Overland Track : les préparatifs

Overland Track : les préparatifs

Pour vous faire patienter en attendant la parution de notre (très) long article résumé de l’Overland Track, voici quelques infos pratiques à son sujet. On ne sait jamais, peut-être que ça donnera des idées à certains !

Nos préparatifs

L’Overland Track, ça ne s’improvise pas : jugée par certains comme une des dix plus belles randonnées du ronde, c’est surtout une randonnée de près de 80 km sans les « à côté » (nous en ferons environ 120 au total avec tous ces side trips), sur laquelle la météo peut changer d’un instant à l’autre, montagnes et Tasmanie obligent (j’entends les mauvaises langues dirent « comme en Bretagne »). Certains randonneurs vivent parfois les 4 saisons en une étape avec de la neige en été au dessus de 1000 mètres. D’ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, ils annoncent des flocons au dessus de 800 m…

La rando traverse le parc national Cradle Mountain – Lake Saint Clair et, celle-ci étant très prisée, un quota a été fixé il y a plusieurs années pour les départs entre le 1er octobre et le 31 mai : seuls 60 randonneurs peuvent prendre le départ chaque jour sur cette période (dont 34 « indépendants », les autres places étant réservées aux groupes avec guides) et la marche se fait exclusivement du nord au sud. Les réservations ouvrent au 1er juillet et, selon la période, les quotas se remplissent très vite (décembre, janvier et février étant très prisés). Le reste de l’année, les départs et le sens de parcours sont libres (mais les conditions climatiques encore plus extrêmes, expérience requise !) et la randonnée est gratuite. Car oui, pour avoir un permis de randonner en saison, il faut débourser 200 $ australiens soit 140 € par personne.

Le coût d’entrée se justifie par l’accès, à chaque étape, à des huttes au nombre de place limité, des toilettes sèches dont le contenu est évacué par hélicoptère et l’entretien général du track où de nombreux passages marécageux sont couverts d’allées faites de planches (les boardwalks).

A ce budget initial, il faut ajouter les droits d’entrée dans les parcs nationaux de Tasmanie (60 $ pour deux soit 42 €), le transport depuis / jusqu’au parc (120 $ / personne pour nous via McDermott soit 84 €) et bien sûr la nourriture et le matériel à porter pour une semaine !

En ce qui concerne le matériel justement, le site des parcs nationaux fournit une liste des objets recommandés dont un certain nombre obligatoires :

  • Une tente, car le nombre de places en hutte est limité. Chaque hutte est composée de un ou plusieurs dortoirs, et peut loger de 16 (Windermere) à 36 personnes (New Pelion). Pour notre part, nous préférions le calme de notre tente et avons dormi une seule fois en hutte, pour éviter de planter notre tente dans une flaque d’eau ! De manière générale, sur les étapes « officielles », il y a de nombreux emplacements pour les tentes, soit sur l’herbe soit sur des plateformes en bois avec points d’attache. Lors de la rando, il y avait toujours des places restantes en hutte, mais cela été probablement dû aux conditions météo favorables !
  • Un sac de couchage, utile en hutte et tente.
  • Un coupe-vent imperméable.
  • Un t-shirt manche longue en laine, ça tient chaud et sèche plus vite que le coton.
  • Un bonnet et des gants.
  • Des collants en laine, nous les avons utilisés pour nos nuits en tente, souvent fraîches.
  • Des chaussures de randonnées étanches. Les nôtres sont montantes, pas mal pour crapahuter dans la neige. Beaucoup de gens portaient des guêtres en plus, pour éviter que la boue n’entre dans les chaussures. Sans, nous n’avons pas eu ce soucis, mais nos bas de pantalons étaient sales très rapidement.
  • Un sac étanche avec des vêtements secs pour le soir. Pour notre part, nous avions prévu des vêtements de randonnée de rechange (un pantalon et quelques T-shirt supplémentaires) ainsi qu’un pyjama. Nous n’avons pas utilisé le deuxième pantalon et seulement la moitié des T-shirts. Concernant le pantalon, n’ayant quasiment pas eu de pluie, on a pu le porter chaque jour. Si nous devions le refaire, je ne sais pas si on prendrait deux pantalons de rando : nous privilégierons sans doute plutôt un pantalon qui sèche vite. Il est en effet possible de rincer ses vêtements dans les cours d’eau présents près des huttes.

À cette liste minimum obligatoire (lors du départ nous avons dû signer une déclaration sur l’honneur indiquant que nos sacs contenaient ces éléments) s’ajoute une longue liste, que vous pouvez retrouver ici (PDF, 1Mo).

La moitié de nos sacs était composée  de nourriture, et nous avions tout emballé dans des sacs poubelles étanches pour protéger les différents objets des intempéries. Nous n’avons pas peser le tout, mais je pense que cela faisait autour de 18 kg chacun. C’est lourd. Dans les objets superflus : la liseuse, que nous n’avons quasiment pas utilisée, préférant discuter avec les gens ou contempler le paysage (ou encore s’écrouler de fatigue dans la tente).

