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Auteur : Irène

On part au soleil ! 

On part au soleil ! 

On quitte la pluie australienne pour se réchauffer en Nouvelle-Calédonie ! Enfin… Si on arrive à monter dans l’avion car l’enregistrement est particulièrement lent.

Les 5 derniers jours nous ont permis de découvrir une ville aux multiples facettes, entre le quartier d’affaires et  ses deux tours EY, le quartier historique de The Rocks, Manly et Bondi beach. 

L’Overland track : 120 km de rando en 7 jours, un vrai défi ! 

L’Overland track : 120 km de rando en 7 jours, un vrai défi ! 

Voilà une semaine que nous avons fini cette sacrée randonnée de 7 jours à travers les montagnes tasmaniennes ! Nous en sommes fiers mais bien sûr, il y a eu quelques moments un peu plus durs. Retours sur nos péripéties.

Jour 1 : début de la randonnée et ascension de Cradle Mountain (6 h de rando pour 12,7 km)

La navette réservée par Thomas vient nous chercher devant notre auberge à 8h précise en ce dimanche matin ensoleillé. Nous avons regardé la météo avant de partir, les prochains jours s’annoncent cléments.

La navette fait le tour de Launceston pour récupérer les vaillants marcheurs dont quelques-uns seront nos précieux compagnons pour la suite des aventures. Après une heure de route, nous faisons un bref arrêt dans le village de Sheffield, où nous découvrons quelques dizaines de fresques illustrant tantôt la vie au début du siècle tantôt la nature avoisinante. Nous nous surprenons à rêver de hamac alors que nous avons bien conscience que les prochains jours ne seront probablement pas de tout repos !

Quelques fresques de SheffieldQuelques fresques de Sheffield

Nous reprenons la route et le chauffeur nous dépose au sein du parc. Nous récupérons les pass pour le parc (valables pour deux mois dans l’ensemble des parcs tasmaniens), envoyons notre dernier message électronique avant de couper les communications pour une semaine, et embarquons dans une deuxième navette. Quelques minutes plus tard, ça y est… nous sommes au point de départ de cette fameuse randonnée tant attendue ! Une petite photo de nous encore frais, souriants et motivés et hop !

C'est parti pour 7 jours !C’est parti pour 7 jours !
Le petit chemin...Le petit chemin…

Les premiers pas sont aisés : nous apercevons un wombat (rongeur au format d’un petit ourson), les montagnes se dessinent au loin et nous poussent à avancer sur des « boardwalks » bien construits. Les sacs pèsent néanmoins sur nos épaules et nous ne regrettons pas nos investissements qui répartissent leur poids (autour de 18 kg) de manière homogène sur nos hanches. Notre premier arrêt, après une heure de marche sera au bord de Crater Lake, où nous pique-niquons (couscous et œufs durs). Puis 30 minutes plus tard, nous atteignons le Marion’s Lookout après la pente la plus raide du parcours.

Dure dure la grimpette !Dure dure la grimpette !
Première grimpette, OK !Première grimpette, OK !
Dove LakeDove Lake
Marion's Lookout, sur le chemin vers le sommetMarion’s Lookout, sur le chemin vers le sommet

Après quelques photos, nous repartons et 30 minutes plus loin, faisons halte au pied de Cradle Mountain, une montagne au relief très découpé, première étape complémentaire de la randonnée.

Craddle MountainCraddle Mountain

En effet, le tracé de l’Overland Track comprend 78 km et propose un certain nombre de randonnées complémentaires (side trips) permettant de grimper au sommet des monts bordants le chemin ou de découvrir des curiosités du paysage (chutes d’eau…).

L’ascension est intense, heureusement que nous avons laissé les gros sacs en bas, car nous devons régulièrement utiliser nos mains pour escalader les rochers qui nous mènent au sommet. Une vue incroyable s’offre à nous, avec quelques parcelles de neige tombée quelques jours plus tôt ! Une bien belle récompense. Nous redescendons récupérer nos sacs et dégustons nos premières barres céréalières. L’escapade a duré 2h.

Contemplation au sommetContemplation au sommet
De la neige sur Craddle MountainDe la neige sur Craddle Mountain
Vue depuis Craddle MoutainVue depuis Craddle Moutain
Au sommet de Craddle MountainAu sommet de Craddle Mountain

Nous reprenons la route pour deux heures jusqu’au premier refuge à Waterfall Valley. Sur la route, nous apercevons Barn Bluff, un autre sommet qui fait l’objet d’un side trip mais il est trop tard (et nuageux) pour qu’on le tente aujourd’hui. Ce n’est que partie remise.

Sur la routeSur la route, Craddle Mountain à gauche, Barn Bluff au loin

J’ai le plaisir d’y photographier quelques animaux dont une femelle wallaby et son petit.

Les animaux rencontrés sur le trackLes animaux rencontrés sur le track

Au moment de préparer le dîner, nous constatons qu’en fait notre réchaud n’est pas compatible avec les bonbonnes de gaz achetées à Launceston ! Le drame ! Un groupe de 3 australiens très sympas a eu la gentillesse de nous en prêter un. Cela nous fait un point d’accroche et nous discuterons régulièrement avec eux autour de leur réchaud dans les prochains jours ! L’histoire du réchaud ne s’arrête pas là…. elle continue dans le prochain article sur notre virée tasmanienne, d’ici là, je garde le suspens.

