ces calories sur la piste de danse improvisée : l’immense table du faré. Il est finalement 3h30 du matin quand Steph, Thomas et moi allons nous coucher, bons derniers ! En fait, Steph nous a bien eu, elle a ensuite rejoint un autre faré pour attendre le lever du soleil. D’ailleurs pour l’anecdote : si vous pensez passer une nuit tranquille sur un îlot, détrompez-vous : les puffins lâchent leurs complaintes proches du son d’un bébé hystérique toute la nuit… Sans compter que si vous vous promenez de nuit, vous risquez d’en écraser car ces oiseaux voient mal, entendent peu et sont maladroits.

C'est la fête !C’est la fête !

Le lendemain, malgré notre super emplacement, la chaleur du soleil nous réveille vers 8h pour un premier bain : cela fait étrange de commencer l’année en maillot de bain mais on pourrait s’y faire !

Bonne année !Bonne année !
Selfie de bonne année !Selfie de bonne année !

Cette deuxième journée se passe comme la première : doucement, au rythme des baignades, des petits creux et des envies de chacun. Thomas et moi testons le kayak puis le paddle, mais pas facile de garder l’équilibre sur cette planche tout en pagayant debout. Pas de photo à l’appui, mais je balance : j’ai réussi mon demi-tour sans tomber contrairement à certains… N’est-ce pas Thomas ?

Nous nous préparons ensuite pour la navette de 15h. Un autre groupe tente de s’y installer alors qu’il a réservé pour 16h : les personnes laissent finalement la place à notre groupe mais 4 femmes insistent pour partir tout de suite prétextant une reprise du travail à 18h à Nouméa. Thomas et moi cédons nos places, n’ayant pas d’impératifs. Cette première navette est finalement prête à partir mais ancrée dans le sable sous le poids de la charge ! Après quelques manœuvres, elle s’éloigne et Thomas et moi attendons la navette suivante. Nous en profitons pour faire une photo du faré et avons la chance d’apercevoir un banc de poissons volants au-dessus des flots.

Le faréLe faré
Des poissons volants au loinDes poissons volants au loin

Après la traversée, nous récupérons la voiture et rentrons à Nouméa pour une bonne douche et une nuit bien méritée !

Dernier jour de vacances

Ça y est c’est la fin des vacances. Deux semaines et demi au chaud, même quand il pleut : nous pressentons que nous y songerons avec mélancolie lors de notre séjour néo-zélandais !

Ce dernier jour se passe en lessive, rangement des sacs, dernier tour à Nautile pour télécharger nos photos, dernier bain à l’anse Vata après avoir fait un rapide tour à la presqu’île de Nouville… Le soir, nous prenons l’apéro au sommet du Ouen Toro, le point culminant de la ville, avec Steph, Nico, Nico et son frère Benjamin puis nous savourons de belles assiettes au restaurant « Stone Grill ».

La vue depuis le fort de NouvilleLa vue depuis le fort de Nouville
Les canons de NouvilleLes canons de Nouville
Une dernière bière calédonienne au sommet du Ouen ToroUne dernière bière calédonienne au sommet du Ouen Toro
Coucher de soleil sur le Ouen ToroCoucher de soleil sur le Ouen Toro

La fin de soirée passe très vite, d’autant que notre réveil sonne à 4h30 ce lundi 3 janvier pour nous rendre à l’aéroport de La Tontouta en navette et décoller pour la Nouvelle-Zélande.

Première semaine en Nouvelle-Calédonie : Nouméa et île des Pins

Première semaine en Nouvelle-Calédonie : Nouméa et île des Pins

Partis de Sydney sous la pluie, nous arrivons à Nouméa en fin d’après-midi (18h30) et le soleil est déjà couché ! Et oui, la Nouvelle-Calédonie est sur le même fuseau horaire que l’Australie (10h de plus que la France métropolitaine) mais un peu plus au nord, donc avec des journées un peu plus courtes !