Niveau nourriture, nous avions :

  • quelques plats déshydratés, des soupes et des nouilles chinoises pour le soir ;
  • de la semoule de couscous, que nous préparions la veille pour le midi, accompagnée de boîtes de thon / pâté de poulet ou d’oeufs durs ;
  • des fruits secs et des barres pour les petites faims ;
  • de la tisane pour se réchauffer ;
  • du chocolat pour se remonter le moral.
Une semaine de nourriture pour l'Overland TrackUne semaine de nourriture pour l’Overland Track

Pour cuire le tout, nous avions deux bouteilles de gaz, une moyenne et une petite « de secours ». Nous n’avons pas terminé la première, ne faisant pas de boisson chaude systématiquement le matin (et sur la fin, tout le monde utilisait un peu le gaz de tout le monde).

Bref, vous l’aurez compris, préparer l’Overland Track demande au moins autant de temps (en cumulé) que de le parcourir. Il y a de nombreuses combinaisons de trajets possibles pour s’y rendre et en partir, depuis Launceston ou Hobart, puis un nombre de jours variable sur le chemin (seule la date d’entrée est fixe lors de la réservation, vous pouvez rester autant de nuits que vous le souhaitez, sans garantie de place en hutte bien sûr).

Nous l’avons fait en sept jours, beaucoup le font en six en remplaçant la dernière étape par un retour en ferry sur le lac Saint Clair mais d’autres en profitent pour faire tous les à côtés et y passer une dizaine de jour, à manger des nouilles…

Quelques ressources

Budget

En ce qui concerne le budget, nous en avons dépensé un total de 1021,59 $ (soit 705,67 €) ce qui fait environ 352 € / personne pour 7 jours soit 50 € / jour. On retombe sur le budget moyen par voyageur estimé généralement pour l’Australie sur le planificateur de voyage.

Sur le total 705 €, nous avons dépensé 155 € pour la nourriture (en comptant les recharges de gaz), la majorité du budget se situe dans les frais de réservation de l’Overland Track + les frais d’entrées pour les parcs de Tasmanie (344 €) ainsi que le transport (170 €). Le reste (36 €) correspond aux quelques achats de matériel (ou location) de dernière minute.

À la recherche du diable de Tasmanie

À la recherche du diable de Tasmanie

Après une journée de repos et de lessive à Launceston, nous voilà repartis pour une semaine sur la côte Est de la Tasmanie, à la découverte des plages et autres sentiers côtiers. 

Nous allons bien voir si la Bretagne a du soucis à se faire !

Launceston, deuxième ville de Tasmanie

Launceston, deuxième ville de Tasmanie

Après notre périple dans le Centre Rouge, nous avons pris l’avion direction la Tasmanie. Arrivés le jeudi 24 novembre à Launceston, nous avons perdu 25°C de température et changé les teintes environnantes pour passer au vert. Retour sur ces deux jours dans la troisième plus vieille ville d’Australie (après Sydney et Hobart).

Arrivée à l’auberge de jeunesse Arthouse Backpacker dans la soirée de jeudi, nous déplions les bagages tant bien que mal dans un dortoir mixte pour six personnes : trois anglais préparent leurs sacs à dos pour un départ le lendemain pour l’Overland Track. Nous échangeons quelques infos, ils bouclent leurs valises et nous réussissons enfin à nous coucher vers minuit.

L'auberge Arthouse BackpackerL’auberge Arthouse Backpacker

Vendredi : visite de la ville et préparatifs

Le lendemain, réveil à 6h30 pour les anglais, pas du tout discrets, qui claquent les portes et nous réveillent sans gêne aucune. Après leur départ vers 8h, nous dormons un peu avant de nous lever, zoner un peu à l’auberge le temps de trouver les adresses où s’approvisionner pour la semaine à venir.

Première étape donc, nous cherchons du gaz et un loueur de guêtres de rando. Sur les conseils de la réception, nous marchons vers Paddy Pallin, un des nombreux magasins outdoor de la ville (il y en a 5 ou 6, clairement un point de départ de randonneurs). Nous achetons le gaz, et nous laissons le temps de la réflexion avant de louer plutôt des pantalons de pluie sur les conseils du vendeur : les guêtres, censées protéger des serpents sont plutôt inutiles en cette saison où on en voit peu tandis que la pluie est une constante sur l’Overland Track.

Un square à LauncestonUn square à Launceston
Rue piétonneRue piétonne
Maisons aux alentours de l'aubergeMaisons aux alentours de l’auberge

Nous poursuivons notre tour des  magasins de randonnée à la recherche de plats déshydratés (peu de choix chez Paddy Pallin) puis déjeunons dans une rue piétonne du sympathique centre ville. Nous décidons de continuer notre balade dans la ville, la météo étant clémente et nos pas (et notre curiosité) nous portent vers une rue en pente que nous grimpons et qui nous mène vers la Cataract Gorge, un parc quasiment au coeur de la ville. Lors de notre ascension, nous ne résistons pas à prendre une photo d’un panneau un peu breton !

Ils ont des chapeaux ronds, vive les bretons ! Ils ont des chapeaux ronds, vive les bretons !
Cataract GorgeCataract Gorge

Nous remettons nos emplettes à plus tard et passons une bonne partie de l’après-midi à faire le tour de la gorge. Nous y rencontrons un échidné à nez court, peu farouche, qui se laisse photographier sans broncher ainsi qu’un paon avec lequel je tente d’entamer le dialogue, en vain.