Jour 2 : de Waterfall Valley à Windermere (6h de rando pour 17,8 km)

Après une première nuit fraîche, nous retournons sur nos pas, sans nos gros sacs à dos que nous laissons au refuge, pour s’attaquer à Barn Bluff, quatrième plus haut sommet de Tasmanie. Difficile néanmoins de garder le sourire (en tout cas pour moi qui suis un peu fatiguée, courbaturée et qui se demande comment survivre aux 6 jours restants). Heureusement, peut-être, les nuages entourent le sommet de Barn Bluff. Aussi, par prudence, nous nous arrêtons au pied de la dernière session de grimpe qui promettait d’être encore plus ardue que l’escalade de Cradle Mountain ! Cette première étape nous prend 3h.

Barn Bluff sous les nuagesBarn Bluff sous les nuages

Nous retournons manger au refuge, plions la tente et cherchons la motivation pour remettre nos sacs sur le dos. C’est à ce moment qu’un ranger vient à notre rencontre, nous accordant 5 minutes de répit, le temps de se présenter pour un pointage en bonne et due forme : tout au long du track il est demandé aux randonneurs de noter dans chaque hutte leurs objectifs (hutte suivante, side trips prévus) pour la journée suivante et des rangers font régulièrement la randonnée à contresens afin de vérifier que personne ne manque à l’appel.

Nous repartons et après une heure de marche sur terrain relativement plat, nous atteignons la jonction pour une autre rando complémentaire menant au lac Will, à 30 minutes de marche. Nous laissons nos gros sacs et y allons.  Nous découvrons sous les nuages le lac entouré de fleurs aux tonalités orangées et Barn Bluff qui se découpe au loin.

De nouveau 30 minutes de marche pour rejoindre le chemin principal, puis direction le deuxième refuge, à Windermere, que nous atteignons en 1h. Nous avons la satisfaction de conserver un bon rythme de marche malgré la charge. Ainsi, le trajet Waterfall Valley-Windermere estimé à 2h30 / 3h30 de marche ne nous en a pris que deux. Il faut bien reconnaître que la météo favorable aide aussi.

En route vers Windermere Hut

En route vers Windermere Hut

Nous plantons la tente sur une plateforme en bois aménagée et dînons dans le refuge, à l’abri du vent et le réchaud fonctionnel de nos amis australiens nous servira encore une fois. Nous nous couchons tôt pour affronter la journée du lendemain où 16,8 km nous attendent, planifiés en 5-7h d’après notre documentation. Cette étape crée l’émoi et constitue, lors du repas, l’objet de nombreuses discussions parmi les randonneurs : il s’agit pour beaucoup de la plus longue journée.

Voilà une tente bien arnachéeVoilà une tente bien arnachée

Comme nous avons eu froid la nuit précédente, nous nous couvrons davantage. Me voici donc avec un collant en polaire + des grosses chaussettes en laine + t-shirt + polaire + mon pull entre le drap de soie et mon duvet + ma doudoune au dessus ! Thomas n’est pas en reste et enfile également legging, chaussettes, pull et dépose sa doudoune sur son duvet. Deux chrysalides prêtent pour la nuit !

Deux chrysalides parées pour la nuitDeux chrysalides parées pour la nuit

Jour 3 : de Windermere à Pelion (4h30 de rando pour 16,8 km)

Nous émergeons vers 8h grâce au soleil qui réchauffe la tente, après une nuit de 10h au moins, probablement la plus froide de notre semaine. La tente rangée, le petit déjeuner avalé, sans boisson chaude car nous n’avons pas de réchaud, nous démarrons la journée !

Le chemin s’avère finalement assez aisé, relativement plat, un peu de boue et des racines, mais pas de difficulté majeure. Nous pique-niquons (du couscous) comme presque tous les randonneurs auprès d’une rivière et arrivons au refuge de Pelion au bout de 4h30, vers 15h. Le nouveau refuge est immense (36 lits) mais nous préférons monter la tente dans les sous-bois pour être plus au calme.

La gadoue, la gadoue, la gadoue...La gadoue, la gadoue, la gadoue…
Une petite pause s'imposeUne petite pause s’impose
Sur la route vers New PelionSur la route vers New Pelion

Pour nous dégourdir les jambes, Thomas et moi décidons de faire la balade jusqu’au vieux refuge (Old Pelion Hut), construit en 1916 et bien plus sommaire que le nouveau ! Cette balade n’a rien d’exceptionnel. Nous mangeons au refuge et profitons de la vue sur les montagnes alentours, notamment le mont Oakleigh, avant de nous équiper pour la nuit.

Old Pelion, une ancienne hutte de mineurs de cuivreOld Pelion, une ancienne hutte de mineurs de cuivre
Le mont OakleighLe mont Oakleigh
La vue depuis la hutte de New PelionLa vue depuis la hutte de New Pelion

Jour 4 : de Pelion à Kia Ora (4h de rando pour 13,8 km)

Réveil à 8h. Nous plions la tente et là, mauvaise surprise pour moi : je vois deux sangsues sur mon gros sac à dos. Nous quittons la pinède pour continuer à ranger nos affaires loin de ces bestioles un peu collantes, mais j’en découvre une sur ma manche et je sens quelque chose de gluant sur ma jambe… j’ai heureusement le temps d’enlever la sangsue avant qu’elle ne morde ! La mésaventure s’arrête ici pour moi.

Nos voisins, quant à eux, ont subi les attaques nocturnes des Black Possum, assez agiles pour déchirer les tentes et ouvrir les fermetures éclairs des sacs pour déguster barres céréalières et mélanges de fruits secs ! Nous avions bien fait de laisser nos sacs dans le refuge depuis le début !