Arrivée sur la Nouvelle CalédonieArrivée sur la Nouvelle Calédonie

Thomas a quand même l’occasion de s’émouvoir face à son ancien appartement que l’on peut voir depuis le balcon des amis qui nous hébergent, Stéphanie & Nicolas.

Vue sur l'ancien appartement de Thomas à NouméaVue sur l’ancien appartement de Thomas à Nouméa

Nous discutons tous les 4 du programme du week-end : nous voulions aller au parc de la Rivière Bleue au sud de la Grande Terre (l’île principale de Nouvelle-Calédonie) mais des troubles agitent une tribu voisine et la route n’est pas très sure. Nous choisissons finalement de grimper dans le massif du Mont Khoghi, au nord de Nouméa et allons nous coucher.

Premier jour : ascension du pic Malaoui et baignade à la baie des citrons

Nous nous levons vers 7h30 et arrivons au pied du Mont Koghi vers 10h pour attaquer l’ascension du pic Malaoui. La grimpette nous prend une heure et demi et nous avons la chance d’avoir une vue bien dégagée au sommet ! Les couleurs des lagons et de la roche ocre se dévoilent sous nos yeux ravis !

Ascension du pic MalaouiAscension du pic Malaoui
Vue du pic MalaouiVue du pic Malaoui
Vue du pic Malaoui sur Nouméa et le lagonVue du pic Malaoui sur Nouméa et le lagon
Le trio victorieuxLe trio victorieux

Nous entamons la descente après un pique-nique avec du vrai pain et du bon fromage… un luxe que Thomas et moi savourons avec d’autant plus de plaisir que cela nous avait manqué pendant presque un mois, si l’on excepte une dégustation fromage-baguette en Tasmanie. 

De retour à Nouméa, nous profitons du beau temps pour une première plongée avec masque et tuba à la baie des citrons (la « BD » pour les intimes), l’une des nombreuses baies qui composent Nouméa. La visibilité n’est pas top mais nous découvrons nos premiers poissons locaux avant de renoncer.

Afin de terminer en beauté cette journée, nous restons sur la « BD », dans un des bars branchés de la ville et trouvons des places sur la plage pour y admirer le coucher de soleil. Nous poursuivrons la soirée dans un autre bar-restaurant de la baie, très animée en soirée, avant de rentrer nous coucher.

ApéroApéro

Deuxième jour : île aux canards et départ pour l’île des pins

Nous nous levons tranquillement et Thomas et moi partons faire des courses en prévision de nos 3 jours sur l’île des pins. Nous mangeons ensuite chez Steph & Nico et optons pour une sortie sur l’île aux canards, un classique du coin, pour l’après-midi. Direction l’Anse Vata, une autre baie de Nouméa, pour prendre le taxi boat. La traversée ne dure pas plus de 10 minutes mais cela suffit pour nous emmener sur un petit îlot sympathique. Équipés de masques et tubas, nous suivons le sentier aquatique à la recherche de beaux poissons. La visibilité est meilleure que la veille : poissons clowns, poissons perroquets, labres en tout genre, petits napoléons et autres espèces dont je ne connais pas le nom défilent devant nous !

Il est ensuite temps de reprendre le bateau taxi pour retourner à l’appartement, finir nos sacs et attraper l’avion pour l’île des pins. L’aéroport de Magenta est tout petit : pas de tapis pour les bagages qui sont récupérés manuellement par les équipes. Pas non plus de zone de contrôle des sacs ni de scan : on peut emmener de l’eau sans problème. Cela change radicalement des grands aéroports internationaux !

Thomas et moi arrivons sur l’île des pins après 30 minutes de vol. Le transfert pour l’hôtel est là et après 30 minutes de route nous arrivons à l’Oure Tera dans la baie de Kanumera au sud de l’île. Nous nous installons dans un beau bungalow plus grand que notre appartement parisien ! J’en profite – et Thomas se joint à moi – pour remercier tous les participants aux cagnottes : grâce à vous nous allons passer 3 nuits dans un cadre idyllique !

