Santiago, une ville (trop) animée

Santiago, une ville (trop) animée

11 et 12 février 2017

Notre séjour sur le continent américain débute en fait le 10 février au soir, à notre arrivée à l’aéroport.

Nous sommes hébergés par la belle-soeur d’une amie d’Irène qui habite en colocation proche du centre. Pour nous y rendre, nous prenons le bus depuis l’aéroport qui nous dépose à une station de métro. Petit soucis : il est 23h15, les guichets de la station sont fermés depuis 23h, et la machine refuse de nous distribuer des cartes de transport… Nous entendons les métros passer et savons que le dernier métro est proche. Sans solution immédiate autre que le taxi, nous tentons notre chance auprès de l’agent de sécurité qui regarde les horaires sur son téléphone et nous ouvre la porte pour passer sans payer en nous disant de nous dépêcher d’attraper le prochain métro pour avoir notre changement. Comme à l’île de Pâques, nous sommes très bien accueillis et aidés par la population locale. Nous arrivons sans encombre chez Maria Jose (la belle-soeur) et Faviola (la coloc). Et passons le reste de la soirée à discuter avec elles deux et un ami avant de tomber de fatigue dans le canapé.

Levée de lune sur la villeLevée de lune sur la ville

Jour 1 : découverte des collines de la ville

Nous nous levons à l’horaire locale, c’est-à-dire tard. Après un passage au supermarché pour acheter de l’eau, il fait 30°C déjà, nous nous mettons en route vers le centre.

Nous atteignons la place d’armes, récupérons une carte à l’office du tourisme où on nous explique les différents quartiers à voir puis nous partons en quête d’un téléphone neuf pour Irène. Nous trouvons une boutique Samsung qui semble être la seule à vendre des téléphones débloqués. Cet achat effectué, ce sont nos estomacs qui crient famine et nous nous posons en terrasse dans une petite rue non touristique, donc moins chère, et grignotons des empeñadas.

Ça y est ! Nous sommes enfin prêts à découvrir la ville de long en large. Nous commençons par une balade sur le cerro Santa Lucia, une colline au centre de la ville où a été fondée la ville de Santiago en 1541, par Pedro de Valdivia. Aménagée en promenade, nous grimpons jusqu’au sommet du fort pour un point de vue sur le quartier puis cherchons une sortie du parc, la moitié des grilles étant fermées.

La place principale avec la cathédrale au fondLa place principale avec la cathédrale au fond
Cerro Santa LuciaCerro Santa Lucia
Cerro Santa LuciaCerro Santa Lucia
Vue depuis le cerro Santa LuciaVue depuis le cerro Santa Lucia

Nous poursuivons notre visite par le quartier de Lastarria, deux rues piétonnes où se retrouvaient les artistes.

Nous décidons de traverser la rivière Mapocho, pour nous mener au nord et au cerro San Cristobal. Nous l’atteignons en traversant le quartier de Bellavista, où se situe notamment la maison de Pablo Neruda, avant d’arriver enfin dans un parc d’où part un funiculaire vers le sommet. Nous choisissons bien sûr la solution de facilité et faisons l’ascension à pied. Le parcours n’étant pas fléché (ou plutôt, n’ayant pas vu les panneaux), nous suivons le GPS et remontons sur une pente assez raide, normalement destinée aux VTT…

Près de la maison de Pablo NerudaPrès de la maison de Pablo Neruda
Dans le quartier de BellavistaDans le quartier de Bellavista
La St Valentin : hyper kitch au ChiliLa St Valentin : hyper kitch au Chili

Au sommet, il y a foule en ce samedi après-midi, tout le Chili semble s’être donné rendez-vous pour grimper jusqu’à la statue de la vierge. Nous y passons, nous passons quelque minutes dans une chapelle fraîche (il fait 32°C dehors) et nous mettons en quête d’un chemin plus facile pour la descente.

Vue depuis le cerro CristobalVue depuis le cerro Cristobal

Celui-ci n’est pas mieux fléché mais le GPS aidant, nous finissons par le trouver derrière une zone en chantier. La suite est, elle, facile à suivre car bien tracée.

Arrivés en bas, nous sommes de nouveau dans le quartier de Bellavista que l’on nous avait conseillé pour prendre un verre. N’ayant pas eu de nouvelle de Fanny, l’amie d’Irène, et comme un bar à bière artisanales locales se profile devant nous, nous nous y installons pour grignoter et goûter les spécialités houblonnées chiliennes.

Vers 20h, nous décidons de retourner à l’appart car nous avons finalement rendez-vous à 22h pour manger avec Fanny. Nous la retrouvons dans un bar près de l’appartement et, rythme chilien oblige, ne nous couchons qu’au milieu de la nuit, vers 3h du matin.

Jour 2 : un petit tour et puis s’en vont

Comme la veille, notre réveil est tardif et nous nous mettons en route vers le centre à 11h. Nous nous baladons sans but précis : il fait chaud mais nous ne sommes pas vraiment motivés pour aller nous enfermer dans un musée.

Ainsi, nous passons devant le palais présidentiel, le palais de justice et différents autres bâtiments d’état avant de tomber à nouveau sur la place d’armes où nous avions manqué la veille la cathédrale, dans laquelle nous entrons quelques minutes avant sa fermeture.

Une des ruesUne des rues

santiago-j1-batiment

Nous traînons un peu sur la place d’armes à la recherche d’un endroit où manger, mais l’alignement de cafétérias proposent toutes les mêmes plats (bœuf ou poulet accompagné de frites). Nous sommes à la recherche de quelque chose de moins gras, mais aucun restaurant proposant de la verdure à des prix décents ne se profile. Finalement, nous nous rabattons sur un restaurant conseillé la veille par la personne de l’office du tourisme et qui visiblement est également mentionné dans le routard. Ce midi, c’est salade !

Repas sainRepas sain

Nous décidons ensuite de retourner à l’appartement, ranger nos affaires et préparer la suite de notre voyage. Il y a un bus toutes les dix minutes pour Valparaiso donc nous ne nous inquiétons pas et, après avoir réserver une première nuit dans une auberge, nous prenons le métro (en payant notre billet cette fois) direction la gare de bus. En effet, arrivés à 18h, nous obtenons une place sans soucis dans le bus de 18h10. C’est parti pour de nouvelles aventures !

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