Nous rencontrons une française (la première depuis deux jours !) et une néo-zélandaise, avec qui nous discuterons régulièrement par la suite : Violaine et Chloe. Après quelques minutes de discussion, Thomas et moi partons avec pour objectif d’affronter le plus haut sommet de Tasmanie, le mont Ossa, avant d’atteindre le refuge de Kia Ora, à 8,6 km de là.

Nous arrivons à la croisée des chemins en 1h30, déposons nos gros sacs que nous recouvrons de leurs housses de pluie afin de les protéger des curawongs, des oiseaux chapardeurs qui savent eux aussi ouvrir les fermetures éclairs. Nous mettons pique-nique, crème solaire et vêtements de pluie dans nos petits sacs à dos. La virée au mont Ossa représente 5,2 km avec une partie du chemin dans la neige ! Ça grimpe sec à un moment, là encore nous utilisons nos mains pour vaincre les passages les plus complexes. Le jeu en vaut largement la chandelle : la vue à 360 degrés est époustouflante, la neige encore belle, le soleil est au rendez-vous.

Sur la route vers le Mont OssaSur la route vers le Mont Ossa
L'ascension L’ascension
Vue depuis le Mont OssaVue depuis le Mont Ossa
Encore quelques dizaines de mètres à grimperEncore quelques dizaines de mètres à grimper
Pas toujours facile de prendre des selfiesPas toujours facile de prendre des selfies
Sur le Mont OssaSur le Mont Ossa
Aller plus hauuuuuut ! Aller plus hauuuuuut !

On s’y plaît tellement que nous y restons 1h30, le temps de déguster notre déjeuner, composé de semoule comme pour tous les déjeuners de l’Overland Track. Deux conclusions : (1) la prochaine fois, on cherchera d’autres plats pour alterner, (2) on va attendre un peu avant d’aller manger dans un restaurant marocain !

Nous redescendons à la jonction car il faut bien finir l’itinéraire de la journée. Thomas s’assoie pour contempler le chemin parcouru pendant que je brûle quelques calories et que soudain Dalf se manifeste : la montée ne le tentait pas et il s’est bien gardé de la tenter ! Au fait savez-vous comment Dalf est fabriqué ?

Un dernier regard vers le plus haut sommet de TasmanieUn dernier regard vers le plus haut sommet de Tasmanie
Quelques étirements avant de repartirQuelques étirements avant de repartir
Dalf, faignant, n'a pas tenté l’ascension du mont OssaDalf, faignant, n’a pas tenté l’ascension du mont Ossa

Les sacs sur le dos, nous parcourons les kilomètres restant vers Kia Ora en une bonne heure. Nous décidons de nous nettoyer rapidement dans la rivière qui longe le refuge : c’est frais, très frais ! Petite surprise pour Thomas : une sangsue s’est entichée de son pied, mais face à mon courroux, elle nous laisse tranquille. Ouf !

C'est froiiiid !C’est froiiiid !
Un brin de toiletteUn brin de toilette

Quelques animaux tiennent compagnie aux courageux campeurs : des pademelons, petit wallaby tasmanien, des oiseaux et un eastern quoll. Nos photos ne sont pas concluantes, mais promis, je me suis rattrapée plus tard au zoo.

Jour 5 : de Kia Ora à Pine Valley (9h de rando pour 22 km)

Nous décidons de mettre le réveil à 7h30 pour cette cinquième journée car après discussions avec Violaine et Chloe, nous choisissons tous les quatre de pousser jusqu’à Pine Valley, une étape complémentaire nécessitant une nuit à l’écart du tracé initial : c’est bon nous sommes assurés d’avoir un réchaud grâce aux filles ! Thomas et moi souhaitons également prendre le temps d’admirer les cascades prévues sur les side trips de l’étape initiale. Au total, cela rajoute 12 km.

Notre premier arrêt se fait donc aux chutes Fergusson, que nous pouvons presque toucher, et chutes D’Alton, que nous voyons de plus loin. Les deux chutes nous plaisent beaucoup. Nous grignotons quelques fruits secs avant d’atteindre la troisième chute : Hartnett, à quelques kilomètres. Cette fois-ci, un petit chemin nous mène au pied des chutes ! Trois belles chutes bien différentes.

Ferguson Falls, on peut presque la toucherFerguson Falls, on peut presque la toucher
D'Alton FallsD’Alton Falls
Hartnett FallsHartnett Falls

Au bout de 5h30 de randonnée, incluant les petites pauses gourmandes, nous arrivons au refuge de Windy Ridge, où nous retrouvons Violaine et Chloe. Nous y restons une grosse heure pour faire le plein d’énergie au soleil, puis partons tous les quatre vers Pine Valley. Cette dernière partie de journée s’avère longue et assez fastidieuse entre la boue et les racines humides sur lesquelles nous glissons de temps en temps. La fatigue se fait certainement également sentir. Heureusement, la variété des paysages nous captive : on passe de forêts d’eucalyptus en forêts tropicales, de plaines fleuries à des endroits humides. Deux ponts suspendus nous redonnent également le sourire le temps de passage en équilibre au-dessus des rivières.

Thomas dans la RainforestThomas dans la Rainforest
Ouiiiiii, un pont suspendu !Ouiiiiii, un pont suspendu !

Nous arrivons à 19h30, éreintés, au refuge où Thomas et moi décidons de dormir, les espaces pour les tentes étant bien trop boueux voire transformés en flaques.