Le lagon vu du cielLe lagon vu du ciel
L'île des Pins vue du cielL’île des Pins vue du ciel
La chambre à l'Oure TerraLa chambre à l’Oure Terra

Nous dînons au restaurant de l’hôtel des produits locaux : poisson perroquet pour moi et cerf pour Thomas.

Jour 3 : baignade et excursion à vélo sur l’île des pins

Après une nuit réparatrice, nous savourons notre petit déjeuner face à la mer turquoise puis enfilons maillots, masques et tubas pour explorer les fonds marins de la baie.

La baie de KanumeraLa baie de Kanumera
Vue depuis l'hôtelVue depuis l’hôtel
Les flamboyantsLes flamboyants
Fleur de flamboyantFleur de flamboyant
L'entrée de l'Oure TerraL’entrée de l’Oure Terra

L’après-midi sera plus sportive : nous louons des vélos et partons à l’assaut de cette jolie île. Nous passons devant l’ancien pénitencier puis l’ancien cimetière où sont notamment enterrés des communards exilés.

C'est parti !C’est parti !
L'ancien pénitencierL’ancien pénitencier
Le cimetière des déportés à l'île des pinsLe cimetière des déportés à l’île des pins

Nous continuons vers le nord pour découvrir la grotte de la Troisième prénommée ainsi car se trouvant sur le troisième district du bagne. La grotte est très belle et nous restons de longues minutes à admirer le point d’eau transparente située au fond, site de plongée connu de l’île, et les dentelles des stalactites et stalagmites.

Grotte de la TroisièmeGrotte de la Troisième
Grotte de la troisième : réflexionGrotte de la troisième : réflexion
Grotte de la TroisièmeGrotte de la Troisième
Crosse rouge sur feuille verteCrosse rouge sur feuille verte

Après de vigoureux coups de pédales pour franchir le col le plus haut de l’île, nous atteignons une autre grotte : celle de la reine Hortense qui d’après la légende y a trouvé refuge lors des conflits entre tribus dans les années 1850. Le plafond est bien plus élevé que dans la grotte précédente mais c’est également une belle découverte. La flore alentour rappelle celle de nos balcons : pothos, impatientes… Je me régale et Thomas reste patient lui !

Entrée de la grotte de la Reine HortenseEntrée de la grotte de la Reine Hortense
Thomas dans la lumière Thomas dans la lumière
Les impressionnants stalagmites de la grotte de la Reine HortenseLes impressionnants stalagtites de la grotte de la Reine Hortense
ImpatientesImpatientes

Vers 16h nos estomacs se manifestent enfin (il faut dire que le petit-déjeuner du matin était copieux !). Nous profitons d’une plage tranquille dans la baie de saint Joseph pour nous sustenter en admirant quelques pirogues.

Une pirogue et des filetsUne pirogue et des filets
Filets de pëcheFilets de pëche

Puis nous voilà repartis, en descente cette fois, jusqu’au village de Vao, la « capitale » de l’île, où il y a même un collège !

Thomas devant l'église de VaoThomas devant l’église de Vao
Plafond de l'église de VaoPlafond de l’église de Vao
Pied de l'autel de l'églisePied de l’autel de l’église
Le presbytère de VaoLe presbytère de Vao

noumea-et-pins-j4-plante

Poussé par ses souvenirs d’enfance, Thomas nous conduit jusqu’au centre de vacances familiales interarmée où il passa trois semaines de colo il y a 20 ans. Fourbus, nous rentrons enfin à l’hôtel après 5 heures de vélo et probablement une quarantaine de kilomètres.

Thomas devant l'IGESAThomas devant l’IGESA

Le soir, nous reprenons des forces au restaurant du gîte voisin, le Nataïwatch, qui propose chaque jour un menu unique différent. La cuisine est moins raffinée qu’à l’Ouré Tera mais plus locale : porc cuit au faux poivrier, purée de patate douce, banane. Un bon repas.