Un echidné à nez court, la seule espèce que l'on trouve en Australie / TasmanieUn échidné à nez court, la seule espèce que l’on trouve en Australie / Tasmanie

launceston-paon-a-lecoute

Thomas & un paonThomas & un paon

Nous quittons la cataracte en admirant le King’s Bridge, qui date de 1864.

King's bridgeKing’s bridge

L’heure avançant, nous rejoignons l’auberge pour y déposer nos achats du matin avant d’aller au supermarché pour les courses en prévision de notre semaine en autonomie. En plus des plats déshydratés achetés le matin, nous achetons quelques fruits, de la semoule de couscous (ne m’en parlez plus, ce fût notre déjeuner pendant une semaine), des nouilles instantanées aromatisées au boeuf, des fruits secs, des biscuits pour le petit déjeuner, du chocolat  et des barres énergétiques.

Nous rentrons ensuite à l’auberge dîner avant de ressortir goûter les bières locales dans un très bon bar à bière, le Saint John’s Craft Beer.

Samedi : dépilage de la todo list

Le lendemain matin, nous émergeons doucement et, comme la veille, passons une bonne partie de la matinée dans la salle à manger commune, à préparer l’après Overland Track : réservation de l’auberge pour le retour, location de voiture pour notre semaine en Tasmanie, achat de billet d’avion pour Sydney. Bref, on fait chauffer la carte bleue !

Nous dépilons notre liste de tâches et retournons chez Paddy Pallin louer les pantalons de pluie, qui nous semblent nécessaires pour ne pas passer 3 jours avec un pantalon mouillé. Après une rapide pizza au centre de Launceston, nous nous mettons en quête du dernier élément de notre liste de course : l’achat de deux briquets, pour pouvoir allumer le réchaud à gaz en toute circonstance. Ce qui semble une tâche facile s’avère être un vrai jeu de piste : nous commençons par un magasin généraliste (Target, une chaîne importée des USA) qui nous dirige vers soit un bureau de tabac, soit un magasin d’électronique. Ne trouvant pas de bureau de tabac, et comme nous devons également acheter un nouvel adaptateur (celui rapporté de France fatigue un peu, comme nos nerfs quand il s’agit de le brancher et de trouver la position exacte où tous les contacts se font), nous nous dirigeons vers le magasin d’électronique indiqué (à près d’1 km, près de notre auberge).

Nous achetons l’adaptateur électrique mais de briquet, point. Le vendeur nous dirige vers un autre magasin, équivalent de Monsieur Bricolage, où la section « barbecue » devrait faire notre bonheur. Hélas non, malgré un rayon très fourni, au même niveau que les magasins américains, et un choix d’allume-barbecues diversifié, toujours pas de briquet à l’horizon. Nous prenons une boite d’allumettes « au cas où » et continuons notre recherche en passant par une station service. En effet, ayant vu dans le Centre Rouge des stations services vendre des cigarettes (à près de 30$ australiens, soit 21€ le paquet), je me suis dis que l’on y trouverait un briquet. Mais non, toujours pas. Le pompiste nous renvoie vers un magasin de presse, à quelques centaines de mètres, où nous trouvons enfin notre bonheur. Deux heures de chasse au trésor pour deux briquets, voilà un temps rentabilisé !

Nous apprendrons plus tard lors de discussions avec des randonneurs australiens de l’Overland Track que le tabac se vend en fait quasiment dans toutes les grandes surfaces en Australie, mais qu’ils n’ont pas le droit d’en faire la publicité : les étagères de cigarettes sont cachées derrière un grand panneau blanc et il faut demander pour être servi.

Nous rentrons à l’auberge avec nos briquets, et terminons la préparation de nos sacs à dos. L’idée est de prendre le strict minimum pour la randonnée :

  • différents vêtements qui s’ajoutent et s’enlèvent facilement pour réguler la température (polaire, doudoune, coupe-vent)
  • de la nourriture pour 7 jours de randonnées prévues + 1 journée de rab au cas où
  • la tente, la popote et le nécessaire de camping
Une semaine de nourriture pour l'Overland TrackUne semaine de nourriture pour l’Overland Track

Tout ceci est méticuleusement emballé dans des sacs poubelles, afin de s’assurer de garder tout au sec. Irène a préparé la veille autant de sachet de semoule que de déjeuner ainsi que quelques sachets de mélanges de graines et fruits secs.

Notre sac terminé, nous décidons d’aller boire une dernière bière dans la taverne derrière l’auberge de jeunesse, vide de monde en ce samedi soir (à part un pilier de comptoir qui connait vaguement la géographie française grâce au tour de France) puis rentrons dîner à l’auberge, préparer nos oeufs durs pour certains repas, la première ration de semoule pour le lendemain midi, et rédiger notre article sur le Centre Rouge.

Après une courte nuit de sommeil, nous nous levons pour attraper notre navette en direction de Craddle Mountain. Mais ça, c’est une autre histoire…

PS : je profite d’un moment où Thomas se lave les dents pour relire sa prose et ajouter quelques photos de fleurs, c’est quand même le printemps ici !fleurs-1

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De retour ! 