Jour 6 : de Pine Valley à Narcissus (6h30 de rando pour 11,7 km)

Il pleut ! Nous ne pouvons pas nous plaindre, c’est le premier matin pluvieux. La veille, nous hésitions entre deux rando : L’Acropolis ou le Labyrinthe. Compte-tenu de la météo, nous ne pouvons pas tenter l’ascension de l’Acropolis, qui comprend une partie d’escalade, bien trop risquée sur roches humides et glissantes. Nous voilà donc partis pour le Labyrinthe, en compagnie de Violaine et Chloe, sans les gros sacs à dos que nous laissons dans le refuge. Nous nous perdons un peu dans les buissons qui labourent nos sur-pantalons étanches mis par précaution mais atteignons finalement le point de vue extrêmement venteux en 1h30. Nous admirons la vue et prenons un bain de soleil avant de redescendre au refuge de Pine Valley. L’aller-retour nous prend 4h.

jour-6-labyrinthe

Après avoir mangé au soleil sur l’hélipad, nous retournons à la hutte récupérer nos sacs à dos. En nous en approchant, nous humons un doux fumet de viande grillée qui nous fait saliver et nous confirme que nous sommes bien carnivores. Une famille tasmanienne est en train de cuisiner un vrai repas dans la hutte. En effet, celle-ci est accessible depuis le lac St Clair sans réservation, ne faisant pas partie de l’Overland Track. Nous discutons rapidement avec eux mais quittons les lieux avant de céder à des pulsions incontrôlables !

Nous faisons route vers Narcissus où nous arrivons après 2h30 de marche assez aisée sur terrain relativement plat. Le refuge est très sympathique, d’autant que les randonneurs présents ont allumés le poêle : une douce chaleur se diffuse. Nous plantons nos tentes près d’une très jolie rivière – Narcissus – et profitons des dernières lueurs du jour avant de nous réfugier bien au chaud pour manger. Avant cela, je tente en vain de trouver des ornithorynques, normalement visibles après 20h00.

Route vers NarcissusRoute vers Narcissus
NarcissusNarcissus

Il fait si bon dans le refuge que nous entamons une partie de carte avec nos compagnes en sirotant nos tisanes, jusqu’à 22h ! Notre première veillée sur le territoire australien après une magnifique journée.

Jour 7 : de Narcissus à Cynthia Bay (4h30 de rando pour 17,5 km)

Dernier jour déjà ! Nous nous levons tranquillement, profitant du calme et du soleil et partons vers 10h pour attaquer le dernier tronçon de l’Overland Track en longeant le lac St Clair. Après deux heures de marche, nous pique-niquons à Echo Point, une minuscule hutte au bord de l’eau, la plus petite du track (8 places), avant de rejoindre le Visitor Center. La totalité de ce dernier trajet nous prend 4h30, mais nous n’en garderons pas un souvenir impérissable. Il s’agit d’un chemin semé de bûches, de racines, de boue, qui monte et qui descend, d’où l’on aperçoit à peine le lac alors qu’on le longe ! A refaire, peut-être que nous nous laisserions tenter par le ferry, qui coûte quand même 40 $ (28 €) / personne mais qui permet d’esquiver ces derniers 18 km.

Pause repas à Echo pointPause repas à Echo point
Arrivée à Cynthia BayArrivée à Cynthia Bay

Nous n’avons croisé qu’un seul serpent (un serpent tigre) mais il parait que lorsque le temps est plus chaud, certains marcheurs en croisent une vingtaine sur ce tronçon. Attention donc, si vous faites la rando en plein été !

Le chauffeur de la navette étant déjà sur les lieux, et comme nous sommes les seuls à rentrer avec la navette ce jour-là, nous partons pour Launceston avec 1h d’avance par rapport au programme, ce qui nous permet d’arriver plus tôt à l’auberge Arthouse, prendre une bonne douche bien méritée et un repas (indien) en ville. Fin d’un beau périple !

Fin de l'aventure !Fin de l’aventure !

Mes impressions…

Finalement 7 jours, cela passe vite. C’est sûr que les derniers jours avec des sacs un peu plus léger étaient plus facile. C’est sûr aussi que croiser matin et soir la même petite vingtaine de personnes, échanger des menues nouvelles et conseils, ça donne l’impression de vivre dans son petit monde. Enfin, la météo favorable, les couleurs printanières des nombreuses fleurs, les parties de cache-cache avec les wallabies… tous ces ingrédients ont largement contribués à construire d’excellents moments et souvenirs pour une expérience inoubliable !

… et celles de Thomas

Des paysages magnifiques et changeant constamment. Les nombreux commentaires des blogs et sites parlant de l’Overland Track rapportent souvent que l’on peut vivre les 4 saisons dans une même journée. Ayant eu la chance d’avoir une météo clémente tout au long du parcours, c’est plutôt la variété des paysages que je retiendrais : sur une même étape, il est courant de traverser différents types de forêts, de la lande et des bocages marécageux, tantôt ensoleillés, tantôt battus par les vents.

L’Overland Track, c’est aussi des rencontres : la plupart des randonneurs présents dans la navette le premier jour voyageaient au même rythme. Ainsi, même si chacun marche à sa vitesse, chaque soir on retrouve les mêmes personnes avec qui on échange quelques mots au début (pour emprunter un réchaud par exemple…), des conseils sur les side trips, des anecdotes sur les animaux chapardeurs… Puis, de fil en aiguille, on finit par échanger nos adresses emails les derniers soirs, lorsque nos chemins se séparent, afin de s’envoyer des infos sur les autres randonnées à voir de par le monde ou les bons restaurants de Sydney.