Jour 4 : balade en pirogue dans la baie d’Upi et piscine naturelle

Ce matin nous avons rendez-vous à 7h30 au Nataïwatch pour partir en excursion (moins chère mais identique à celle organisée par notre hôtel) en pirogue vers la baie d’Upi puis à la piscine naturelle. La navette nous dépose au bord de l’eau où quelques pirogues, une par gîte/hôtel, nous attendent.

L'attente des piroguesL’attente des pirogues

Nous sommes une douzaine à bord mais Thomas et moi parvenons à avoir des places à l’avant. Le vent soufflant dans le bon sens pour nous, la voile nous sépare du reste du groupe : c’est presque une balade privée. Nous profitons de 45 minutes de traversée dans un décor paradisiaque au parfum de baie de Ha Long (une idée pour les prochaines vacances ?).

Sur la pirogueSur la pirogue
Vers la baie d'UpiVers la baie d’Upi
Baie d'UpiBaie d’Upi
Thomas en baie d'UpiThomas en baie d’Upi

Nous atteignons la terre ferme et enchaînons sur 30 bonnes minutes de marche en forêt accompagnés par des bernard-l’hermites et crabes.

Fin de l'excursionFin de l’excursion
Un bernard-l'hermiteUn bernard-l’hermite

Il faut ensuite traverser une rivière et continuer sur quelques mètres pour atteindre la magnifique piscine naturelle. Par chance, nous arrivons dans les premiers et découvrons une piscine à l’eau transparent, vierge de touristes pour le moment, et dont on ne suspecte pas la faune sous-marine.

La piscine naturelleLa piscine naturelle
Devant la piscineDevant la piscine

Après avoir posé nos affaires à l’abri de la marée, nous enfilons notre tenue favorite en Nouvelle-Calédonie : palmes, masques et tuba pour une plongée dans la piscine où la visibilité incroyable nous permet d’observer de nombreux poissons ! Le courant y est fort du fait de la mer toute proche qui s’y engouffre.

Drôle de poissons !Drôle de poissons !
Poisson clownPoisson clown
CorauxCoraux

Nous barbotons quelques dizaines de minutes mais la piscine se remplit de touristes. Impressionnés par les vagues qui se brisent contre la barrière naturelle rocheuse, nous décidons de nous éloigner du groupe pour aller les observer de plus près. Nous voilà partis pour une lutte acharnée contre les plantes, le chemin étant envahi de broussaille, mais le spectacle vaut bien quelques griffures !

Vers l'OcéanVers l’Océan
Près de l'entrée de la piscine naturelle, côté océanPrès de l’entrée de la piscine naturelle, côté océan
Entrée de la piscine naturelleEntrée de la piscine naturelle
La piscine naturelle vue du côté océanLa piscine naturelle vue du côté océan
Un crabeUn crabe

A notre retour à la piscine, un pique-nique, une dernière baignade et il est l’heure de quitter les lieux, par la rivière de sable, recouverte d’une vingtaine de centimètres d’eau, très jolie ! 

La rivière de sableLa rivière de sable

Nous arrivons à la baie d’Oro, déserte, et accélérons le pas, voyant l’heure tourner, pour ne pas rater la navette qui nous ramènera à notre point de départ. 

Baie d'OroBaie d’Oro

Nos corps ayant eu bien assez de soleil pour la journée, nous passons le reste de l’après-midi sur les transats, à l’ombre, pour lire et se reposer.

La journée se termine par une petite balade sur le sentier côtier de la baie des gendarmes : encore des éraflures et beaucoup de calme car personne ne semble s’aventurer sur les coraux coupants. Le soleil n’offre que de pâles couleurs pour son coucher et nous profitons des dernières lueurs pour retourner à l’hôtel et nous attabler pour le dîner.

Le sentier côtier de la baie des gendarmesLe sentier côtier de la baie des gendarmes

Jour 5 : ascension du pic N’Ga et retour à Nouméa

Déjà le dernier jour sur l’île des Pins ! Nous partons à l’assaut du point culminant, le pic N’Ga, qui du haut de ses 262 mètres offre une vue à 360 degrés sur l’île et les îlots alentours ! La grimpette vaut le coup même s’il a fait bien chaud ! Heureusement que l’ascension ne prend que 30 minutes.

