Un long séjour à Bariloche – Partie 2

Un long séjour à Bariloche – Partie 2

Du 20 au 24 février

Suite du récit de nos aventures à San Carlos de Bariloche…

Jour 5 : randonnée

Allez, aujourd’hui on sort ! Réveil à 8h pour attraper le bus à 9h30. Il n’y en a qu’un par heure, il ne faut pas le rater. En route donc, direction le cerro Catedral. D’après Chino, la randonnée prend 5 heures aller/retour. D’après nos précédentes informations, plutôt 6 heures. En tout cas il fait beau et nous sommes contents de prendre l’air.

Début de la randonnéeDébut de la randonnée
En route vers le refugeEn route vers le refuge

Comme toute balade en montagne, on commence par grimper ! Une heure, deux heures, la vue commence à être pas mal. On en profite pour faire quelques photos au soleil.

Pause au soleilPause au soleil
Un premier refuge sous un rocherUn premier refuge sous un rocher
Une traversé de rivièreUne traversé de rivière
Une petite cascadeUne petite cascade
Des baies sauvages (pas testées)Des baies sauvages (pas testées)
Quelques fleurs en cheminQuelques fleurs en chemin

Il reste ensuite une belle portion bien pentue que nous gravissons un peu péniblement mais nous atteignons le sommet en 3 heures. J’en ai profité pour faire une petite blague : “Tu crois qu’il y a la clim au refuge?” “non je ne pense pas pourquoi?” me demande Thomas. “Parce qu’il y fait “frey” !!” (c’est le nom du refuge que nous devons atteindre). Je suis sûre que vous avez ri derrière votre PC !

Ca grimpe sec !Ca grimpe sec !
Quelques mètres avant le sommetQuelques mètres avant le sommet
Une rivièreUne rivière

En tout cas, nous parvenons enfin au refuge en question et c’est superbe ! Le lac est entouré par des pics dont certains font la joie des grimpeurs, c’est d’ailleurs là que nos colocataires australiens comptent aller.

Arrivée au refuge FreyArrivée au refuge Frey
Devant le premier lac, la laguna TonchekDevant le premier lac, la laguna Tonchek
Le refuge FreyLe refuge Frey
Vue depuis le refuge FreyVue depuis le refuge Frey
Vue sur le premier lacVue sur le premier lac

Nous pique-niquons et décidons de pousser un peu plus loin, vers un deuxième lac. Et là, nous croisons un animal terrible, noir, qui s’approche à grands pas élastiques sur ses quatre pattes de velour : un chat ! Pas du tout sauvage, il nous suit sur quelques mètres et nous quitte quand la montée se raidit significativement.

Un chat pas sauvageUn chat pas sauvage
Et c'est reparti pour une deuxième grimpette !Et c’est reparti pour une deuxième grimpette !
Ascension en coursAscension en cours

45 minutes plus tard, nous arrivons près du deuxième lac, moins impressionnant mais désert. Nous restons au calme avant de redescendre. Le chat est là et fait la route avec nous jusqu’au refuge.

Devant le deuxième lacDevant le deuxième lac
Devant le deuxième lacDevant le deuxième lac
Le chat fait le beauLe chat fait le beau

Nous continuons, sans lui, et rejoignons l’arrêt de bus où l’on tombe sur les américains et la canadienne de l’auberge. Une autre montréalaise attend aussi le bus : les échanges ont lieu en français mais avec un bon accent ! Au moment de monter dans le bus, c’est un peu le bazar car aucun de nous n’a suffisamment de crédit sur sa carte de bus, le chauffeur ne prend pas d’argent et il n’y a pas de machines pour recharger les cartes dans le coin. Nous devons donc demander aux autres passagers s’ils acceptent de badger pour nous et les remboursons. Pas très pratique.

Au retour, on tente de recharger la carte dans la petite épicerie en face de l’auberge. C’est le seul lieu où c’est possible à 10 km à la ronde mais l’appareil est en rade… Nous y retournerons plus tard.

Avec tout ça, un bon repas et un bon repos pour clore la journée.

Jour 6 : rien

La météo n’est pas terrible pour aujourd’hui, nous décidons de repousser notre randonnée sur deux jours. Nous prolongeons donc notre séjour à l’auberge jusqu’à samedi !

