Valparaiso aux milles couleurs

Valparaiso aux milles couleurs

Du 13 au 15 février

Un peu d’histoire chilienne avant de raconter notre vie

  • 1520 : Magellan débarque
  • 1541 : création de Santiago par Pedro de Valdivia
  • Guerre contre les Mapuches
  • 1683 : abolition de l’esclavage
  • 1810 : début des revendications pour l’indépendance du Chili
  • 1814 : création de l’armée des Andes, alliant chiliens et argentins
  • 1817 : libération du Chili
  • 1818 : déclaration d’indépendance du Chili, Bernardo O’Higgins devient Commandeur Suprême
  • 1879-1884 : guerre du Pacifique opposant le Chili à la Bolivie et au Pérou, alliés
  • 1883 : victoire du Chili, la Bolivie perd son accès à la mer. En parallèle, le Chili cède une partie de la Patagonie à l’Argentine
  • 1888 : intégration de l’île de Pâques
  • 1973 : coup d’état de Pinochet et dictature jusqu’en 1990, suite au plébiscite de 1988
  • 1989 : élection présidentielle

Jour 1 : repos et immersion dans cette ville bohème

La nuit fut un peu agitée à cause des nombreux bruits de rue dus aux chiens et aux bars environnant, mais nous avons apprécié d’être dans une vraie chambre et non pas sur un bout de mini clic-clac.

Nous restons à l’auberge jusqu’à 14h car le ciel est couvert et les nuages nous fournissent une bonne excuse pour rester tranquilles et discuter avec les autres locataires. Nous apprendrons que Valparaiso est toujours nuageuse le matin mais que cela se découvre vers 14h. Cela s’est avéré exact lors de notre séjour.

Devant notre aubergeDevant notre auberge
Une des ruelles derrière l'aubergeUne des ruelles derrière l’auberge

Nous sortons donc avec le soleil pour explorer notre cerro, colline, le cerro Concepción. Pour Thomas c’est une immersion forte dans le monde hyper coloré, bruyant et animé de Valpo, ville bohème qui a captivé de nombreux marins depuis des dizaines d’années tant pour l’aspect festif que pour le charme des habitantes. Pour moi, les souvenirs reviennent petit à petit mais dans ce dédale de rues, j’aurais été bien en peine de situer chaque graffiti !

Les couleurs de la ville sont dues aux maisons colorées et recouvertes de graffiti : certains auteurs de ces oeuvres ont d’ailleurs une renommée internationale et vous pouvez voir leurs fresques de street art même à Paris.

Quelques oiseaux Quelques oiseaux
La ville peinteLa ville peinte
Visages sur les murs de la villeVisages sur les murs de la ville
Quelques graffitisQuelques graffitis

Une empañadas plus tard, nous nous aventurons dans les ruelles du cerro Alegre, bien plus touristique, avec des restaurants plus luxueux, voire même chers même pour Paris, et des maisons plus grandes et mieux entretenues.

Mon modèle préféré devant le cerro ConcepcionMon modèle préféré devant le cerro Concepcion
Toujours le même modèleToujours le même modèle
Une des maisons élégantesUne des maisons élégantes
Autre maisonAutre maison
BoutiqueBoutique
Surplomb sur le port et la ville Surplomb sur le port et la ville
Un des funiculairesUn des funiculaires
La villeLa ville
Le Cerro AlegreLe Cerro Alegre
Vue sur le cerro ConcepcionVue sur le cerro Concepcion
Un des vieux ascenseursUn des vieux ascenseurs
Happy !Happy !
Thomas se reposeThomas se repose
Irène se reposeIrène se repose
Une des places du cerro AlegreUne des places du cerro Alegre
Cherchez Thomas !Cherchez Thomas !
RuelleRuelle
Vie de quartierVie de quartier

valpo-j1-maison

Reliefs et refletsReliefs et reflets
GraffitisGraffitis

Nous continuons toujours plus au sud vers la place Sotomayor où trônent l’édifice de l’Armada (la Marine chilienne), puis nous descendons vers le petit port, très animé avant de rejoindre le cerro Artillería pour nous balader dans le Paseo 21 de Mayo.  Le quartier est agréable et comme il fait toujours beau, nous ne sommes pas pressés et profitons des lieux.

Vue sur l'armada et les quartiers sudVue sur l’armada et les quartiers sud
Le port Le port

Nous rentrons néanmoins à l’auberge pour manger et passons la soirée, une très longue soirée, à tenter d’organiser la suite de notre séjour ! Premier point : nous voulons faire la randonnée du W à Torres del Paine en Patagonie chilienne mais, depuis cette année, il faut réserver les campings et nous ne le savions pas. Première déception donc, il ne semble pas y avoir de place avant mi-mars. Que faire d’ici là ?  

Deuxième point : la météo. Pour les prochains jours en Patagonie, il n’est prévu que de la pluie ! Cela ne sert donc à rien d’aller sur l’île Chiloé par exemple, ni de prendre le ferry de Puerto Montt à Puerto Natales.

Troisième point : les transports ! Une grosse grosse galère en Patagonie… certains bus ne passent qu’une à deux fois par semaine et bien sûr si l’on veut juste continuer plus loin, cela ne correspond pas aux prochains bus… on a donc un risque de passer presque une semaine au milieu de nulle part uniquement parce que cela ne se goupille pas bien. C’est un vrai casse-tête et on y laisse quelques cheveux.

On se couche vers 2h du matin en conservant malgré tout deux hypothèses pour la suite : l’île Chiloé au Chili ou Bariloche en Argentine. Dans tous les cas, nous visons d’être à Torres del Paine mi mars.