Vue du pic N'GaVue du pic N’Ga
Les baies de Kanumera et Kuto Les baies de Kanumera et Kuto

Sitôt à l’hôtel, nous pique-niquons sur la plage puis nageons dans la baie de Kanumera, face au rocher sacré (interdiction stricte d’y grimper !). Malheureusement la mer est agitée et la visibilité plus que réduite ne nous permet pas de distinguer quoi que ce soit. En plus, un bateau de croisière en provenance d’Australie a « lâché » ses touristes qui envahissent les lieux… jusqu’au transat où Thomas avait posé sa serviette !

noumea-et-pins-j6-fleurs

Après une après-midi plage, il est temps pour nous de quitter l’île, en bateau, le Betico 2, un bateau conçu pour les eaux calmes, connu pour très mal tenir la mer aussi nous appréhendons légèrement la traversée vers Nouméa. Finalement, la traversée sera calme, la vue est belle en et complète bien la vue des airs que nous avons eu à l’aller. Stéphanie nous récupère sans encombre à la gare maritime, baie de la Moselle (encore une des baies de Nouméa), avant de rentrer dormir. 

Départ de l'île des pins en bateauDépart de l’île des pins en bateau
La côte calédonienneLa côte calédonienne
Coucher de soleilCoucher de soleil
Fin des vacances ! 

Fin des vacances ! 

Ça y est, c’est la fin des vacances ! Quelle drôle de phrase alors qu’il reste encore quelques mois de vadrouille en perspective, non ?

Et pourtant, notre séjour calédonien avait vraiment des airs de vacances : plages de sable blanc, soleil, eau de mer à 27 degrés, lagon turquoise peuplé de tortues, requins, poissons clown, poissons perroquet, coraux… Et surtout un très bon accueil !

Nous partons maintenant vers la Nouvelle-Zélande : à nous les grandes étendues vertes et sauvages !

Nous profitons de ce bref article pour vous souhaiter à tous une excellente année 2017 ! À bientôt pour la suite de nos aventures.

5 jours au pays des surfeurs

5 jours au pays des surfeurs

Notre séjour en Australie s’est achevé à Sydney, où nous sommes restés 5 petits jours pour découvrir les quartiers aux atmosphères multiples.

Jour 1 – Arrivée à Sydney

Nous quittons Launceston lundi 12 décembre pour rejoindre l’aéroport, où nous rendons la voiture. Le vol dure 2h30 et nous arrivons à Sydney vers midi. Nous choisissons de ne pas prendre le train immédiatement, car les tarifs sont assez prohibitifs pour se rendre en centre-ville (16 $ par personne soit 11 €). Nous suivons les conseils d’un ami de Thomas et marchons une vingtaine de minutes vers la station de train précédent l’aéroport afin d’économiser une vingtaine d’euros car le billet coûte moins de 3 $ / personne.

Nous changeons de train et de quai à la gare centrale, où nous récupérons une carte SIM calédonienne cachée voilà deux semaines dans un tuyau par d’autres amis de Thomas à notre intention ! Un petit jeu de piste qui m’offre l’opportunité d’apercevoir la tour Ernst & Young dans la première heure de notre séjour à Sydney ! Décidément, impossible d’oublier complètement le boulot lorsque nous sommes en ville.

Nous reprenons un autre train pour rejoindre l’auberge de jeunesse Eva’s backpacker, à deux stations de là. En descendant à King’s Cross nous constatons que c’est LE quartier qui concentre une bonne partie des auberges de jeunesse de la ville : il y en a une toutes les 2 ou 3 maisons. Cela promet des soirées animées. La nôtre heureusement se trouve dans une petite rue, où il est interdit de consommer de l’alcool. Nous découvrirons plus tard qu’un certain nombre de rues et plages sont sous le coup d’arrêtés et déclarées en zone sans alcool, certainement pour limiter les débordements. Nous avions réservé deux lits dans un dortoir 6 places, mais belle surprise, notre chambre ne comprend que 4 lits, dont un double. La réceptionniste nous informe par ailleurs que nous serons seuls cette nuit-là : pas de ronfleur !

