Fin de la journée du 26 : visite des grottes de marbre
Si vous vous rappelez, très chers lecteurs, je vous avais laissé en plein suspens concernant notre activité du 26 après-midi. C’est le moment de lever le voile !
Nous sommes donc arrivés à Puerto Rio Tranquilo à 13h10. Nous demandons au conducteur quelle est la meilleure agence pour visiter les grottes de marbre : il y en a au moins une quinzaine qui s’alignent le long du lac ! Apparemment, toutes se valent et en tout cas, l’agence avec laquelle il travaille organise un tour à 13h30. Il fait beau, cela nous tente bien. On se précipite pour acheter un paquet de chips en guise de repas de midi et c’est parti pour 1h30 de virée en bateau.
Le lac est d’un beau bleu turquoise, le ciel bleu roi et la roche presque blanche ! C’est magnifique, nous avons vraiment de la chance. Nous découvrons avec ravissement cette succession de roches dentelées, qui ressemblent vraiment à du marbre avec les veines de couleur. Le bateau se faufile dans les cavités pour que nous puissions mieux en profiter. La sortie est un vrai plaisir, peut être légèrement gâché par le nombre de bateaux, mais bon, on ne regrette pas !
De retour en ville, nous récupérons notre gros sac et partons à la recherche d’un camping. Nous nous rendons à celui repéré par Thomas, le camping Bellavista. Il dispose d’une salle commune, non équipée, mais au moins cela fait un endroit où s’installer pour cuisiner et en plus il y a du Wi-Fi !
Une fois la tente montée, nous partons explorer la mini ville pour faire des courses et analyser les offres des excursions au glacier Los Exploradores.
Pour l’analyse des prix, c’est vite fait : les 4 ou 5 agences qui organisent l’excursion proposent la même prestation au même service. Nous choisissons Eco Tour car nous sommes les deux premiers inscrits pour le lendemain, versus 10 participants parfois dans les autres agences. Avec un peu de chance, cela nous fera une excursion privée.
Pour les courses, cela se complique ! Il existe deux petits supermarchés, fermés en ce dimanche après-midi. Nous avisons un vendeur de fruits et légumes, cela sera déjà ça, sachant qu’il nous reste du riz. Nous cherchons néanmoins du pain : 1 boutique, pas de pain, une deuxième, fermée… ah, dans la troisième il y en a !
Comme il est encore tôt, nous décidons d’aller dans le seul bar de la ville, qui fait sa propre bière bien sûr ! Et là, on aperçoit sur la table voisine une assiette qui nous fait rêver : une montagne de frites, de la viande, des oeufs et des oignons ! Nous tentons de nous persuader mutuellement que nous avons déjà fait les courses et que le plat est un peu cher… mais peine perdue, nous craquons sur cette copieuse assiette à partager !
De retour au camping, il est l’heure de se coucher.
Jour 2 : sur le glacier
Une longue journée s’annonce : le réveil sonne à 7h. Heureusement, nous n’avons pas à plier la tente car nous dormons ce soir au même endroit.
Nous sommes à 8h au point de rendez vous : la ville dort encore, le soleil se lève doucement. Deux autres personnes arrivent, puis le guide : nous serons donc un groupe de 4. Le guide distribue les collations pour la journée ainsi que les crampons, guêtres et casque et nous partons dans la navette.
1h15 de route nous sépare du début de la randonnée : les routes sont en assez mauvais état mais notre guide est le Schumacher local ! Nous faisons une halte près d’une cascade et arrivons enfin à bon port.
C’est ensuite parti pour 1h30 de marche d’approche du glacier. Le chemin n’offre pas de difficulté à part quelques rochers à grimper, juste de quoi se réchauffer !
Nous arrivons enfin au bord du glacier qui s’étend sur quelques centaines de kilomètres carrés. C’est beau, même avec les gouttes de pluie qui commencent à tomber. Il est temps d’enfiler les crampons et les guêtres et c’est parti pour 3h30 sur la glace !
Nous nous régalons et savourons les formations glaciaires : cavités, arches,… Le temps passe vite ! En plus, notre groupe étant petit, nous avons le temps d’aller plus loin, jusqu’au lac.
Plein de photos plus tard, nous enlevons les crampons et repartons dans l’autre sens. Nous sommes de retour en ville vers 18h30 et achetons du pain avant de rejoindre le camping sous la pluie.
Cette fois, nous y dînons et trions les photos avant de nous réfugier dans la tente.
Deuxième traversée de la frontière Argentine – Chili
Nous commençons notre longue expédition vers le Chili à 5h45. Pas facile de se réveiller, mais il faut que nous attrapions un des premiers bus locaux pour rejoindre le centre-ville. Avant cela, nous devons récupérer notre linge dans la buanderie et notre nourriture au réfrigérateur.
Nous arrivons vers 6h40 à l’arrêt de bus régional et constatons que la ville est peuplée de jeunes pas encore couchés ! Notre bus arrive à 7h et l’on découvre qu’il part à 7h30 et non 7h45 comme cela était écrit sur notre billet. Heureusement que nous étions en avance !
