3 jours à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande
Du 25 au 28 janvier 2017
Pour notre retour sur l’île du nord néo-zélandaise, nous avons garé notre van et posé nos valises chez Yoann et Marion, des amis d’école d’ingénieur et de thèse, qui nous ont accueilli à bras ouverts.
Premier jour : Mont Victoria et le front de mer
Après une nuit dans un vrai lit et une première série de lessives, nous partons à la découverte de la ville en milieu de matinée en commençant par une grimpette sur le mont Victoria, l’une des collines qui encerclent la ville et qui fait partie de sa « ceinture verte », un ensemble d’espaces verts (parcs, jardins, bois) créé lors de la fondation de la ville. Du sommet, nous avons une belle vue sur la ville d’un côté et la presqu’île de Miramar de l’autre.
Nous descendons vers le front de mer et la plage Oriental Beach puis continuons notre route jusqu’au centre, devant le musée Te Papa. Après une pause déjeuner dans un food truck indonésien, nous décidons de visiter le musée gratuit, dont les sujets sont aussi éclectiques qu’à Auckland.
En particulier, nous consacrons une bonne heure à l’exposition sur l’implication des soldats néo-zélandais dans la Première Guerre Mondiale et leur débarquement à Gallipoli (Turquie) au printemps 1915. Cette exposition nous avait notamment été recommandée pour ses statues de cire, plus réelles que nature, sculptées par le studio Weta Workshop (responsable notamment des décors et costumes des deux trilogies de Peter Jackson). Nous sommes impressionnés par le niveau de détails, les poils et coups de soleils sont très réalistes !
Nous continuons notre visite par l’étage sur la faune et la flore, avant de rejoindre Yoann autour de 16h, à sa sortie de boulot. Nous nous promettons de revenir le lendemain jeter un oeil à l’étage sur les maoris.
Yoann nous fait visiter le centre ville et nous terminons l’après-midi au soleil, sur un bateau dans la marina, avec quelques amis de Yoann avant de rentrer manger des galettes, des vraies !
Deuxième jour : un réveil difficile
Après une nuit agitée, le réveil est difficile. Il semblerait que le food truck indonésien n’ait pas plus à nos estomacs, en particulier celui d’Irène qui restera à la maison toute la journée. Pour ma part, je part avec Yoann au nord d’Auckland pour prendre un peu l’air de la côte, à pied pour moi, en planche à voile pour lui.
Nous arrivons à Onehunga Bay, au bout de la presqu’île de Porirua, où Yoann met sa planche à l’eau et je me lance pour un petit tour de la presqu’île à pied. Le vent souffle fort (tant mieux pour les planchistes), la vue depuis la côte n’est pas tout le temps la plus sympa car sur une partie de la balade, on voit uniquement la voie de chemin de fer et surtout l’autoroute en face.
Après une heure de marche, retour au point de départ. En attendant Yoann, je décide de pousser un peu plus loin et de grimper une petite colline où là, la vue est plus sympa, et me permet notamment d’observer les planchistes d’en haut. Entre temps, Yoann est sorti de l’eau, je le rejoins et nous repartons vers Auckland en passant par Titahi Bay.
Nous retrouvons Irène en pyjama sur le canapé et décidons de rester au calme pour la soirée, à discuter de nos souvenirs d’école.
3è jour : retour à l’air libre
En ce samedi matin, Irène se sent un peu mieux et nous décidons de retourner visiter Wellington dans la matinée, et d’aviser ensuite pour la suite du programme : prolonger notre séjour ici ou continuer notre route.
Après une petite visite au marché local pour s’approvisionner en fruits et légumes pour la fin de notre périple néo-zélandais, nous voilà en route vers le centre. Nous passons par le front de mer pour un achat de carte postale puis bifurquons vers le quartier des affaires et shopping avant d’atteindre le bas du cable car, le funiculaire emblématique de Wellington. Nous décidons d’acheter un peu de nourriture à emporter en bas avant d’y monter pour gravir. Celui-ci monte de 120 mètres sur une distance de 612 mètres.
Arrivés en haut, nous pouvons apprécier la vue sur la baie et grignoter notre pique-nique, composé majoritairement de riz, avant de faire un petit tour dans le jardin botanique puis de rentrer à pied, en une petite heure, jusqu’à Newton, chez Marion & Yoann.
Comme Irène est plutôt en forme, nous décidons d’entamer la route vers Taranaki, il faut compter cinq à six heures de trajet au total, en nous disant que nous arrêterons là où on en aura marre. C’est à Patéa, au bord d’une plage de sable très noir, que nous élisons domicile pour un soir. Il nous reste encore une heure de route le lendemain pour atteindre le pied du mont Taranaki mais la fatigue de la route et des jours précédents aura eu raison de nous. Demain, retour à la nature loin des food trucks !