Première activité de l’après-midi : faire nos lessives… L’auberge possède des machines à prix correct, c’est parfait ! En attendant la fin du cycle, nous décidons de trouver un restaurant indien pour acheter de quoi déjeuner et retournons savourer notre plat sur la terrasse de l’auberge, où nous suspendons notre linge.

Deuxième activité : passer à La Poste. Apparemment, y aller deux semaines avant Noël s’avère être une très mauvaise idée ou une excellente façon de tester sa patience ! Nous allons ensuite faire des courses pour les prochains dîners et petits déjeuners.

L’heure tourne, nous quittons l’auberge pour se promener un peu à travers le jardin botanique avant d’attraper un bus pour le quartier de Rozelle où habite une de mes amies et ancienne colocataire à Orléans, que je n’ai pas vu depuis de nombreuses années ! Nous passons une excellente soirée barbecue et regagnons l’auberge vers 23h30. Avec la ville, nos habitudes nocturnes reviennent.

Jour 2 – Visite de la ville

Nous nous réveillons tranquillement dans une chambre calme et nous attablons autour d’un café, de crumpet, de miel et de yaourts tasmaniens pour planifier la journée. Objectifs : visiter le centre et bien sûr prendre des photos de l’Opéra !

Nous commençons par longer les quais en partant de notre quartier, Woolloomooloo. Nous atteignons ainsi le Royal Botanic Garden mais nous le traversons en continuant à suivre les bords de l’estuaire.

De l'art sur le quaiDe l’art sur le quai
Une piscine avec vue sur merUne piscine avec vue sur mer
Le quartier d'affaire vu du Royal Botanic GardenLe quartier d’affaire vu du Royal Botanic Garden

Là, l’Opéra s’offre à nos regards avec le pont si connu en arrière-plan. C’est pas mal ! Bien sûr, je prends une ou deux photos (enfin une bonne dizaine quoi) et nous continuons à marcher pour nous en approcher. Nous découvrons deux autres facettes de l’Opéra avant de poursuivre notre route vers Circular Quay d’où partent les ferries. Nous nous renseignons sur les horaires pour aller à Manly, une ville à une vingtaine de kilomètres où nous souhaitons nous rendre le lendemain.

Thomas devant l'OpéraThomas devant l’Opéra
L'Opéra et Harbour BridgeL’Opéra et Harbour Bridge
Devant l'OpéraDevant l’Opéra
Sous l'OpéraSous l’Opéra

Nous arrivons ensuite au quartier de The Rocks, un des plus vieux de Sydney, qui conserve encore son allure d’antan. Après un déjeuner asiatique, nous commençons par le petit musée – gratuit et très bien fait – qui retrace l’histoire du quartier depuis les premiers habitants indigènes à nos jours, en passant par la participation des habitants aux guerres mondiales. Nous déambulons ensuite dans les ruelles cernées par les maisons au style majoritairement victorien. C’est très agréable et surtout cela change radicalement du quartier d’affaires !

Les maisons de The RocksLes maisons de The Rocks
Un passage dans The RocksUn passage dans The Rocks
Les quais au pied de The RocksLes quais au pied de The Rocks
The RocksThe Rocks
Un des premiers hôtels de SydneyUn des premiers hôtels de Sydney
Irène contemple The Rocks et le Harbour BridgeIrène contemple The Rocks et le Harbour Bridge
Thomas en contemplationThomas en contemplation

Après cette longue balade, nous traversons le quartier d’affaire justement, pour explorer ensuite le sud du parc botanique qui regorge de multiples fougères, de tiaré, de frangipaniers et autres plantes locales. Nous tombons nez à nez avec des dragons d’eau australien et de gros lézards. Nous regagnons notre auberge après une journée bien remplie et quand même une vingtaine de kilomètres dans les pattes !