12 heures de bus plus tard, occupées à dormir et manger du pain préparé par Flor et Natacha (avec juste un œuf chacun car on a oublié le fromage à l’auberge), nous arrivons à Los Antiguos, petite bourgade argentine située au bord du lac Buenos Aires.
Il est un peu tard de tenter le passage de la frontière car même si elle ferme à 22h, il est déjà 20h30 et il y a 5 km de marche à pied pour y arriver. On pourrait tenter le stop mais peu de voitures passent à cette heure.
Nous plantons donc la tente au camping municipal en essayant de trouver un coin tranquille, loin de la lumière et des enceintes des autres résidents, qui profitent de ce samedi soir pour faire la fête. Nous cuisinons notre dîner sur un banc en écoutant un mélange étrange de chants religieux à notre droite et heavy metal espagnol à gauche.
Il est temps d’aller au lit !
Jour 2 : rencontres heureuses
Rebelote : debouts à 5h45, rangement de la tente éclairés par nos frontales, petit déjeuner rapide (mais heureusement il reste du Nutella) et nous voilà prêts pour parcourir les 5 km qui nous séparent de la frontière. La balade n’est pas désagréable même s’il fait frais et que nous sommes bien chargés. Le jour se lève doucement colorant les montagnes de rose et de orange.
Nous arrivons au poste frontière à 7h30, sachant qu’il n’ouvre qu’à 8h. Et là, surprise ! Nous tombons nez à nez avec un couple de français qui logeait dans la même auberge que nous à Valparaiso ! Cela fait plaisir de voir des têtes connues et c’est marrant de se croiser dans ces circonstances.
Comme nous sommes les premiers, nous passons très vite les contrôles argentins. Nous espérons faire du stop au moins jusqu’à la frontière chilienne, distante de 6 km mais les marcheurs sont nombreux et les rares automobilistes ne peuvent pas tous nous prendre. Thomas et moi partons donc vaillamment le sac sur le dos en faisant du stop quand une voiture passe. A la réflexion, il aurait probablement mieux fallu rester sur place mais bon, nous sommes lancés.
Après 2 km, une navette qui vient du Chili s’arrête à notre hauteur et propose de nous emmener, moyennant finance bien sûr. Nous acceptons car cela nous permettrait d’attendre la ville frontière chilienne, Chile Chico, à temps pour avoir le bus qui mène à Puerto Rio Tranquilo, notre but de la journée. Nous voilà donc dans la navette alors que normalement il n’y a plus de transports en commun entre les deux frontières.
Les contrôles à la frontière chilienne se passent également sans encombre et nous arrivons à Chile Chico vers 9h. Entre temps, notre chauffeur nous dit qu’il connait le conducteur de la navette qui va à Puerto Rio Tranquilo et qui part à 10h. Il annonce le prix, mais Thomas avait repéré moins cher sur internet (heureusement qu’il passe des heures à rechercher les meilleures options ! Ça l’occupe pendant que je trie les photos et sélectionne les meilleures pour le blog). Bref, nous disons au chauffeur que c’est trop cher et il nous conduit à une agence qui gère des tours organisés. C’est quand même 3000 pesos chiliens (4,5 €) de moins par personne !
Nous voilà donc dans la navette avec 3 autres passages dont un japonais qui ne parle ni espagnol, ni anglais ! On se demande comment il arrive à se débrouiller mais bien sûr impossible de lui poser la question car nous ne parlons pas japonais. Cela doit être une aventure intense pour lui. La route est magnifique, nous longeons lacs et rivières (du Connemaraaaa – Michel Sardou) ainsi que de belles montagnes. Le chauffeur fait même 3 arrêts photo dont vous allez pouvoir en profiter aussi !
Nous contournons ainsi le lac Buenos Aires qui a changé de nom lors de notre entrée au Chili, puisqu’ici il s’appelle lac General Carrera. 3h30 plus tard nous arrivons à Puerto Rio Tranquilo et il fait super beau ! Il est 13h10, qu’allons-nous faire du reste de la journée ? Déjeuner, trouver un hôtel, partir en rando ?
Suite du récit de nos aventures à San Carlos de Bariloche…
Jour 5 : randonnée
Allez, aujourd’hui on sort ! Réveil à 8h pour attraper le bus à 9h30. Il n’y en a qu’un par heure, il ne faut pas le rater. En route donc, direction le cerro Catedral. D’après Chino, la randonnée prend 5 heures aller/retour. D’après nos précédentes informations, plutôt 6 heures. En tout cas il fait beau et nous sommes contents de prendre l’air.
Comme toute balade en montagne, on commence par grimper ! Une heure, deux heures, la vue commence à être pas mal. On en profite pour faire quelques photos au soleil.
Il reste ensuite une belle portion bien pentue que nous gravissons un peu péniblement mais nous atteignons le sommet en 3 heures. J’en ai profité pour faire une petite blague : “Tu crois qu’il y a la clim au refuge?” “non je ne pense pas pourquoi?” me demande Thomas. “Parce qu’il y fait “frey” !!” (c’est le nom du refuge que nous devons atteindre). Je suis sûre que vous avez ri derrière votre PC !