Comme le dit si bien la brochure, l’Overland Track c’est « une randonnée, plusieurs voyages » !

À la recherche du diable de Tasmanie

À la recherche du diable de Tasmanie

Après une journée de repos et de lessive à Launceston, nous voilà repartis pour une semaine sur la côte Est de la Tasmanie, à la découverte des plages et autres sentiers côtiers. 

Nous allons bien voir si la Bretagne a du soucis à se faire !

Cinq jours dans le Centre Rouge

Cinq jours dans le Centre Rouge

Nos 5 jours en Centre Rouge s’achèvent, nous voilà dans l’avion Alice Springs – Melbourne. Finalement, l’avion semble être le meilleur endroit pour rédiger nos articles.

Cinq jours au chaud : la température s’est élevée à 42 degrés certains jours, mais grâce à la clim dans la voiture, c’était tout à fait supportable. Cinq jours au cœur de paysages incroyables où le rouge domine largement : terre rouge, montagnes rouges… qui tranchaient avec le vert vif des arbres et le bleu infini du ciel. Nous avons (j’ai) eu le plaisir de voir de nombreux oiseaux, dont de très beaux perroquets, ainsi que quelques fleurs championnes de la survie en condition aride. Un dingo également le dernier soir, mais pas de kangourous. Dommage ! Bon, pas de serpent non plus, mais ça, ce n’est pas plus mal. Au final, Thomas a conduit sur 1800 km pendant ces 5 jours, sur des routes tout aussi droites et longues qu’aux USA.

Jour 1 : arrivée à Alice Springs et route vers les West McDonnell Range

Nous atterrissons à 11h heure locale (1h30 de décalage avec Melbourne) à Alice Springs et récupérons la voiture de location avant de filer faire des courses en ville. A première vue, Alice Springs n’est pas une ville très attirante et le centre-ville semble être une zone commerciale où chacun s’équipe avant d’affronter le désert. En effet, Alice Springs est la seule ville dans un rayon de 1500 km.

Avec 20 L d’eau, de quoi faire des sandwiches et quelques repas du soir, nous voilà partis pour deux jours dans les West McDonnell Range, une chaîne de montage à l’ouest de la ville.

Premier arrêt : Simpsons Gap. Normalement, il est possible de s’y baigner, mais le peu d’eau verte stagnante qui restait ne nous a pas tenté, aussi nous sommes rapidement repartis.

Simpsons Gap - Difficile de nager !Simpsons Gap – Difficile de nager !

Deuxième arrêt : Ellary Creek Big Hole. Un joli point d’eau entouré de montagnes rouges, où certaines personnes se baignent. Après une brève pause, nous attaquons une balade de 3 km dans le bush, dont l’intérêt majeur est de s’y promener justement, la balade n’offrant pas de point de vue particulier. Les 38°C à l’ombre n’aident pas à profiter du paysage.

Ellary Creek Big HoleEllary Creek Big Hole

Dernier arrêt de la journée : le camping au pied des gorges Glen Helen. Le camping s’avère agréable, avec une piscine – fraîche – et un coin cuisine équipé d’un barbecue à gaz. Nous avons même eu la chance de profiter d’une chorale avant d’aller dormir, vers 20h30. Le ciel étoilé est magnifique.

Jour 2 : randonnée à Ormiston Gorge et route vers Kings Canyon

Nous nous réveillons naturellement vers 6h30 grâce au décalage horaire et aux rayons du soleil qui tapent doucement à la porte de la tente. Nous rangeons la tente et décidons de prendre le petit-déjeuner au pied des gorges de Glen Helen, déjà bien rouges. La balade nous prend à peine 15 minutes, mais c’est beau.

Glen Elen Gorge au petit matinGlen Elen Gorge au petit matin

Premier arrêt de la journée : Ormiston Gorge. Nous débutons cette randonnée de 7 km vers 8h30. De très belles vues sur les gorges que nous dominons en début de rando : là encore, les roches sont rouges et la végétation assez luxuriante bien verte autour du point d’eau.

Le premier point de vue sur les gorgesLe premier point de vue sur les gorges
Au coeur de la gorgeAu coeur de la gorge
Traversée à gué de la rivièreTraversée à gué de la rivière

Nous terminons par un beau point de vue la plaine, que l’on a failli ignoré : écrasés par la chaleur, nous comptons les pas jusqu’à la voiture et une dernière montée nous semblaient, à première vue, une de trop. La fin de la rando est, en effet, un peu pénible du fait des 36°C et nos 3 L d’eau chacun sont bien utiles pour en venir à bout. La randonnée terminée (après 3h de marche), nous décidons de pique-niquer près du point d’eau pour nous rafraîchir en y trempant les pieds tout en écoutant les oiseaux et en regardant les courageux se baigner.

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Nous profitons de cet article pour vous présenter le troisième membre de notre équipe, qui s’est glissé dans la valise à Paris, et qui nous accompagnera tout au long du voyage : voici Dalf. 

cr-ormiston-gant-dalfDalf profite aussi du point de vue après une montée sous la chaleur

Nous avons ensuite roulé quasiment tout l’après-midi pour atteindre le camping de Kings Canyon aux dernières lueurs du jour. Une longue distance (600 km), mais qui nous permet d’être au pied de la randonnée qui nous attend le lendemain. Le camping du resort n’est pas particulièrement agréable : les espaces dédiés aux tentes sont coincés entre les toilettes, la station essence, le point de traitement des eaux et les zones de passages.