De retour ! 

Après une semaine de silence radio, nous voilà de retour à la civilisation.

7 jours de randonnées magnifiques, quasiment pas de pluie (chose très rare pour cette rando, il paraît qu’on devrait jouer au loto), une ascension du Mont Ossa, point culminant de la Tasmanie et quelques histoires à raconter.

En attendant le compte-rendu détaillé, nous vous laissons jouer au jeu des differences avec les photos avant / après.

Avant

Après

Silence radio pour une semaine

Silence radio pour une semaine

Nous avons mis à profit ces deux derniers jours à Launceston pour finaliser nos préparatifs pour la semaine à venir sur l’Overland Track.

Courses de nourriture, location des derniers accessoires, chasse au trésor improvisée dans la ville à la recherche de briquets, et une petite balade dans les gorges proches de la ville, tel a été notre programme.

Les sacs sont prêts, nous partons demain matin, dimanche, pour une semaine sur le chemin de randonnée le plus connu de Tasmanie. Prochain contact radio, samedi prochain ! A très vite.

En attendant, nous vous avons laissé un peu de lecture sur notre périple dans le Centre Rouge.

Cinq jours dans le Centre Rouge

Cinq jours dans le Centre Rouge

Nos 5 jours en Centre Rouge s’achèvent, nous voilà dans l’avion Alice Springs – Melbourne. Finalement, l’avion semble être le meilleur endroit pour rédiger nos articles.

Cinq jours au chaud : la température s’est élevée à 42 degrés certains jours, mais grâce à la clim dans la voiture, c’était tout à fait supportable. Cinq jours au cœur de paysages incroyables où le rouge domine largement : terre rouge, montagnes rouges… qui tranchaient avec le vert vif des arbres et le bleu infini du ciel. Nous avons (j’ai) eu le plaisir de voir de nombreux oiseaux, dont de très beaux perroquets, ainsi que quelques fleurs championnes de la survie en condition aride. Un dingo également le dernier soir, mais pas de kangourous. Dommage ! Bon, pas de serpent non plus, mais ça, ce n’est pas plus mal. Au final, Thomas a conduit sur 1800 km pendant ces 5 jours, sur des routes tout aussi droites et longues qu’aux USA.

Jour 1 : arrivée à Alice Springs et route vers les West McDonnell Range

Nous atterrissons à 11h heure locale (1h30 de décalage avec Melbourne) à Alice Springs et récupérons la voiture de location avant de filer faire des courses en ville. A première vue, Alice Springs n’est pas une ville très attirante et le centre-ville semble être une zone commerciale où chacun s’équipe avant d’affronter le désert. En effet, Alice Springs est la seule ville dans un rayon de 1500 km.

Avec 20 L d’eau, de quoi faire des sandwiches et quelques repas du soir, nous voilà partis pour deux jours dans les West McDonnell Range, une chaîne de montage à l’ouest de la ville.

Premier arrêt : Simpsons Gap. Normalement, il est possible de s’y baigner, mais le peu d’eau verte stagnante qui restait ne nous a pas tenté, aussi nous sommes rapidement repartis.

Simpsons Gap - Difficile de nager !Simpsons Gap – Difficile de nager !

Deuxième arrêt : Ellary Creek Big Hole. Un joli point d’eau entouré de montagnes rouges, où certaines personnes se baignent. Après une brève pause, nous attaquons une balade de 3 km dans le bush, dont l’intérêt majeur est de s’y promener justement, la balade n’offrant pas de point de vue particulier. Les 38°C à l’ombre n’aident pas à profiter du paysage.

Ellary Creek Big HoleEllary Creek Big Hole

Dernier arrêt de la journée : le camping au pied des gorges Glen Helen. Le camping s’avère agréable, avec une piscine – fraîche – et un coin cuisine équipé d’un barbecue à gaz. Nous avons même eu la chance de profiter d’une chorale avant d’aller dormir, vers 20h30. Le ciel étoilé est magnifique.

Jour 2 : randonnée à Ormiston Gorge et route vers Kings Canyon

Nous nous réveillons naturellement vers 6h30 grâce au décalage horaire et aux rayons du soleil qui tapent doucement à la porte de la tente. Nous rangeons la tente et décidons de prendre le petit-déjeuner au pied des gorges de Glen Helen, déjà bien rouges. La balade nous prend à peine 15 minutes, mais c’est beau.

Glen Elen Gorge au petit matinGlen Elen Gorge au petit matin

Premier arrêt de la journée : Ormiston Gorge. Nous débutons cette randonnée de 7 km vers 8h30. De très belles vues sur les gorges que nous dominons en début de rando : là encore, les roches sont rouges et la végétation assez luxuriante bien verte autour du point d’eau.