En tout cas, nous parvenons enfin au refuge en question et c’est superbe ! Le lac est entouré par des pics dont certains font la joie des grimpeurs, c’est d’ailleurs là que nos colocataires australiens comptent aller.
Nous pique-niquons et décidons de pousser un peu plus loin, vers un deuxième lac. Et là, nous croisons un animal terrible, noir, qui s’approche à grands pas élastiques sur ses quatre pattes de velour : un chat ! Pas du tout sauvage, il nous suit sur quelques mètres et nous quitte quand la montée se raidit significativement.
45 minutes plus tard, nous arrivons près du deuxième lac, moins impressionnant mais désert. Nous restons au calme avant de redescendre. Le chat est là et fait la route avec nous jusqu’au refuge.
Nous continuons, sans lui, et rejoignons l’arrêt de bus où l’on tombe sur les américains et la canadienne de l’auberge. Une autre montréalaise attend aussi le bus : les échanges ont lieu en français mais avec un bon accent ! Au moment de monter dans le bus, c’est un peu le bazar car aucun de nous n’a suffisamment de crédit sur sa carte de bus, le chauffeur ne prend pas d’argent et il n’y a pas de machines pour recharger les cartes dans le coin. Nous devons donc demander aux autres passagers s’ils acceptent de badger pour nous et les remboursons. Pas très pratique.
Au retour, on tente de recharger la carte dans la petite épicerie en face de l’auberge. C’est le seul lieu où c’est possible à 10 km à la ronde mais l’appareil est en rade… Nous y retournerons plus tard.
Avec tout ça, un bon repas et un bon repos pour clore la journée.
Jour 6 : rien
La météo n’est pas terrible pour aujourd’hui, nous décidons de repousser notre randonnée sur deux jours. Nous prolongeons donc notre séjour à l’auberge jusqu’à samedi !
Ce matin, nous allons en ville pour acheter notre billet de bus Bariloche-Los Antiguos. Thomas avait voulu le faire en ligne mais il fallait imprimer un formulaire puis le scanner. Comme il y a une agence à Bariloche on se dit que cela sera plus simple. Mauvaise surprise, c’est 300 pesos argentins (18€) plus cher par billet que ce que l’on nous avait dit par mail. On s’interroge mais la dame de l’agence est formelle, notre correspondant s’est trompé. On repart donc à la recherche du wifi pour envoyer un mail de confirmation du prix à ce correspondant en question et en attendant la réponse, nous nous promenons un peu en ville.
Nous passons devant le restaurant à fondue et entrons pour réserver pour le jeudi soir mais ils ne prennent pas les réservations. Nous demandons alors à quelle heure il vaut mieux arriver. Réponse : vers 21h30. On se regarde en se disant que c’est certainement le deuxième service mais cela nous va bien. Et là, la serveuse rajoute “après 21h30, les gens arrivent donc c’est plus difficile d’avoir de la place”. Ahhhh ok ! Décidément, nous ne sommes pas encore habitués aux habitudes latines.
Entre temps, nous recevons confirmation pour le bus : si nous faisons tout par mail et sans repasser par l’agence, nous économisons 600 pesos. Ça sent un peu les magouilles internes mais comme on y gagne, cela nous va !
De retour à l’auberge, nous patientons un peu avant le barbecue d’anniversaire de notre hôte, auquel nous sommes conviés. C’est l’occasion de manger de la bonne viande au soleil dans le jardin et de discuter avec Flor et Natacha !
L’après midi passe en douceur et pour finir cette dure journée nous passons 1 heure à bouquiner sur la plage. Cela fait du bien de ne rien faire de temps en temps. Nous préparons nos sacs pour le lendemain car nous partons pour deux jours de rando.
Jour 7 : randonnée
Les sacs prêts et un petit-déjeuner copieux à base de Dulce de Leche, nous nous posons devant l’arrêt de bus pour celui de 10h30. Le bus ne passe que toutes les deux heures à cet endroit et nous ne voulons pas le rater. Et mince, je m’aperçois que l’on a oublié l’appareil photo à l’auberge ! Thomas y court et forcément le bus passe. Je fais des grands gestes mais le bus ne s’arrête pas. Thomas fait de même en arrivant à grandes foulées mais sans succès : quand le bus est plein, il ne s’arrête pas !
Nous faisons du stop et sommes pris par un jeune couple dans une vieille voiture. Ils nous déposent à l’embranchement entre la route principale et la route qui nous intéresse vers la Colonia Suiza. Là, plusieurs personnes font du stop près de l’arrêt de bus. Nous avançons de quelques mètres et faisons de même, avec succès. Une jeune maman s’arrête avec deux enfants dans la voiture : un bébé dans son siège et une petite fille de 5 ans. Un peu choquant quand même : ni la mère, ni les enfants ne sont attachés ! La gamine se déplace librement dans la voiture à l’arrière et le siège du bébé n’est pas attaché, la mère le tient dans les virages… cela dit, la sécurité routière ne semble pas être le fort des argentins, quasiment personne ne porte de ceinture et nous avions aperçu une fois un père avec son gamin de 2 ou 3 ans sur les genoux, au volant. Nous arrivons malgré tout sans encombres à la Colonia Suiza.