Jour 3 : randonnée à Kings Canyon et route vers Uluru

Nous nous levons à 6h pour plier la tente et faire route vers le point de départ de la randonnée, de 7 km, que nous souhaitons terminer avant qu’il ne fasse trop chaud. La leçon d’hier nous a servi : nous démarrons donc cette marche vers 7h30.

Kings Canyon est absolument superbe et nous entreprenons la rando en profitant de toutes les nuances de rouge sur les roches, ciselées par les eaux voilà de nombreuses années pour former des dômes naturels où les strates sont bien visibles. Nous serions bien en peine de vous donner un cours de géologie, mais nous sommes sûrs que certains d’entre vous – Amandine, Agnès, Elo et Mélanie (si si, toi aussi Mélanie !), pour ne pas les citer – seraient ravis d’y passer quelques heures ! Au pied de ces nombreux petits dômes, le gouffre s’ouvre devant nous, avec des falaises qui semblent parfaitement lisses. Un vrai régal !

Entre deux dômesEntre deux dômes
Domination féminineDomination féminine

cr-kings-canyon-vue-sur-canyon

Au milieu de la randonnée, une pause au « jardin d’Eden », une oasis naturelle au creux du canyon est la bienvenue. Nos cinq sens sont en éveil, l’endroit vide de touristes nous appartient l’espace de 10 minutes et nous nous y relaxons avant de reprendre la marche. Nous terminons cette belle balade, plutôt facile lorsqu’il fait « frais », seulement 32°C, en 2h50 (en comptant les nombreux arrêts photos) sur les 3 voire 4h affichées. L’endroit est un vrai coup de cœur !

Le jardin d'EdenLe jardin d’Eden
Vue sur le canyonVue sur le canyon

cr-kings-canyon-arbre

Après un arrêt pique-nique, Thomas conduit jusqu’au resort d’Uluru pendant que je dors. Pour le maintenir éveillé, je chante, visiblement faux puisqu’il a plu en dépit des 38°C.

Il pleut, il pleut, bergèèèère !Il pleut, il pleut, bergèèèère !

Nous nous installons pour deux nuits dans un camping très agréable, où la pelouse est verte et les espaces communs bien équipés. Nous profitons d’ailleurs du réfrigérateur pour mettre de l’eau au frais et de la petite piscine. Quelques courses, des lessives, une chasse aux oiseaux pour les prendre en photo et nous voilà au lit vers 20h.

Un perroquetUn perroquet

cr-tourterelle

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Jour 4 : randonnée dans les Olgas, lever et coucher du soleil sur Uluru

Réveil à 5h cette fois ! Nous devenons de plus en plus matinaux !

Premier arrêt : Uluru, au niveau du parking dédié aux voitures pour le coucher du soleil… afin d’admirer son lever sur ce magnifique monolithe d’une circonférence de 10 km planté en plein milieu du désert. Nous restons ainsi une bonne heure à contempler les nuances jaunes, oranges, violettes qui s’inscrivent dans les quelques nuages, jusqu’à ce que le soleil pointe le bout du nez au-dessus d’Uluru.

Premier lever de soleilPremier lever de soleil

Nous reprenons la voiture pour parcourir les 45 km qui séparent Uluru d’un petit groupe de montagne nommé monts Olga ou Katja Tjuta en aborigène. Notre deuxième coup de cœur pour le Centre Rouge. Nous voilà partis pour une autre randonnée de 7 km qui commence par une ascension courte mais raide et nous amène au cœur des montagnes : un grand calme, des chants d’oiseaux, de la fraîcheur… parfait ! Ces montagnes sont toutes lisses et leurs parois presque verticales nous entourent mais le chemin continue vers une vallée que nous dominons d’abord avant d’y descendre pour le reste du parcours, très plat. Nous profitons avec plaisir d’une température clémente (moins de 30 °C) et de magnifiques couleurs sur ces montagnes dont le découpage est si particulier.

Arrivée dans les OlgasArrivée dans les Olgas
Les OlgasLes Olgas

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Vue de loinVue de loin

Troisième arrêt : le centre culturel d’Uluru. Nous passons une petite heure dans le musée qui explique quelques éléments clés et mythes fondateurs de la culture aborigène. Le musée ne nécessite probablement que 40 minutes, mais la relative fraicheur du lieu et la vidéo ont eu raison de notre lutte contre le sommeil… Après cette petite sieste réparatrice, nous avons déambulé entre les deux échoppes vendant des tableaux aborigènes, dont certains très beaux, mais parfois un peu chers (jusqu’à 7000 $). Nous en gardons deux ou trois en tête et décidons de réfléchir jusqu’au lendemain à l’achat potentiel d’une petite toile.

Quatrième arrêt : le camping. Courses, baignades et temps libre.

Cinquième arrêt : retour à Uluru, pour le coucher du soleil, au même parking que ce matin. Beaucoup de monde sur le site, ce qui ne permet pas d’en profiter pleinement. Nous partons un peu tôt des lieux mais admirons en route des nuances violettes du ciel.

Coucher de soleil sur UluruCoucher de soleil sur Uluru

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Retour au camping, repas et hop, au lit !

Jour 5 : Lever de soleil et randonnée à Uluru, route vers Alice Springs

Toujours plus tôt, levés à 4h45 ! Cette fois, il fait encore complètement nuit.

Premier arrêt : Uluru, pour notre deuxième lever de soleil, cette fois nous nous rendons au parking dédié, qui se situe de l’autre côté du monolithe. Là encore beaucoup de monde. Nous trouvons une petite place pour prendre quelques photos d’Uluru rougissant aux premières lueurs de la journée. Nous y restons un peu moins de deux heures, ce qui nous permet d’en profiter en étant presque seuls sur la fin. Un peu de calme pour savourer les lieux.