Les serres du jardin botaniqueLes serres du jardin botanique
Un dragon d'eauUn dragon d’eau

Jour 3 – Exploration de Manly

Nous nous levons vers 8h30 pour être assommés par la chaleur : il fait au moins 35 degrés, mais le ciel est tout gris et le restera toute la journée. Comme prévu, nous prenons le ferry pour nous rendre à Manly, de l’autre côté de l’embouchure. Le ferry longe l’opéra et nous offre une belle vue sur la ville. Le trajet ne prend que 30 minutes. Sitôt arrivés, nous nous dirigeons vers le début du sentier côtier qui mène à Spit, à quelques kilomètres de là. Cette agréable randonnée de 3h offre quelques jolis points de vue sur Manly et quelques plages, dont une où nous décidons de pique-niquer.

L'Opéra vu du ferryL’Opéra vu du ferry
ManlyManly
Manly depuis la baieManly depuis la baie
Balade vers Spit BridgeBalade vers Spit Bridge

Nous faisons le trajet retour en bus, bien plus rapide et surtout plus frais puis mangeons asiatique, comme toujours à croire que nous nous sommes trompés de pays, en centre-ville de Manly. Nous attaquons ensuite la deuxième randonnée de la journée, cette fois autour de North Head. Cette balade est beaucoup plus sauvage et offre une belle vue, même si lointaine, sur Sydney. Nous avons la chance d’observer encore quelques dragons d’eau, des dindons et un lapereau qui lui aussi profite de la vue !

Sydney depuis North HeadSydney depuis North Head
Un dragon d'eauUn dragon d’eau
Un petit lapin au bord de la falaiseUn petit lapin au bord de la falaise
Un drôle d'oiseau dans un arbreUn drôle d’oiseau dans un arbre

Après ces 22 km, nous rejoignons Anaëlle et des amis dans un bar à bière de Manly et y dégustons de bons ribs avant de reprendre le ferry vers Sydney.

sydney-jour-2-soiree

Opera By NightOpera By Night

Jour 4 – Coogee et Bondi beach

Il pleut, il fait gris, il fait frais… dur de trouver la motivation pour sortir se balader, mais nous partons finalement pour marcher le long de la côte entre Coogee et Bondi Beach, soit environ 11 km sous un temps parfois qualifié de breton. La balade s’avère néanmoins agréable, la mer est un peu déchaînée et nous respirons avec plaisir les embruns.

La côte de Cogee à Bondi BeachLa côte de Cogee à Bondi Beach
Toujours la côteToujours la côte

Cela nous met en appétit et une fois arrivée à Bondi Beach, nous décidons de trouver une pizzéria. Nous en trouvons une délicieuse où tous les produits sont frais ! Nous retournons ensuite sur la plage, renommée pour être un bon sport de surf, mais faute de soleil, nous attrapons un bus pour retourner à l’auberge.

Bondi BeachBondi Beach
Il pleut à Bondi Beach !Il pleut à Bondi Beach !

En début de soirée, Thomas rejoint un ami et moi Anaëlle : cela s’avère un parcours du combattant et m’a rappelé les joies des transports parisiens ! Après une longue discussion, je rejoins Thomas à l’auberge pour manger et préparer les sacs car nous partons le lendemain.

Jour 5 – Au revoir Australie

Voilà, notre séjour australien haut en couleur s’achève ! Du Centre Rouge et ses 42 degrés à Bruny Island et ses 10 degrés, du désert aux forêts tropicales, de la ville à la campagne… Que de découvertes, toutes marquantes !

Synthèse de notre séjour australienSynthèse de notre séjour australien

Nous quittons Sydney sous la pluie en milieu de journée pour Nouméa en Nouvelle-Calédonie où deux amis de Thomas habitent et nous hébergent gentiment. Avec un retard de plus d’une heure, nous arrivons chez eux vers 18h40, et profitons des dernières lueurs sur le port. Et oui, la nuit tombe déjà, 2 heures plus tôt qu’à Sydney : premier grand changement avec l’Australie !