Ce matin, nous allons en ville pour acheter notre billet de bus Bariloche-Los Antiguos. Thomas avait voulu le faire en ligne mais il fallait imprimer un formulaire puis le scanner. Comme il y a une agence à Bariloche on se dit que cela sera plus simple. Mauvaise surprise, c’est 300 pesos argentins (18€) plus cher par billet que ce que l’on nous avait dit par mail. On s’interroge mais la dame de l’agence est formelle, notre correspondant s’est trompé. On repart donc à la recherche du wifi pour envoyer un mail de confirmation du prix à ce correspondant en question et en attendant la réponse, nous nous promenons un peu en ville.

Nous passons devant le restaurant à fondue et entrons pour réserver pour le jeudi soir mais ils ne prennent pas les réservations. Nous demandons alors à quelle heure il vaut mieux arriver. Réponse : vers 21h30. On se regarde en se disant que c’est certainement le deuxième service mais cela nous va bien. Et là, la serveuse rajoute “après 21h30, les gens arrivent donc c’est plus difficile d’avoir de la place”. Ahhhh ok ! Décidément, nous ne sommes pas encore habitués aux habitudes latines.

Entre temps, nous recevons confirmation pour le bus : si nous faisons tout par mail et sans repasser par l’agence, nous économisons 600 pesos. Ça sent un peu les magouilles internes mais comme on y gagne, cela nous va !

De retour à l’auberge, nous patientons un peu avant le barbecue d’anniversaire de notre hôte, auquel nous sommes conviés. C’est l’occasion de manger de la bonne viande au soleil dans le jardin et de discuter avec Flor et Natacha !

Un "asado" argentinUn « asado » argentin

L’après midi passe en douceur et pour finir cette dure journée nous passons 1 heure à bouquiner sur la plage. Cela fait du bien de ne rien faire de temps en temps. Nous préparons nos sacs pour le lendemain car nous partons pour deux jours de rando.

FarnienteFarniente

Jour 7 : randonnée

Les sacs prêts et un petit-déjeuner copieux à base de Dulce de Leche, nous nous posons devant l’arrêt de bus pour celui de 10h30. Le bus ne passe que toutes les deux heures à cet endroit et nous ne voulons pas le rater. Et mince, je m’aperçois que l’on a oublié l’appareil photo à l’auberge ! Thomas y court et forcément le bus passe. Je fais des grands gestes mais le bus ne s’arrête pas. Thomas fait de même en arrivant à grandes foulées mais sans succès : quand le bus est plein, il ne s’arrête pas !

Nous faisons du stop et sommes pris par un jeune couple dans une vieille voiture. Ils nous déposent à l’embranchement entre la route principale et la route qui nous intéresse vers la Colonia Suiza. Là, plusieurs personnes font du stop près de l’arrêt de bus. Nous avançons de quelques mètres et faisons de même, avec succès. Une jeune maman s’arrête avec deux enfants dans la voiture : un bébé dans son siège et une petite fille de 5 ans. Un peu choquant quand même : ni la mère, ni les enfants ne sont attachés ! La gamine se déplace librement dans la voiture à l’arrière et le siège du bébé n’est pas attaché, la mère le tient dans les virages… cela dit, la sécurité routière ne semble pas être le fort des argentins, quasiment personne ne porte de ceinture et nous avions aperçu une fois un père avec son gamin de 2 ou 3 ans sur les genoux,  au volant. Nous arrivons malgré tout sans encombres à la Colonia Suiza.

C’est parti pour deux jours dans la nature autour du Cerro Negro. La première partie de l’excursion est facile, dans les bois le long de la rivière.

Thomas devant une cascadeThomas devant une cascade
Irène le long de la rivièreIrène le long de la rivière
Pause pique-nique devant la rivièrePause pique-nique au bord de la rivière

La deuxième partie est un peu plus physique mais encore agréable avec le soleil qui réchauffe les lieux. Après 3 heures, quand même, nous pique-niquons près de l’eau avant d’entreprendre la dernière partie, c’est à dire 1h30 de randonnée sur une belle montée ! Ça grimpe, les sacs pèsent, ça grimpe encore et c’est raide mais le sommet se dessine. Nous arrivons au refuge Italia, fatigués mais enthousiasmés par la vue ! Le lac est assez grand, les montagnes bien découpées et il y a peu de monde sur les lieux.

Un peu de sportUn peu de sport
Presque au sommet !Presque au sommet !

Nous installons la tente sous les arbres à l’abri du vent et allons bouquiner au soleil.