Le premier point de vue sur les gorgesLe premier point de vue sur les gorges
Au coeur de la gorgeAu coeur de la gorge
Traversée à gué de la rivièreTraversée à gué de la rivière

Nous terminons par un beau point de vue la plaine, que l’on a failli ignoré : écrasés par la chaleur, nous comptons les pas jusqu’à la voiture et une dernière montée nous semblaient, à première vue, une de trop. La fin de la rando est, en effet, un peu pénible du fait des 36°C et nos 3 L d’eau chacun sont bien utiles pour en venir à bout. La randonnée terminée (après 3h de marche), nous décidons de pique-niquer près du point d’eau pour nous rafraîchir en y trempant les pieds tout en écoutant les oiseaux et en regardant les courageux se baigner.

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Nous profitons de cet article pour vous présenter le troisième membre de notre équipe, qui s’est glissé dans la valise à Paris, et qui nous accompagnera tout au long du voyage : voici Dalf. 

cr-ormiston-gant-dalfDalf profite aussi du point de vue après une montée sous la chaleur

Nous avons ensuite roulé quasiment tout l’après-midi pour atteindre le camping de Kings Canyon aux dernières lueurs du jour. Une longue distance (600 km), mais qui nous permet d’être au pied de la randonnée qui nous attend le lendemain. Le camping du resort n’est pas particulièrement agréable : les espaces dédiés aux tentes sont coincés entre les toilettes, la station essence, le point de traitement des eaux et les zones de passages.

Jour 3 : randonnée à Kings Canyon et route vers Uluru

Nous nous levons à 6h pour plier la tente et faire route vers le point de départ de la randonnée, de 7 km, que nous souhaitons terminer avant qu’il ne fasse trop chaud. La leçon d’hier nous a servi : nous démarrons donc cette marche vers 7h30.

Kings Canyon est absolument superbe et nous entreprenons la rando en profitant de toutes les nuances de rouge sur les roches, ciselées par les eaux voilà de nombreuses années pour former des dômes naturels où les strates sont bien visibles. Nous serions bien en peine de vous donner un cours de géologie, mais nous sommes sûrs que certains d’entre vous – Amandine, Agnès, Elo et Mélanie (si si, toi aussi Mélanie !), pour ne pas les citer – seraient ravis d’y passer quelques heures ! Au pied de ces nombreux petits dômes, le gouffre s’ouvre devant nous, avec des falaises qui semblent parfaitement lisses. Un vrai régal !

Entre deux dômesEntre deux dômes
Domination féminineDomination féminine

cr-kings-canyon-vue-sur-canyon

Au milieu de la randonnée, une pause au « jardin d’Eden », une oasis naturelle au creux du canyon est la bienvenue. Nos cinq sens sont en éveil, l’endroit vide de touristes nous appartient l’espace de 10 minutes et nous nous y relaxons avant de reprendre la marche. Nous terminons cette belle balade, plutôt facile lorsqu’il fait « frais », seulement 32°C, en 2h50 (en comptant les nombreux arrêts photos) sur les 3 voire 4h affichées. L’endroit est un vrai coup de cœur !

Le jardin d'EdenLe jardin d’Eden
Vue sur le canyonVue sur le canyon

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Après un arrêt pique-nique, Thomas conduit jusqu’au resort d’Uluru pendant que je dors. Pour le maintenir éveillé, je chante, visiblement faux puisqu’il a plu en dépit des 38°C.

Il pleut, il pleut, bergèèèère !Il pleut, il pleut, bergèèèère !

Nous nous installons pour deux nuits dans un camping très agréable, où la pelouse est verte et les espaces communs bien équipés. Nous profitons d’ailleurs du réfrigérateur pour mettre de l’eau au frais et de la petite piscine. Quelques courses, des lessives, une chasse aux oiseaux pour les prendre en photo et nous voilà au lit vers 20h.

Un perroquetUn perroquet

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Jour 4 : randonnée dans les Olgas, lever et coucher du soleil sur Uluru

Réveil à 5h cette fois ! Nous devenons de plus en plus matinaux !

Premier arrêt : Uluru, au niveau du parking dédié aux voitures pour le coucher du soleil… afin d’admirer son lever sur ce magnifique monolithe d’une circonférence de 10 km planté en plein milieu du désert. Nous restons ainsi une bonne heure à contempler les nuances jaunes, oranges, violettes qui s’inscrivent dans les quelques nuages, jusqu’à ce que le soleil pointe le bout du nez au-dessus d’Uluru.

Premier lever de soleilPremier lever de soleil

Nous reprenons la voiture pour parcourir les 45 km qui séparent Uluru d’un petit groupe de montagne nommé monts Olga ou Katja Tjuta en aborigène. Notre deuxième coup de cœur pour le Centre Rouge. Nous voilà partis pour une autre randonnée de 7 km qui commence par une ascension courte mais raide et nous amène au cœur des montagnes : un grand calme, des chants d’oiseaux, de la fraîcheur… parfait ! Ces montagnes sont toutes lisses et leurs parois presque verticales nous entourent mais le chemin continue vers une vallée que nous dominons d’abord avant d’y descendre pour le reste du parcours, très plat. Nous profitons avec plaisir d’une température clémente (moins de 30 °C) et de magnifiques couleurs sur ces montagnes dont le découpage est si particulier.