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Uluru et nousUluru et nous

Deuxième arrêt : le point de départ de la rando au pied d’Uluru. Cette rando de 10,6 km permet de faire le tour du monolithe et est prévue sur 3h. Comme d’habitude, nous partons avec chapeaux, lunettes, crème solaire et 3 L d’eau, bien fraîche cette fois grâce à la nuit au réfrigérateur ! Le début du tracé est assez magique avec une belle roche rouge parfois découpée par les pluies. Ces motifs naturels sont d’ailleurs souvent à l’origine des mythes aborigènes. Nous approchons également certains lieux sacrés et lieux de vie où l’on aperçoit quelques peintures explicatives, véritables cours sur tableaux noirs – enfin rouge – pour les écoliers aborigènes. Quelques belles grottes peu profondes également et un petit point d’eau entouré de parois vertigineuses nous ont permis de respirer au frais et au calme. Une très belle randonnée !

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Thomas face à Uluru Thomas face à Uluru

Irène face à UluruIrène face à Uluru
Fin de la randonnéeFin de la randonnée

Troisième arrêt : le centre culturel pour finalement acheter une petite toile. Pour l’admirer, il faudra venir visiter notre futur logement parisien car elle est bien emballée !

Quatrième arrêt : le camping pour tout démonter et ranger, puis le petit centre commercial pour manger.

Nous voilà reparti sur les routes direction Alice Springs, où nous passons la nuit au camping Mc Donnell Range, très propre et très bien équipé avant de prendre l’avion le lendemain matin, direction la Tasmanie !

Retour sur les préparatifs

Retour sur les préparatifs

Nous profitons du trajet Melbourne-Alice Springs pour partager avec vous nos préparatifs, bien anticipés mais très intenses sur les derniers jours ! Un conseil, si vous partez aussi pour 6 mois en décidant de rendre votre appartement, prévoyez quelques jours en plus…

Nous avons lancé les préparatifs quelques mois avant le départ avec les outils phares du consultant : la check-list, la to-do list et l’inévitable retro-planning !

Les achats : de quelques mois à deux jours avant le départ

Sur cette base, nous avons arpenté une bonne partie des 24 Vieux Campeurs parisiens pour trouver LE bon sac à dos (sélection de deux Air Contact chez Deuter ; 50+10 L pour Irène, 65+10 L pour Thomas), LA bonne paire de chaussures de randonnée (sélection de modèle Salomon montante), les chaussettes en laine…

Et le produit qui vous a le plus intrigué dans notre mot d’accueil : le sous-vêtement 100 % laine mérinos ! Non, nous n’allons pas porter une culotte en tricot ! Il s’agit au contraire de sous-vêtements très fins, qui ont l’avantage de sécher rapidement et d’être naturellement anti-bactérien / anti-odeur (si vous êtes toujours autant intrigué, allez faire un tour sur  la collection de vêtement Ice Breaker en vente au Vieux Campeur).

Quelques compléments achetés chez Decathlon, histoire de porter du Quechua en Amérique Latine. Nous y avons notamment trouvé notre tente 2 places (2 kg), nos duvets (1 kg) et nos matelas gonflables (550 g), couverture de survie, corde, popote, serviettes.

Quelques minutes voire heures de réflexion sur les tours du cou, bonnet, écharpe, chapeau, gants pour finalement opter pour chapeaux de soleil pour chacun, gants légers, bonne et écharpe pour moi, tour du cou pour Thomas. Pour le reste : maillots de bain, t-shirts, pantalons… et quand même une robe pour moi.

Le contenu du sac d'IrèneLe contenu du sac d’Irène
Le contenu du sac de ThomasLe contenu du sac de Thomas

L’autre source de dépense : l’électronique ! Thomas nous a choisi un petit PC portable de 1 kg pendant que j’achetais objectifs, batteries et cartes mémoires complémentaires pour l’appareil photo. Le passage à l’ère technologique s’est également traduit par l’achat d’une liseuse pour moi… pas facile mais impossible d’emmener une vingtaine de livres avec nous.

L'électronique
L’électronique

Enfin, dernier point de notre check-list mais pas le moindre : les préparatifs médicaux. D’une part, la trousse à pharmacie avec pansements, désinfectant et quelques médicaments de base. D’autre part, les vaccins, là encore source de réflexion, mais nous voilà parés contre les hépatites, la fièvre jaune, la typhoïde et la rage.

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L’appartement : de quelques semaines à un jour avant le départ

Nous avons décidé de rendre notre appartement pour éviter les désagréments de la sous-location, à savoir : le nécessaire accord du propriétaire, la difficulté de trouver des sous-locataires pour 6 mois – pas moins pour ne pas se retrouver à payer le loyer en cours de route, pas plus pour retrouver notre appartement au retour –  et l’obligation de vider quoiqu’il en soit la moitié de l’appartement, libérer de l’espace et/ou mettre à l’abri les choses importantes.

Nous voilà donc partis dans les préparatifs « administratifs » : résiliation d’internet, résiliation d’EDF, choix du box de stockage (300 €/mois à Paris vs 100 € en banlieue), location de la camionnette pour le déménagement… Bref, des appels pour moi, des formulaires en ligne pour Thomas qui a définitivement plus d’amour pour la technologie.

La mise en carton associée au tri des affaires a débuté environ quinze jours avant le déménagement mais tout s’est accéléré dans les derniers jours.

It’s the final countdooooown !