C’est parti pour deux jours dans la nature autour du Cerro Negro. La première partie de l’excursion est facile, dans les bois le long de la rivière.
La deuxième partie est un peu plus physique mais encore agréable avec le soleil qui réchauffe les lieux. Après 3 heures, quand même, nous pique-niquons près de l’eau avant d’entreprendre la dernière partie, c’est à dire 1h30 de randonnée sur une belle montée ! Ça grimpe, les sacs pèsent, ça grimpe encore et c’est raide mais le sommet se dessine. Nous arrivons au refuge Italia, fatigués mais enthousiasmés par la vue ! Le lac est assez grand, les montagnes bien découpées et il y a peu de monde sur les lieux.
Nous installons la tente sous les arbres à l’abri du vent et allons bouquiner au soleil.
Le grand air, ça creuse ! Nous réchauffons le Chili con carne préparé la veille à l’auberge puis filons nous coucher sous le ciel étoilé.
Jour 8 : randonnée
Réveil en douceur, tout est calme autour de nous et le soleil brille. Comme nous avons toute la journée devant nous, nous décidons de profiter du calme des lieux pour lire jusqu’à 13h.
La descente vers Colonia Suiza est rapide : 3 heures de marche et 30 minutes de pique-nique plus tard nous sommes de retour au début de la randonnée.
Il nous reste 45 minutes avant le bus et comme de par hasard, l’arrêt de bus est pile en face d’une brasserie. Une bière artisanale de plus à notre actif, mais pas terrible.
Avant que le bus n’arrive nous nous mettons dans la file, qui grossit à vu d’oeil, normal avec seulement 1 bus à 14h30 et l’autre à 17h45 !
De retour à l’auberge, nous prenons une douche bien méritée et bavardons un peu avant d’aller en ville au restaurant de fondue pour y faire un bon repas bien copieux !
Jour 9 : dernière excursion
Voilà, c’est – déjà ? Finalement ? – notre dernier jour à l’auberge ! Nous passons la matinée à faire des lessives et à ranger nos sacs.
Puis nous sommes partis pour une dernière balade sur un cerro, le cerro Otto. Lui aussi peut s’atteindre en téléphérique et en funiculaire mais en grands sportifs que nous sommes (devenus), nous partons à pied. Le chemin passe d’abord par des résidences assez luxueuses puis par une ruelle en terre que j’ai bien eu du mal à parcourir : chaque propriété possédait un chien plus ou moins agressif qui se jetait sur, voire par dessus, les grillages. Brrr… sacrée épreuve pour mes petits nerfs. Pourtant, au Chili comme en Argentine il y a des chiens errants partout. Ils n’aboient pas et restent calmes donc ça allait, mais là, 15 chiens déchaînés c’était beaucoup ! Bref, mon protecteur était là, nous avons franchi sans autre désagrément ce terrible obstacle. La suite du parcours est hyper raide : elle passe sous le téléphérique et par 26 degrés, c’est un bon challenge. Nous mettons 1h à grimper sur un sol poussiéreux où nos pieds peinent parfois à trouver une prise ferme. En haut, heureusement la vue est belle, mais peut être moins que du Cerro Campanario. Nous y croisons un danois qui nous a vu du téléphérique et qui visiblement tenait beaucoup à palper les abdo de Thomas et à savoir si on avait perdu du poids pendant notre périple !
Sur cette rencontre particulière, nous redescendons, toujours à pied, mais cette fois-ci sans passer par les résidences pour éviter les chiens. Nous arrivons tout poussiéreux mais heureux à l’auberge.
Natacha et Flor tiennent absolument à nous préparer des pizzas maison pour notre dernier repas ! Quelques courses plus tard, les cuisinières s’activent, l’espagnol aussi pour élaborer une tortilla, le groupe s’agrandit peu à peu ! Pour gagner un peu de temps, les filles cuisent d’abord la pâte à pizza puis c’est parti ! Les pizzas défilent, toutes excellentes : à la crème et oignons, à la viande, au fromage et herbes, au fromage et tomates… La tortilla est elle aussi très bonne et nous passons tous un excellent moment à discuter, jouer et manger jusqu’à 1h30 du matin ! Un beau souvenir de notre super séjour ici !
Demain sera une longue journée mais nous finissons celle-ci avec un léger pincement au cœur et l’espérance de se recroiser un jour pourquoi pas…
Rappelez-vous, j’ai fini le récit précédent dans le bus allant de Valparaiso à Osorno. Nous y arrivons vers 8h30 et espérons pouvoir enchaîner sur le bus vers Bariloche. Nous faisons le tour de la gare pour comparer les prix mais seule une compagnie a de la place pour ce jour. Le comptoir n’est pas ouvert mais nous ne sommes pas les premiers… Thomas se connecte sur leur site internet et réserve deux places mais nous n’arrivons pas à payer en ligne. Nous avions de la data car j’ai dû racheter un téléphone à Santiago et qu’il était fourni avec carte SIM chilienne et data. Grâce à cette petite entourloupe, nous bloquons les deux derniers sièges du bus : lorsque le guichet s’ouvre, les personnes présentes avant nous ne peuvent acheter que des billets pour le bus de 16h30. C’est notre tour, Thomas annule sa transaction en ligne, et ho ! Il reste deux places pour le bus de 9h30, quelle chance !