Arrivée dans les OlgasArrivée dans les Olgas
Les OlgasLes Olgas

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Vue de loinVue de loin

Troisième arrêt : le centre culturel d’Uluru. Nous passons une petite heure dans le musée qui explique quelques éléments clés et mythes fondateurs de la culture aborigène. Le musée ne nécessite probablement que 40 minutes, mais la relative fraicheur du lieu et la vidéo ont eu raison de notre lutte contre le sommeil… Après cette petite sieste réparatrice, nous avons déambulé entre les deux échoppes vendant des tableaux aborigènes, dont certains très beaux, mais parfois un peu chers (jusqu’à 7000 $). Nous en gardons deux ou trois en tête et décidons de réfléchir jusqu’au lendemain à l’achat potentiel d’une petite toile.

Quatrième arrêt : le camping. Courses, baignades et temps libre.

Cinquième arrêt : retour à Uluru, pour le coucher du soleil, au même parking que ce matin. Beaucoup de monde sur le site, ce qui ne permet pas d’en profiter pleinement. Nous partons un peu tôt des lieux mais admirons en route des nuances violettes du ciel.

Coucher de soleil sur UluruCoucher de soleil sur Uluru

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Retour au camping, repas et hop, au lit !

Jour 5 : Lever de soleil et randonnée à Uluru, route vers Alice Springs

Toujours plus tôt, levés à 4h45 ! Cette fois, il fait encore complètement nuit.

Premier arrêt : Uluru, pour notre deuxième lever de soleil, cette fois nous nous rendons au parking dédié, qui se situe de l’autre côté du monolithe. Là encore beaucoup de monde. Nous trouvons une petite place pour prendre quelques photos d’Uluru rougissant aux premières lueurs de la journée. Nous y restons un peu moins de deux heures, ce qui nous permet d’en profiter en étant presque seuls sur la fin. Un peu de calme pour savourer les lieux.

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Uluru et nousUluru et nous

Deuxième arrêt : le point de départ de la rando au pied d’Uluru. Cette rando de 10,6 km permet de faire le tour du monolithe et est prévue sur 3h. Comme d’habitude, nous partons avec chapeaux, lunettes, crème solaire et 3 L d’eau, bien fraîche cette fois grâce à la nuit au réfrigérateur ! Le début du tracé est assez magique avec une belle roche rouge parfois découpée par les pluies. Ces motifs naturels sont d’ailleurs souvent à l’origine des mythes aborigènes. Nous approchons également certains lieux sacrés et lieux de vie où l’on aperçoit quelques peintures explicatives, véritables cours sur tableaux noirs – enfin rouge – pour les écoliers aborigènes. Quelques belles grottes peu profondes également et un petit point d’eau entouré de parois vertigineuses nous ont permis de respirer au frais et au calme. Une très belle randonnée !

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Thomas face à Uluru Thomas face à Uluru

Irène face à UluruIrène face à Uluru
Fin de la randonnéeFin de la randonnée

Troisième arrêt : le centre culturel pour finalement acheter une petite toile. Pour l’admirer, il faudra venir visiter notre futur logement parisien car elle est bien emballée !

Quatrième arrêt : le camping pour tout démonter et ranger, puis le petit centre commercial pour manger.

Nous voilà reparti sur les routes direction Alice Springs, où nous passons la nuit au camping Mc Donnell Range, très propre et très bien équipé avant de prendre l’avion le lendemain matin, direction la Tasmanie !

Du rouge au vert

Du rouge au vert

Ce matin nous avons quitté le Centre Rouge et sa température moyenne de 36°C…

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… pour atterrir en Tasmanie, à Launceston, où la température au coucher du soleil est de 13°C. Et les teintes bien différentes.

Nous avons profité de nos heures d’avions cumulées pour rédiger nos premiers articles « détaillés » sur nos préparatifs et notre visite de Melbourne, que vous pouvez d’ors et déjà lire en attendant notre compte-rendu et les photos du Centre Rouge !

Melbourne, entre jardins et gratte-ciels

Melbourne, entre jardins et gratte-ciels

Notre périple de six mois a débuté par deux jours à Melbourne. Pourquoi Melbourne me demandez-vous ? Pourquoi pas vous répondrais-je ! Lors de la planification de notre tour du monde, Melbourne nous semblait un bon point de départ pour notre périple car il s’agit du deuxième aéroport australien, proposant des vols réguliers vers le centre rouge (Alice Springs, comme la plupart des grandes villes australiennes) mais aussi vers la Tasmanie, que nous savions vouloir inclure dans notre parcours. Bref, je diverge, retour sur nos deux jours de récupération à Melbourne…

Arrivée jeudi matin à 6h sur le sol australien, nous sautons dans une navette qui relie l’aéroport au centre et suivons les consignes de notre hôte pour rejoindre notre hébergement pour ces deux jours. Nous avons fait le choix de réserver une chambre chez l’habitant (via Airbnb), plus agréable pour récupérer et étonnement moins chère que deux lits en dortoir en auberge de jeunesse ! Nous nous y rendons donc pour s’y rafraîchir et nous voilà repartis vers le centre.