  • Dernier jour de boulot le jeudi 10 novembre au soir.
  • Derniers cartons et démontage des meubles le vendredi 11 jusqu’à 1h30 du matin.
  • Déménagement le samedi 12 (merci à tous les volontaires qui nous ont aidé pour le démontage de meubles, le déménagement, le gardiennage des plantes et autres objets en tout genre).
  • Nettoyage de l’appart le dimanche 13 jusqu’à 21h.
  • Etat des lieux le lundi 14 ! Ouf !

Avec un décollage le 15 novembre, autant vous dire que quelques jours supplémentaires auraient été les bienvenus !

Pour les deniers jours, nous avons squattés chez Matt & Chloe, partis en voyage de noce, qui nous ont gentiment prêté leur appartement et sont probablement encore en train de faire nos dernières lessives…

Les « au revoir »

6 mois c’est vite passé, mais quand même… alors oui, il y a eu des larmes, de gros câlins, des tonnes de bisous et en plus on a été super gâtés ! Merci pour votre soutien des derniers jours, merci pour les éclats de rire ! Il faut bien le dire, on vous aime et si vous voulez une blague expresse, nous sommes tous les deux sur WhatsApp, Skype, Hangout, Facebook. Vous pouvez même suivre nos pérégrinations sur Instagram (cherchez le compte @blaguespackers ou cliquez sur la rubrique « nos dernières photos » de ce blog).
Alors avec tout cela plus d’excuse pour ne pas se donner des nouvelles régulièrement !

Et pour toute commande de carte postale, n’hésitez pas à nous communiquer votre adresse. Délais de livraison non garantis !

En route !

Dernière photo sur le sol français !Dernière photo sur le sol français !

 

Deux jours à Melbourne

Deux jours à Melbourne

Nos deux jours à Melbourne sont déjà écoulés.

Hier nous avons bien profité des 30 degrés pour explorer le centre : le quartier de Carlton et ses maisons typiques, Carlton Gardens, Queen Victoria Market, le coeur de la ville et le jardin botanique.

Aujourd’hui, nos pieds nous ont portés jusqu’à Fitzroy Garden et la reproduction du cottage de la famille Cook, puis jusqu’au Parlement que nous avons pu visiter. Après ces dorures et belles moulures, nous avons exploré Chinatown. Pour finir, attirés par la mer, un tram nous a conduit jusqu’à Saint Kilda, au sud de Melbourne. Une belle plage, mais venteuse !

Demain, direction le Centre Rouge…

Bienvenue !

Bienvenue !

Bonjour et bienvenue sur notre blog, que nous nous efforcerons d’enrichir au fur et à mesure de notre périple afin de partager avec vous nos photos, nos coups de cœur mais certainement aussi nos galères et bien sûr, quelques blagues grapillées par-ci par-là, au fil de nos rencontres !

Qui sommes-nous ?

Pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas (encore !), nous sommes un couple de jeunes trentenaires, Irène et Thomas, en congé sabbatique pour 6 mois avant de retrouver la vie parisienne (et les plages bretonnes et corses de nos origines).

Quand partons-nous, où et pour combien de temps ?

Le 15 novembre pour 6 mois, à travers deux continents qui nous attiraient fortement :

  • L’Océanie pour ses plages de sables blanc – afin de décider si oui ou non les plus belles plages sont en Finistère – ses kangourous, ses paysages grandioses et ses randonnées sur les traces des hobbits ! Cela permettra aussi à Thomas de raviver ses souvenirs d’enfance.
  • L’Amérique Latine, pour ses glaciers, ses paysages à couper le souffle, ses lamas et sa culture amérindienne.

Afin que vous puissiez nous suivre en quasi direct, nous avons mis en place une page dédiée que nous tiendrons à jour au fur et à mesure de nos péripéties.
Bien sûr, ce parcours pourra évoluer en fonction des opportunités qui s’offriront à nous !

Comment voyagerons-nous ?

Sacs sur le dos, passeport et billets d’avion tour du monde en poche ! Pour le reste, avion, van, voiture, bus… et bien sûr nos pieds pour explorer de nouveaux lieux et dessiner notre parcours autour des sites à voir absolument et des découvertes sur les conseils des locaux et autres voyageurs.

Quel équipement ?

Réfléchir à l’équipement avec la contrainte du poids fut notre premier défi quand on pense que cela inclue les duvets, les matelas, la tente, le réchaud, la popote…et l’ordinateur portable, l’appareil photo avec un objectif complémentaire, la pharmacie, les batteries de secours et les différents câbles pour rester connecter avec vous.
Nous voici donc chacun avec un grand sac à dos (9 kg pour Irène, 12 kg pour Thomas) incluant un sac à dos pour les excursions à la journée ; deux pantalons….Nous n’avons jamais autant prêté attention au poids des vêtements ! Après de longues heures à regarder le poids des doudounes (faut-il prendre une doudoune de 600 g plus chaude ou une de 450 g ?), des chaussures (2h30 au Vieux Campeur pour trouver LA bonne paire) et même des sous-vêtements (100 % laine, portables 2 jours de suite), nous voilà équipés pour l’aventure !
Vous l’avez compris, vous aurez la joie d’admirer nos 3 seuls et uniques t-shirt pour les 6 prochains mois.
Promis, nous resterons propres, grâce à un super savon permettant de se laver le corps, les cheveux, qui fait aussi déodorant, lessive, produit vaisselle… Plus d’information à ce sujet dans un prochain billet !

D’ici là, nous vous souhaitons un beau voyage à nos côtés !

Irène & Thomas