Nous revoilà dans le bus pour quelques heures, cette fois-ci loin des toilettes. Nous nous endormons rapidement d’autant qu’il pleut, du coup on ne peut même pas profiter du paysage censé être magnifique car nous longeons un grand lac.
Les 5 heures de trajet se passent sans encombre. Nous arrivons au terminal de bus de Bariloche où nous attendons le bus de ville pour rejoindre notre auberge, l’Hostel La Casona. Nous réservons pour deux nuits, soit jusqu’à samedi matin.
Jour 2 : rien
La météo est comme prévue : pluvieuse. Une excellente raison pour ne rien faire à part trier les photos, rédiger nos articles sur la Nouvelle-Zélande et manger !
Nous sortons néanmoins vers 16h30 pour visiter le centre-ville de cette bourgade aux airs de stations de ski suisse avec ses restaurants à fondue et ses boutiques de chocolat tous les 3 mètres ! Nous rentrons dans certaines mais sommes déçus de constater que les chocolats proposés sont chers et ne contiennent pas de vrai chocolat… par contre nous repérons un resto à fondue que nous gardons en tête pour un prochain soir. Nous craquons également dans une épicerie fine qui vend des fromages, de la charcuterie et surtout… du saucisson !
Il est 18h mais les bars sont fermés. Nous décidons d’aller a l’une des brasseries assez loin du centre et attendons patiemment un bus, en vain. Au bout de 40 minutes, nous décidons de faire du stop, d’autant qu’il pleut et cela fonctionne très vite. Après un verre de bière locale mais peu convaincante à la brasserie Blest, nous décidons de rentrer. On retente le stop car il pleut toujours et une voiture s’arrête presque tout de suite ! Ouf !
Un bon dîner et on va se coucher après cette journée très peu productive.
Jour 3 : randonnées au soleil
Nous décidons de prolonger notre séjour jusqu’à mercredi soir pour pouvoir randonner dans les environs. Mais devons changer de chambre : une grosse soirée est prévue ce soir et la chambre sera utilisée. Nous dormirons donc dans un studio aménagé avec deux argentines : Flor et Natacha. C’est pour nous une excellente occasion de s’entraîner à saisir l’accent ! Les chiliens ne prononçaient pas les “s” en fin de mot et ici, les “ll” et les “y” se prononcent “ch”. Cela donne “me chamo Irène, voy a la placha con señor Vicharen”.
Bref, je divague. Il fait beau, nous prenons le bus jusqu’au pied du Cerro Campanario pour notre première balade. Ce mont culmine à 1052 mètres, depuis le lac situé à a 800m au dessus du niveau de la mer, cela fait 20 minutes de montée assez facile. Pour ceux qui préfèrent, il est possible de prendre un téléphérique mais la région est très touristique et cela a un coût (200 pesos argentins soit 12 euros par personne). Au sommet, une vue extraordinaire sur les lacs et montagnes alentours !
Nous y pique-niquons et redescendons pour continuer en bus vers Puerto Pañuelo. Là, nous entamons notre deuxième balade : nous prévoyons une boucle de 15 km majoritairement dans les bois. Cela commence plutôt bien car nous voyons zorro ! Si, si ! Ah pardon, en français c’est un renard.
La suite est très sympa et offre de beaux points de vue sur le lac. Les chemins sont faciles et le dénivelé faible.
Bien sûr, la forêt est également fleurie !
Au retour, nous faisons des courses et dînons, car notre hôte, Chino, nous informe que la soirée ne commencera pas avant 22 ou 23h. En effet, à 22h, seule une poignée d’invités est là. Nous savourons des empañadas maison ainsi que la bière du patron, tout en discutant avec Chino, Flor, Natacha et Javier, un autre pensionnaire venu du Mexique. A minuit, les gens arrivent enfin ! Thomas et moi nous couchons vers 2h mais nous apprendrons le lendemain que la soirée a continué en ville et que les gens ne sont rentrés qu’à 7h du matin !
Jour 4 : rien
Nous émergeons vers 10h30. Tout le monde dort encore profondément. La pluie est de retour… nous restons dans l’auberge sauf une petite heure pour faire les courses.
Comme il n’y a que cela à dire sur cette journée j’en profite pour dresser les rapides portraits des personnes qui nous entourent.
Chino, le gérant de l’auberge. Il est de Buenos Aires et loue cette maison depuis 1 an et demi. La maison est grande et fut inhabitée les 8 années précédentes, ce qui explique son côté un peu vieillot. Normalement, il peut accueillir 12 personnes, mais il y a 4 places complémentaires dans le studio et deux autres dans une caravane. Bref, cela peut faire du monde !
Au début du séjour, il est aidé par deux bénévoles, elles aussi de Buenos Aires : Ona et Lucia, qui rentreront au bercail, fin de saison oblige, pendant notre séjour.