Le refuge vu depuis notre tenteLe refuge vu depuis notre tente
La tente à l'abriLa tente à l’abri
Repos de fin de journéeRepos de fin de journée

Le grand air, ça creuse ! Nous réchauffons le Chili con carne préparé la veille à l’auberge puis filons nous coucher sous le ciel étoilé.

Jour 8 : randonnée

Réveil en douceur, tout est calme autour de nous et le soleil brille. Comme nous avons toute la journée devant nous, nous décidons de profiter du calme des lieux pour lire jusqu’à 13h.

L'eau du lac est très fraîcheL’eau du lac est très fraîche
Farniente au soleilFarniente au soleil
Dernière photo sur le lacDernière photo sur le lac

La descente vers Colonia Suiza est rapide : 3 heures de marche et 30 minutes de pique-nique plus tard nous sommes de retour au début de la randonnée.

C'est reparti !C’est reparti !

Il nous reste 45 minutes avant le bus et comme de par hasard, l’arrêt de bus est pile en face d’une brasserie. Une bière artisanale de plus à notre actif, mais pas terrible.

Bières localesBières locales : après l’effort, le réconfort !

Avant que le bus n’arrive nous nous mettons dans la file, qui grossit à vu d’oeil, normal avec seulement 1 bus à 14h30 et l’autre à 17h45 !

De retour à l’auberge, nous prenons une douche bien méritée et bavardons un peu avant d’aller en ville au restaurant de fondue pour y faire un bon repas bien copieux !

Une fondue bien méritée !Une fondue bien méritée !

Jour 9 : dernière excursion

Voilà, c’est – déjà ? Finalement ? – notre dernier jour à l’auberge ! Nous passons la matinée à faire des lessives et à ranger nos sacs.

Puis nous sommes partis pour une dernière balade sur un cerro, le cerro Otto. Lui aussi peut s’atteindre en téléphérique et en funiculaire mais en grands sportifs que nous sommes (devenus), nous partons à pied. Le chemin passe d’abord par des résidences assez luxueuses puis par une ruelle en terre que j’ai bien eu du mal à parcourir : chaque propriété possédait un chien plus ou moins agressif qui se jetait sur, voire par dessus, les grillages. Brrr…  sacrée épreuve pour mes petits nerfs. Pourtant, au Chili comme en Argentine il y a des chiens errants partout. Ils n’aboient pas et restent calmes donc ça allait, mais là, 15 chiens déchaînés c’était beaucoup ! Bref, mon protecteur était là, nous avons franchi sans autre désagrément ce terrible obstacle. La suite du parcours est hyper raide : elle passe sous le téléphérique et par 26 degrés, c’est un bon challenge. Nous mettons 1h à grimper sur un sol poussiéreux où nos pieds peinent parfois à trouver une prise ferme. En haut, heureusement la vue est belle, mais peut être moins que du Cerro Campanario. Nous y croisons un danois qui nous a vu du téléphérique et qui visiblement tenait beaucoup à palper les abdo de Thomas et à savoir si on avait perdu du poids pendant notre périple !

Le téléphérique du cerro OttoLe téléphérique du cerro Otto
Vue sur le lacVue sur le lac
Au sommet !Au sommet !
Une rencontre ailéeUne rencontre ailée

Sur cette rencontre particulière, nous redescendons, toujours à pied, mais cette fois-ci sans passer par les résidences pour éviter les chiens. Nous arrivons tout poussiéreux mais heureux à l’auberge.

Natacha et Flor tiennent absolument à nous préparer des pizzas maison pour notre dernier repas ! Quelques courses plus tard, les cuisinières s’activent, l’espagnol aussi pour élaborer une tortilla, le groupe s’agrandit peu à peu ! Pour gagner un peu de temps, les filles cuisent d’abord la pâte à pizza puis c’est parti ! Les pizzas défilent, toutes excellentes : à la crème et oignons, à la viande, au fromage et herbes, au fromage et tomates… La tortilla est elle aussi très bonne et nous passons tous un excellent moment à discuter, jouer et manger jusqu’à 1h30 du matin ! Un beau souvenir de notre super séjour ici !

Préparation des pâtes à pizzaPréparation des pâtes à pizza
AvantAvant
AprèsAprès
Irène à la découpeIrène à la découpe

Demain sera une longue journée mais nous finissons celle-ci avec un léger pincement au cœur et l’espérance de se recroiser un jour pourquoi pas…

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