Deux jours au pied du volcan Taranaki

Deux jours au pied du volcan Taranaki

29 et 30 janvier 2017

Jour 1 : randonnée vers Fanthams Peak

Aujourd’hui le soleil brille et nous comptons bien en profiter pour refaire du sport.

Nous faisons donc la route jusqu’à Dowson Falls, au pied du mont Egmont – ou Taranaki – et nous équipons pour la randonnée.

D’après la légende, le volcan Taranaki est ainsi isolé sur la péninsule du fait de querelles entre volcans. Lui et Tongariro étaient tous les deux épris de la belle Pihanga, un troisième volcan. Ils se sont battus et Tongariro a gagné. Taranaki a alors dû s’exiler en bord de mer… c’est pourquoi il domine maintenant la péninsule, seul et magnifique.

La randonnée est agréable sur le premier quart : le dénivelé  est faible et le chemin circule dans les bois, ce qui permet de rester au frais.

Difficile de voir le volcanDifficile de voir le volcan
Début de la randonnéeDébut de la randonnée

Le deuxième quart est plus intense : la pente plus raide, mais il y a 600 marches, et la végétation plus éparse nous abrite moins des rayons du soleil. Nous pique-niquons à l’abri du vent et au soleil et j’en profite pour faire une sieste de quelques minutes le temps que mon estomac assimile la nourriture après ces journées difficiles.

Thomas en pleine ascensionThomas en pleine ascension
Ca monte dur !Ca monte dur !
Une vue unique pour le pique-niqueUne vue unique pour le pique-nique
Thomas se reposeThomas se repose
Thomas devant TaranakiThomas devant Taranaki

Nous attaquons ensuite la partie dure, exténuante même, de la randonnée : nous devons gravir un chemin presque à pic sur un sol complètement instable et glissant. Il se compose de milliers de pierres et gravillons de roches volcaniques. Autant dire que lorsque nous faisons un pas on recule de presque autant…

Je finis par déclarer forfait et je m’arrête sur un rocher pendant que Thomas continue courageusement l’ascension jusqu’au sommet de Fanthams Peak, ainsi nommé d’après la première randonneuse européenne à l’avoir foulé. Il grimpe une demie-heure puis met le même temps pour me rejoindre, non sans compter quelques glissades.

Thomas, courageux, grimpe encoreThomas, courageux, grimpe encore
J'attends ThomasJ’attends Thomas
Le sommet et le refugeLe sommet et le refuge
Panorama depuis le Fanthams PeakPanorama depuis le Fanthams Peak
Vue sur le volcanVue sur le volcan
Ruapehu au loinRuapehu au loin

Nous entamons la descente, fastidieuse sur les gravillons puis plus aisée dans les escaliers. Nous sommes contents de rejoindre la fraîcheur de la forêt !  

FougèresFougères

Nous atteignons notre van après 6h de randonnée (enfin 5 pour moi) et 30 minutes de pique-nique ! Thomas reprend le volant pour faire l’heure de route qui nous mène au parking de North Egmont, afin d’être sur les lieux de notre randonnée du lendemain.

Jour 2 : randonnées plus tranquilles

Nous nous réveillons vers 7h30 et découvrons avec plaisir que le soleil étincelle et que Taranaki est parfaitement visible. Chouette !

Taranaki au matinTaranaki au matin

Plusieurs itinéraires s’offrent à nous. Comme nous souhaitons faire le Tongariro Crossing (7 à 8h) le sur-lendemain et que je me sens encore un peu fatiguée je décide de me limiter à un parcours de deux heures. Thomas, lui, tente un parcours annoncé en 4h30.

Je pars donc d’un pas tranquille et l’appareil photo à  la main : Thomas n’étant pas là je vais pouvoir prendre 15 000 fois la même photo de fleur en testant des réglages 🙂

Mon parcours est assez peu nivelé et offre quelques rares points de vue sur le sommet (couvert) et la pleine (nuageuse). Je me dis que Thomas ne doit pas voir grand chose. Je traverse une jolie forêt et après 2h30 et probablement 200 photos de plantes, je suis de retour au point de départ.  

Le cheminLe chemin
Quelques fougères et plantesQuelques fougères et plantes
Quelques fleurs et plantesQuelques fleurs et plantes
LichenLichen
Trois troncsTrois troncs
Tronc et plantesTronc et plantes
Evolution des nuages sur TaranakiEvolution des nuages sur Taranaki
Fin de ma randonnée, avec le soleilFin de ma randonnée, avec le soleil

Le point de vue de Thomas

Pour ma part, je pars pour une boucle initialement prévue pour 5h de marche. Elle commence par une grimpette d’une petite heure et effectivement, après 45 minutes de montée, je me retrouve dans une purée blanche qui ne me permet pas de voir à plus de 10 mètres. Arrivé au sommet, je ne distingue même pas le haut de la tour de télécommunication qui se dresse devant moi. Je repars ensuite et arrivé à la bifurcation pour rejoindre le sommet du Mont Taranaki, je décide de continuer la boucle car grimper dans les nuages ne me semble pas une bonne idée. 

Route embruméeRoute embrumée
La tour TelecomLa tour Telecom

Mes écouteurs aux oreilles, c’est au son de la musique du Seigneur des anneaux (forcément) que les nuages se dissipent et me permettent de continuer jusqu’au point de départ. Je termine cette boucle en 2h15, au lieu de cinq et entreprend de visiter le petit musée sur le mont situé dans le centre en attendant le retour d’Irène.

La brume se lèveLa brume se lève

Retour sur Irène…

Je retourne voir la carte des balades en me disant que je peux manger (il est déjà 12h30 et Thomas à son pique nique) puis faire une heure de balade avant son retour. Mais là, surprise ! Thomas est déjà là !  Ses grandes jambes ont eu raison de son parcours en bien moins de temps que prévu et comme la visibilité était mauvaise, il ne s’est pas attardé.

Nous mangeons donc ensemble puis partons jusqu’à Raetiti, pas loin du Mont Ruapehu, dans le Tongariro National Park. La route est longue, plus de quatre heures, mais les paysages sont variés. Nous campons gratuitement près d’une rivière.

Sur la route Sur la route
En route vers RaititiEn route vers Raetiti
Arbre et mouton solitairesArbre et mouton solitaires
Thomas dans la lumièreThomas dans la lumière
Nos compagnons pour la nuitNos compagnons pour la nuit

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