Deux autres acteurs clés : Natacha et Flor installées depuis un mois. Elles sont architectes mais faute de trouver du travail, elles ont décidé de passer l’été à Bariloche. Pour se faire un peu d’argent, elles vendent des gâteaux et du pain maison sur la plage. Nous aurons l’occasion de goûter le pain en fin de séjour, il est délicieux, nature comme garnis aux oignons.
Un pensionnaire pour seulement 2 nuits, mais marquant : Javier, mexicain de 24 ans qui voyage sur les traces de sa copine. Elle est partie voilà quelques semaines pour visiter l’Argentine et le Chili avec des amis. Il a décidé de passer dans certains lieux après elle et de lui faire la surprise de la retrouver à Santiago pour la demander en mariage ! Le voilà donc sur les routes, enchaînant avions et bus pour prendre des photos sur ses pas ! Un sacré challenge, mais récompensé car depuis, elle a dit oui.
Nous avons aussi bien discuté avec un couple de tasmaniens, animés par la passion de l’escalade. Ils consacrent leurs vacances à voyager de part le monde sur les sites d’escalade les plus courus. Cette fois, ils prévoient de passer 4 semaines dans les environs de Bariloche. En général, ils campent sur place et emmènent un maximum de nourriture. Lorsqu’ils sont à court, ils redescendent en ville faire le plein, prendre une douche et remontent !
Nous avons aussi rencontré, un groupe d’américains de passage après un mariage dans la région, une québécoise et un américain voyageant en combi avec un chien aux airs de Milou, un américain qui ne voulait parler qu’espagnol et buvait du mate toute la journée, comme un vrai argentin, un italien qui ne savait pas faire des pizzas, une australienne sur les routes pour deux mois, un espagnol… bref, une belle troupe avec qui nous avons passé de bons moments ! A certains moments, nous alternions donc le français, l’espagnol et l’anglais. Une sacrée gymnastique !
Un peu d’histoire chilienne avant de raconter notre vie
1520 : Magellan débarque
1541 : création de Santiago par Pedro de Valdivia
Guerre contre les Mapuches
1683 : abolition de l’esclavage
1810 : début des revendications pour l’indépendance du Chili
1814 : création de l’armée des Andes, alliant chiliens et argentins
1817 : libération du Chili
1818 : déclaration d’indépendance du Chili, Bernardo O’Higgins devient Commandeur Suprême
1879-1884 : guerre du Pacifique opposant le Chili à la Bolivie et au Pérou, alliés
1883 : victoire du Chili, la Bolivie perd son accès à la mer. En parallèle, le Chili cède une partie de la Patagonie à l’Argentine
1888 : intégration de l’île de Pâques
1973 : coup d’état de Pinochet et dictature jusqu’en 1990, suite au plébiscite de 1988
1989 : élection présidentielle
Jour 1 : repos et immersion dans cette ville bohème
La nuit fut un peu agitée à cause des nombreux bruits de rue dus aux chiens et aux bars environnant, mais nous avons apprécié d’être dans une vraie chambre et non pas sur un bout de mini clic-clac.
Nous restons à l’auberge jusqu’à 14h car le ciel est couvert et les nuages nous fournissent une bonne excuse pour rester tranquilles et discuter avec les autres locataires. Nous apprendrons que Valparaiso est toujours nuageuse le matin mais que cela se découvre vers 14h. Cela s’est avéré exact lors de notre séjour.
Nous sortons donc avec le soleil pour explorer notre cerro, colline, le cerro Concepción. Pour Thomas c’est une immersion forte dans le monde hyper coloré, bruyant et animé de Valpo, ville bohème qui a captivé de nombreux marins depuis des dizaines d’années tant pour l’aspect festif que pour le charme des habitantes. Pour moi, les souvenirs reviennent petit à petit mais dans ce dédale de rues, j’aurais été bien en peine de situer chaque graffiti !
Les couleurs de la ville sont dues aux maisons colorées et recouvertes de graffiti : certains auteurs de ces oeuvres ont d’ailleurs une renommée internationale et vous pouvez voir leurs fresques de street art même à Paris.
Une empañadas plus tard, nous nous aventurons dans les ruelles du cerro Alegre, bien plus touristique, avec des restaurants plus luxueux, voire même chers même pour Paris, et des maisons plus grandes et mieux entretenues.
Nous continuons toujours plus au sud vers la place Sotomayor où trônent l’édifice de l’Armada (la Marine chilienne), puis nous descendons vers le petit port, très animé avant de rejoindre le cerro Artillería pour nous balader dans le Paseo 21 de Mayo. Le quartier est agréable et comme il fait toujours beau, nous ne sommes pas pressés et profitons des lieux.
Nous rentrons néanmoins à l’auberge pour manger et passons la soirée, une très longue soirée, à tenter d’organiser la suite de notre séjour ! Premier point : nous voulons faire la randonnée du W à Torres del Paine en Patagonie chilienne mais, depuis cette année, il faut réserver les campings et nous ne le savions pas. Première déception donc, il ne semble pas y avoir de place avant mi-mars. Que faire d’ici là ?
Deuxième point : la météo. Pour les prochains jours en Patagonie, il n’est prévu que de la pluie ! Cela ne sert donc à rien d’aller sur l’île Chiloé par exemple, ni de prendre le ferry de Puerto Montt à Puerto Natales.