Jour 1

Nous prenons un bus direction le Carlton Garden, un des nombreux jardins qui entourent le centre-ville et ses gratte-ciels (Irène n’a pas pu s’empêcher de scruter la skyline de Melbourne à la recherche de la tour EY). Petite balade dans le jardin, créé à l’occasion de l’exposition universelle de 1880, suivie d’un tour dans le quartier de Carlton, l’un des plus anciens de la ville, fondé lors de la ruée vers l’or de 1852 avant de rejoindre le Queen Victoria Market, un marché couvert où se retrouvent touristes et locaux pour faire leurs courses.

Le pavillon de l'exposition universelle dans le jardin CarltonLe pavillon de l’exposition universelle dans le jardin Carlton
Alignement de maisons à CartlonAlignement de maisons à Cartlon
Vieille maison dans le quartier de CarltonVieille maison dans le quartier de Carlton
Queen Victoria MarketQueen Victoria Market

Nous redescendons vers la rivière en empruntant de nombreuses petites rues et passages couverts avant de nous rendre compte que nous avons faim ! Après une pause grecque (pour le 1er repas typique du pays, on repassera !), nous continuons notre route le long de la rivière et, la fatigue se faisant sentir, nous décidons de rejoindre le jardin botanique en empruntant le tram typique de Melbourne.

Un passage à MelbourneUn passage à Melbourne

Et là, c’est le drame : à peine quelques centaines de mètres à déambuler dans le jardin, nous décidons de nous asseoir pour une « courte sieste », qui au final, durera toute l’après-midi. Après un réveil difficile sur l’herbe à 18h, nous rejoignons tranquillement nos pénates pour un repos bien mérité.

Jour 2

Réveillés aux aurores, nous traînons malgré tout avant de décoller (c’est bon signe, on se cale sur l’heure australienne, non ?). Nous décidons d’entamer cette journée par un autre jardin de Melbourne, le Fitzroy Garden, joli jardin au centre duquel se trouve le cottage des parents de James Cook (entre autre le premier européen à avoir débarqué sur la côte Est de l’Australie), importé de toute pièce depuis l’Angleterre (voir l’article Wikipédia) ! Nous visitons une serre où nous avons pu admirer… des hortensias et des fuchsias (dépaysant !).

Serre du Fitzroy GardenSerre du Fitzroy Garden

Nous poursuivons notre marche citadine en nous dirigeant vers le centre, sans but précis que de passer devant le Parlement. En y arrivant, nous nous rendons compte que des visites gratuites sont organisées toutes les heures. L’agent de sécurité nous annonce qu’il reste deux places pour la session de 13h, coup de chance !

Nous voilà donc au cœur du Parlement de l’état du Victoria. Nous y apprenons que chaque état australien a son propre mode de gouvernement, généralement, comme le Victoria, avec deux chambres : la chambre haute et la chambre basse, modèle copié sur les chambres anglaise. Comme chez nous, les lois sont généralement issues de la chambre basse (leur Assemblée) avant d’être validée par la chambre haute (leur Sénat). Avec une petite différence : elles doivent toutes être ensuite signées par la Reine d’Angleterre (ou son représentant, le Gouverneur). Même si cela n’a que valeur de symbole, on retrouve quelques traces de l’appartenance au Commonwealth.

La Chambre Basse du Parlement du VictoriaLa Chambre Basse du Parlement du Victoria

Après avoir fait le tour des deux chambres (qui totalisent un peu plus de 120 élus), et appris quelques informations sur le système de gouvernement du Victoria, nous quittons le Parlement direction Chinatown, qui est en fait une rue de Melbourne où se trouvent tous les restaurants asiatiques. Nous en profitons pour nous sustenter (toujours rien de typique australien) avant de nous diriger, via le tram qui étend ses rails aussi hors des limites du centre, vers le bord de mer et la plage de St Kilda. Une belle découverte : au lieu de nos chères mouettes, nous avons la surprise d’admirer des perroquets !

Un perroquet sur la plageUn perroquet sur la plage
Quelqu'un a oublié ses vêtements depuis longtemps...Quelqu’un a oublié ses vêtements depuis longtemps…

C’est là que nous terminons notre deuxième journée, avant de rentrer préparer nos bagages pour le départ du lendemain matin, direction le Centre Rouge !

La plage de St KildaLa plage de St Kilda

 

Retour sur les préparatifs

Retour sur les préparatifs

Nous profitons du trajet Melbourne-Alice Springs pour partager avec vous nos préparatifs, bien anticipés mais très intenses sur les derniers jours ! Un conseil, si vous partez aussi pour 6 mois en décidant de rendre votre appartement, prévoyez quelques jours en plus…

Nous avons lancé les préparatifs quelques mois avant le départ avec les outils phares du consultant : la check-list, la to-do list et l’inévitable retro-planning !

Les achats : de quelques mois à deux jours avant le départ

Sur cette base, nous avons arpenté une bonne partie des 24 Vieux Campeurs parisiens pour trouver LE bon sac à dos (sélection de deux Air Contact chez Deuter ; 50+10 L pour Irène, 65+10 L pour Thomas), LA bonne paire de chaussures de randonnée (sélection de modèle Salomon montante), les chaussettes en laine…

Et le produit qui vous a le plus intrigué dans notre mot d’accueil : le sous-vêtement 100 % laine mérinos ! Non, nous n’allons pas porter une culotte en tricot ! Il s’agit au contraire de sous-vêtements très fins, qui ont l’avantage de sécher rapidement et d’être naturellement anti-bactérien / anti-odeur (si vous êtes toujours autant intrigué, allez faire un tour sur  la collection de vêtement Ice Breaker en vente au Vieux Campeur).