Jour 2 : suite du tour de la ville

Nous sommes un peu plus efficaces que la veille et parvenons à quitter l’auberge vers 12h30, non sans avoir rangé nos sacs car nous changeons de chambre pour la dernière nuit en espérant être moins exposés aux bruits de la rue.

Nous retournons au Cerro Alegre car il nous restait quelques coins à explorer. Nous continuons en grimpant en haut du Cerro Miraflores, passons devant l’ancienne prison réhabilitée en jardin et centre culturel, pour arriver au Cerro Bellavista. Ce quartier possède deux attractions principales : la maison-musée de Pablo Neruda, célèbre poète chilien et le musée à ciel ouvert, une zone où se concentre des oeuvres de street art.

Végétation et artVégétation et art
Escaliers artistiquesEscaliers artistiques
Fleurs et animauxFleurs et animaux
Sur les hauteurs de la villeSur les hauteurs de la ville
PhotographePhotographe
MaisonsMaisons
Une image classique dans la ville : les graffitis et les chiensUne image classique dans la ville : les graffitis et les chiens
L'ancienne prisonL’ancienne prison
Détail de câblesDétail de câbles

Nous ne visitons pas la maison, mais passons un bon quart d’heure dans le jardin. Je l’avais déjà visité en 2014 et cela ne tente pas trop Thomas.

Nos pieds nous portent jusqu’au musée à ciel ouvert mais en fait, comme toute la ville possède des fresques, cela reste dans l’ambiance !

Une des rues du musée à ciel ouvertUne des rues du musée à ciel ouvert
Pause et posePause et pose
L'église de BellavistaL’église de Bellavista
Une des rues de BellavistaUne des rues de Bellavista
BellavistaBellavista

Avant de continuer vers la mer, nous profitons du fait d’être dans un quartier plus populaire pour déjeuner. Nous nous installons dans un petit troquet où deux tables se battent en duel et un comptoir fait le tour de la salle. Nous sommes les seuls touristes présents mais pour nous mettre à l’aise, le patron tend le journal du jour à Thomas  en attendant nos plats. Notre plat, un combo poulet/riz/salade, est consistant. Outre son coût réduit, il aura eu le mérite de nous nourrir pour la journée, et de changer des empeñadas.

Repus, nous passons par le marché puis descendons vers la mer et la longeons en direction de Vina del Mar, la ville qui jouxte Valparaiso. Nous passons devant une plage bondée et le port de pêche où s’alignent des dizaines de petits bateaux aussi colorés que la ville !

Le marché principalLe marché principal
Une épicerieUne épicerie
Mouette et Valparaiso au loinMouette et Valparaiso au loin
Lions de merLions de mer
CormoransCormorans
PontonPonton
Le port de pêcheLe port de pêche
Le port de pêche et Vina Del Mar dans le fondLe port de pêche et Vina Del Mar dans le fond
La plageLa plage

De retour en centre ville, nous décidons d’aller boire un verre dans le cerro Alegre mais… nous sommes le 14 février et c’est impossible d’avoir une table sans avoir réservé ! Nous constatons bien vite que c’est le cas dans tous les lieux où l’on peut manger, même les bars. Nous décidons alors de faire quelques courses pour manger à l’auberge et avisons une petite épicerie, tenue par un grand-père un peu sourd même avec ses sonotones ! Nous parvenons néanmoins à acheter 4 oeufs, qu’il emballe avec grand soin dans du papier journal, et deux petits pains, un peu sec.

Nous partons le sourire aux lèvres et atterrissons dans un petit bar à bière près de chez nous, complètement vide. Là nous testons une bière locale avant de rentrer manger.

Le bar videLe bar vide

Nous ressortons vers 22h pour profiter de la vie nocturne pour cette dernière soirée à Valparaiso. Notre quartier étant l’équivalent de la rue Mouffetard à Paris, nous nous contentons de descendre de quelques mètres pour ce deuxième verre. La bière n’est pas convaincante, nous changeons de lieu et parvenons à un bar parfait pour nous : choix de bières artisanales et musique hard rock/metal. Les tables poissent un peu évidemment mais ça nous rappelle notre petit bar parisien, le Troll Café. L’heure tourne et nous regagnons nos lits vers 2h.

Jour 3 : dernier jour

Nous émergeons vers 11h : la chambre est super calme ! Nous empaquetons nos affaires et partons en direction du musée de la Marine, bien noté dans les guides. Néanmoins, la moitié des salles est en travaux et l’autre assez peu intéressante car très mal organisée.

Musée de la marineMusée de la marine

On se balade doucement dans les rues pour rentrer en testant de nouveaux passages et faisons des courses en prévision de notre nuit dans le bus.

Il est l’heure de rejoindre le terminal de bus : départ prévu à 18h pour Osorno. C’est parti pour 14h de trajet. Notre objectif est finalement de rejoindre Bariloche pour y passer deux ou trois jours. A la grande joie de Thomas, le septième épisode de Star Wars est projeté ! La suite de la nuit se passe à peu près sans encombre mais nous sommes tout à côté des toilettes et bénéficions donc des relents et des aller-retours des autres passagers. Cela dit, le bus est assez neuf et tout se passe bien.

Pour savoir combien de temps nous resterons à Bariloche, il faudra attendre le prochain récit !

One thought on “Valparaiso aux milles couleurs

  1. Merci pour toutes ces images et récits qui donnent envie d’y être ! Bonne continuation en Amérique du Sud (continent que je découvre et qui en vaut vraiment la peine) et gros bisous à tous les 2 !

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