Troisième point : les transports ! Une grosse grosse galère en Patagonie… certains bus ne passent qu’une à deux fois par semaine et bien sûr si l’on veut juste continuer plus loin, cela ne correspond pas aux prochains bus… on a donc un risque de passer presque une semaine au milieu de nulle part uniquement parce que cela ne se goupille pas bien. C’est un vrai casse-tête et on y laisse quelques cheveux.
On se couche vers 2h du matin en conservant malgré tout deux hypothèses pour la suite : l’île Chiloé au Chili ou Bariloche en Argentine. Dans tous les cas, nous visons d’être à Torres del Paine mi mars.
Jour 2 : suite du tour de la ville
Nous sommes un peu plus efficaces que la veille et parvenons à quitter l’auberge vers 12h30, non sans avoir rangé nos sacs car nous changeons de chambre pour la dernière nuit en espérant être moins exposés aux bruits de la rue.
Nous retournons au Cerro Alegre car il nous restait quelques coins à explorer. Nous continuons en grimpant en haut du Cerro Miraflores, passons devant l’ancienne prison réhabilitée en jardin et centre culturel, pour arriver au Cerro Bellavista. Ce quartier possède deux attractions principales : la maison-musée de Pablo Neruda, célèbre poète chilien et le musée à ciel ouvert, une zone où se concentre des oeuvres de street art.
Nous ne visitons pas la maison, mais passons un bon quart d’heure dans le jardin. Je l’avais déjà visité en 2014 et cela ne tente pas trop Thomas.
Nos pieds nous portent jusqu’au musée à ciel ouvert mais en fait, comme toute la ville possède des fresques, cela reste dans l’ambiance !
Avant de continuer vers la mer, nous profitons du fait d’être dans un quartier plus populaire pour déjeuner. Nous nous installons dans un petit troquet où deux tables se battent en duel et un comptoir fait le tour de la salle. Nous sommes les seuls touristes présents mais pour nous mettre à l’aise, le patron tend le journal du jour à Thomas en attendant nos plats. Notre plat, un combo poulet/riz/salade, est consistant. Outre son coût réduit, il aura eu le mérite de nous nourrir pour la journée, et de changer des empeñadas.
Repus, nous passons par le marché puis descendons vers la mer et la longeons en direction de Vina del Mar, la ville qui jouxte Valparaiso. Nous passons devant une plage bondée et le port de pêche où s’alignent des dizaines de petits bateaux aussi colorés que la ville !
De retour en centre ville, nous décidons d’aller boire un verre dans le cerro Alegre mais… nous sommes le 14 février et c’est impossible d’avoir une table sans avoir réservé ! Nous constatons bien vite que c’est le cas dans tous les lieux où l’on peut manger, même les bars. Nous décidons alors de faire quelques courses pour manger à l’auberge et avisons une petite épicerie, tenue par un grand-père un peu sourd même avec ses sonotones ! Nous parvenons néanmoins à acheter 4 oeufs, qu’il emballe avec grand soin dans du papier journal, et deux petits pains, un peu sec.
Nous partons le sourire aux lèvres et atterrissons dans un petit bar à bière près de chez nous, complètement vide. Là nous testons une bière locale avant de rentrer manger.
Nous ressortons vers 22h pour profiter de la vie nocturne pour cette dernière soirée à Valparaiso. Notre quartier étant l’équivalent de la rue Mouffetard à Paris, nous nous contentons de descendre de quelques mètres pour ce deuxième verre. La bière n’est pas convaincante, nous changeons de lieu et parvenons à un bar parfait pour nous : choix de bières artisanales et musique hard rock/metal. Les tables poissent un peu évidemment mais ça nous rappelle notre petit bar parisien, le Troll Café. L’heure tourne et nous regagnons nos lits vers 2h.
Jour 3 : dernier jour
Nous émergeons vers 11h : la chambre est super calme ! Nous empaquetons nos affaires et partons en direction du musée de la Marine, bien noté dans les guides. Néanmoins, la moitié des salles est en travaux et l’autre assez peu intéressante car très mal organisée.
On se balade doucement dans les rues pour rentrer en testant de nouveaux passages et faisons des courses en prévision de notre nuit dans le bus.
Il est l’heure de rejoindre le terminal de bus : départ prévu à 18h pour Osorno. C’est parti pour 14h de trajet. Notre objectif est finalement de rejoindre Bariloche pour y passer deux ou trois jours. A la grande joie de Thomas, le septième épisode de Star Wars est projeté ! La suite de la nuit se passe à peu près sans encombre mais nous sommes tout à côté des toilettes et bénéficions donc des relents et des aller-retours des autres passagers. Cela dit, le bus est assez neuf et tout se passe bien.
Pour savoir combien de temps nous resterons à Bariloche, il faudra attendre le prochain récit !
Notre séjour sur le continent américain débute en fait le 10 février au soir, à notre arrivée à l’aéroport.