Quelques compléments achetés chez Decathlon, histoire de porter du Quechua en Amérique Latine. Nous y avons notamment trouvé notre tente 2 places (2 kg), nos duvets (1 kg) et nos matelas gonflables (550 g), couverture de survie, corde, popote, serviettes.

Quelques minutes voire heures de réflexion sur les tours du cou, bonnet, écharpe, chapeau, gants pour finalement opter pour chapeaux de soleil pour chacun, gants légers, bonne et écharpe pour moi, tour du cou pour Thomas. Pour le reste : maillots de bain, t-shirts, pantalons… et quand même une robe pour moi.

Le contenu du sac d'IrèneLe contenu du sac d’Irène
Le contenu du sac de ThomasLe contenu du sac de Thomas

L’autre source de dépense : l’électronique ! Thomas nous a choisi un petit PC portable de 1 kg pendant que j’achetais objectifs, batteries et cartes mémoires complémentaires pour l’appareil photo. Le passage à l’ère technologique s’est également traduit par l’achat d’une liseuse pour moi… pas facile mais impossible d’emmener une vingtaine de livres avec nous.

L'électronique
L’électronique

Enfin, dernier point de notre check-list mais pas le moindre : les préparatifs médicaux. D’une part, la trousse à pharmacie avec pansements, désinfectant et quelques médicaments de base. D’autre part, les vaccins, là encore source de réflexion, mais nous voilà parés contre les hépatites, la fièvre jaune, la typhoïde et la rage.

preparatifs-vaccins

L’appartement : de quelques semaines à un jour avant le départ

Nous avons décidé de rendre notre appartement pour éviter les désagréments de la sous-location, à savoir : le nécessaire accord du propriétaire, la difficulté de trouver des sous-locataires pour 6 mois – pas moins pour ne pas se retrouver à payer le loyer en cours de route, pas plus pour retrouver notre appartement au retour –  et l’obligation de vider quoiqu’il en soit la moitié de l’appartement, libérer de l’espace et/ou mettre à l’abri les choses importantes.

Nous voilà donc partis dans les préparatifs « administratifs » : résiliation d’internet, résiliation d’EDF, choix du box de stockage (300 €/mois à Paris vs 100 € en banlieue), location de la camionnette pour le déménagement… Bref, des appels pour moi, des formulaires en ligne pour Thomas qui a définitivement plus d’amour pour la technologie.

La mise en carton associée au tri des affaires a débuté environ quinze jours avant le déménagement mais tout s’est accéléré dans les derniers jours.

It’s the final countdooooown !

  • Dernier jour de boulot le jeudi 10 novembre au soir.
  • Derniers cartons et démontage des meubles le vendredi 11 jusqu’à 1h30 du matin.
  • Déménagement le samedi 12 (merci à tous les volontaires qui nous ont aidé pour le démontage de meubles, le déménagement, le gardiennage des plantes et autres objets en tout genre).
  • Nettoyage de l’appart le dimanche 13 jusqu’à 21h.
  • Etat des lieux le lundi 14 ! Ouf !

Avec un décollage le 15 novembre, autant vous dire que quelques jours supplémentaires auraient été les bienvenus !

Pour les deniers jours, nous avons squattés chez Matt & Chloe, partis en voyage de noce, qui nous ont gentiment prêté leur appartement et sont probablement encore en train de faire nos dernières lessives…

Les « au revoir »

6 mois c’est vite passé, mais quand même… alors oui, il y a eu des larmes, de gros câlins, des tonnes de bisous et en plus on a été super gâtés ! Merci pour votre soutien des derniers jours, merci pour les éclats de rire ! Il faut bien le dire, on vous aime et si vous voulez une blague expresse, nous sommes tous les deux sur WhatsApp, Skype, Hangout, Facebook. Vous pouvez même suivre nos pérégrinations sur Instagram (cherchez le compte @blaguespackers ou cliquez sur la rubrique « nos dernières photos » de ce blog).
Alors avec tout cela plus d’excuse pour ne pas se donner des nouvelles régulièrement !

Et pour toute commande de carte postale, n’hésitez pas à nous communiquer votre adresse. Délais de livraison non garantis !

En route !

Dernière photo sur le sol français !Dernière photo sur le sol français !

 

3ème jour dans le centre rouge

3ème jour dans le centre rouge

Nous profitons du wifi gratuit à la fin d’une randonnée autour du Kings Canyon pour un bref article : il fait chaud (c’est monté à 40°C hier), il faut beau (même si on a eu des gouttes de pluie sur la route, en plein milieu du désert !) et les mouches sont au rendez-vous.

Mise à part ça, les paysages sont magnifiques et nous profitons de la (relative) fraîcheur matinale pour faire nos randonnées avant 10h. Ce soir et demain : Uluru !