Nous sommes hébergés par la belle-soeur d’une amie d’Irène qui habite en colocation proche du centre. Pour nous y rendre, nous prenons le bus depuis l’aéroport qui nous dépose à une station de métro. Petit soucis : il est 23h15, les guichets de la station sont fermés depuis 23h, et la machine refuse de nous distribuer des cartes de transport… Nous entendons les métros passer et savons que le dernier métro est proche. Sans solution immédiate autre que le taxi, nous tentons notre chance auprès de l’agent de sécurité qui regarde les horaires sur son téléphone et nous ouvre la porte pour passer sans payer en nous disant de nous dépêcher d’attraper le prochain métro pour avoir notre changement. Comme à l’île de Pâques, nous sommes très bien accueillis et aidés par la population locale. Nous arrivons sans encombre chez Maria Jose (la belle-soeur) et Faviola (la coloc). Et passons le reste de la soirée à discuter avec elles deux et un ami avant de tomber de fatigue dans le canapé.
Jour 1 : découverte des collines de la ville
Nous nous levons à l’horaire locale, c’est-à-dire tard. Après un passage au supermarché pour acheter de l’eau, il fait 30°C déjà, nous nous mettons en route vers le centre.
Nous atteignons la place d’armes, récupérons une carte à l’office du tourisme où on nous explique les différents quartiers à voir puis nous partons en quête d’un téléphone neuf pour Irène. Nous trouvons une boutique Samsung qui semble être la seule à vendre des téléphones débloqués. Cet achat effectué, ce sont nos estomacs qui crient famine et nous nous posons en terrasse dans une petite rue non touristique, donc moins chère, et grignotons des empeñadas.
Ça y est ! Nous sommes enfin prêts à découvrir la ville de long en large. Nous commençons par une balade sur le cerro Santa Lucia, une colline au centre de la ville où a été fondée la ville de Santiago en 1541, par Pedro de Valdivia. Aménagée en promenade, nous grimpons jusqu’au sommet du fort pour un point de vue sur le quartier puis cherchons une sortie du parc, la moitié des grilles étant fermées.
Nous poursuivons notre visite par le quartier de Lastarria, deux rues piétonnes où se retrouvaient les artistes.
Nous décidons de traverser la rivière Mapocho, pour nous mener au nord et au cerro San Cristobal. Nous l’atteignons en traversant le quartier de Bellavista, où se situe notamment la maison de Pablo Neruda, avant d’arriver enfin dans un parc d’où part un funiculaire vers le sommet. Nous choisissons bien sûr la solution de facilité et faisons l’ascension à pied. Le parcours n’étant pas fléché (ou plutôt, n’ayant pas vu les panneaux), nous suivons le GPS et remontons sur une pente assez raide, normalement destinée aux VTT…
Au sommet, il y a foule en ce samedi après-midi, tout le Chili semble s’être donné rendez-vous pour grimper jusqu’à la statue de la vierge. Nous y passons, nous passons quelque minutes dans une chapelle fraîche (il fait 32°C dehors) et nous mettons en quête d’un chemin plus facile pour la descente.
Celui-ci n’est pas mieux fléché mais le GPS aidant, nous finissons par le trouver derrière une zone en chantier. La suite est, elle, facile à suivre car bien tracée.
Arrivés en bas, nous sommes de nouveau dans le quartier de Bellavista que l’on nous avait conseillé pour prendre un verre. N’ayant pas eu de nouvelle de Fanny, l’amie d’Irène, et comme un bar à bière artisanales locales se profile devant nous, nous nous y installons pour grignoter et goûter les spécialités houblonnées chiliennes.
Vers 20h, nous décidons de retourner à l’appart car nous avons finalement rendez-vous à 22h pour manger avec Fanny. Nous la retrouvons dans un bar près de l’appartement et, rythme chilien oblige, ne nous couchons qu’au milieu de la nuit, vers 3h du matin.
Jour 2 : un petit tour et puis s’en vont
Comme la veille, notre réveil est tardif et nous nous mettons en route vers le centre à 11h. Nous nous baladons sans but précis : il fait chaud mais nous ne sommes pas vraiment motivés pour aller nous enfermer dans un musée.
Ainsi, nous passons devant le palais présidentiel, le palais de justice et différents autres bâtiments d’état avant de tomber à nouveau sur la place d’armes où nous avions manqué la veille la cathédrale, dans laquelle nous entrons quelques minutes avant sa fermeture.
Nous traînons un peu sur la place d’armes à la recherche d’un endroit où manger, mais l’alignement de cafétérias proposent toutes les mêmes plats (bœuf ou poulet accompagné de frites). Nous sommes à la recherche de quelque chose de moins gras, mais aucun restaurant proposant de la verdure à des prix décents ne se profile. Finalement, nous nous rabattons sur un restaurant conseillé la veille par la personne de l’office du tourisme et qui visiblement est également mentionné dans le routard. Ce midi, c’est salade !
Nous décidons ensuite de retourner à l’appartement, ranger nos affaires et préparer la suite de notre voyage. Il y a un bus toutes les dix minutes pour Valparaiso donc nous ne nous inquiétons pas et, après avoir réserver une première nuit dans une auberge, nous prenons le métro (en payant notre billet cette fois) direction la gare de bus. En effet, arrivés à 18h, nous obtenons une place sans soucis dans le bus de 18h10. C’est parti pour de nouvelles aventures !