Roadtrip sur la côte est de la Tasmanie
L’Overland Track terminé, et déçus de ne pas avjooir croisé de diables de Tasmanie, le marsupial carnivore mascotte de cette petite île, nous avons quitté Launceston après une journée de repos en direction de la côte est tasmanienne, connue pour ses magnifiques plages de sable blanc et ses curiosités géologiques.
Jour 1 – A la découverte de la campagne
Nous nous levons tranquillement en ce lundi ensoleillé et je file récupérer la voiture de location dans le centre-ville de Launceston pendant qu’Irène garde les bagages à l’auberge tout en triant nos photos. Nous quittons la ville par le nord : avant de prendre cap à l’est, nous avons décidé de longer la vallée de la rivière Tamar, qui se jette dans le détroit de Bass. Il s’agit d’une vallée viticole assez réputée (en tout cas en Australie) et c’est effectivement la route des vins que nous suivrons tout au long de cette journée.
Notre premier arrêt ne sera pourtant pas un vignoble mais un petit village un peu en surplomb de la vallée, Grindelwad, dont la particularité est d’avoir un look suisse. C’est kitch à souhait, nous nous y promenons rapidement avant de reprendre la route.
Nous longeons la rivière, qui est en fait un estuaire car l’effet de la marée s’y fait ressentir même jusqu’à Launceston (à 60 km de l’embouchure) et atteignons Greens Beach et le parc national Narawntapu. Nous nous y baladons et profitons d’une grande plage de sable blanc, battue par les vents, pour y déjeuner (plus de couscous, je vous rassure !).
Nous repartons ensuite tranquillement, direction la côte est cette fois. La route est parfois sinueuse et nous traversons les quelques vallées qui nous séparent de Pyengana, un petit village de montagne qu’Irène a repéré : on y trouve un fromager élu meilleur de Tasmanie plusieurs années de suite qui apparemment fait des glaces et milkshakes « à tomber ». A notre arrivée, cinq minutes avant la fermeture (16h55, tout ferme à 17h en Australie), on nous propose une dégustation de fromage et effectivement, les vieux cheddars sont du niveau de certains bons goudas hollandais. Nous faisons le plein pour nos futurs pique-niques et, milkshake en main, nous poussons jusqu’aux chutes d’eau de Saint Columba, parmi les plus hautes de Tasmanie avec 90 mètres de chutes.
Après cette dernière pause, nous rejoignons (enfin !) la côte est, au niveau de Saint Helens, et trouvons un camping gratuit pour la nuit, à quelques mètres de la plage. La tente plantée, je sors le réchaud et… le branche à la bouteille de gaz achetée une semaine plus tôt. Et oui, pendant une semaine sur l’Overland Track, j’étais persuadé que nos bouteilles n’étaient pas compatibles avec le réchaud pourtant acheté en prévision de ce voyage et donc censé être compatible avec tous les modèles de bouteilles. Le mode d’emploi retrouvé à Launceston nous a confirmé que nous nous y prenions mal et finalement, nous avons pu brancher sans soucis le gaz au réchaud. Cette « mésaventure » sur le track aura au moins eu l’avantage d’accélérer notre premier contact avec d’autres randonneurs, même si finalement, nous avions tout le matériel nécessaire pour survivre en autonomie !
Notre repas engloutis, nous nous endormons, n’ayant toujours pas vu de diable de Tasmanie.
Jour 2 – De la Bay of Fires à Freycinet National Park
Nous nous levons au petit matin et profitons de la magnifique plage pour y prendre notre petit déjeuner. Nous avons passé la nuit dans la Bay of Fires, ainsi appelée par les colons car depuis le large une multitude de feux étaient visibles. Ces feux, allumés par les populations aborigènes, avaient pour but de brûler les plantes un peu « trop vieille » afin de laisser la place aux jeunes pousses, plus appétissantes pour les animaux et donc favorisant l’arrivée de gibier.
La Bay of Fires est constituée de plusieurs plages, du sable blanc sur plusieurs kilomètres, et des rochers aux nuances d’orangé, couleurs données par le lichen qui y pousse. Nous profitons de la matinée pour nous balader sur les différentes plages avant de reprendre la route vers le sud, longeant la côte.
Nous arrivons à Coles Bay vers 14h, où nous nous posons face à la presqu’île de Freycinet pour pique-niquer. Nous passons ensuite réserver un emplacement au camping du parc national Freycinet, qui donne également sur la plage et décidons d’entamer une randonnée de quelques heures dans la presqu’île. Après une première montée rapide de trente minutes, nous atteignons un point de vue sur Wineglass Bay, élue dans les 10 plus belles plages du monde, vers laquelle nous redescendons. L’origine du nom de la baie n’est pas clair mais tous les éléments géographiques alentour portent des noms français, car cette région a été « découverte » et nommée d’après les membres d’équipage de l’expédition de Nicolas Baudin, en 1802. Nous profitons du beau temps à l’abri du vent pour y faire quelques photos, mais pas de baignade, l’eau est vraiment fraîche.
Nous continuons ensuite la boucle autour de cette partie du parc, passant par une lagune (un lac coincé entre les deux plages) puis vers une deuxième plage, Hazards Beach (mais aucun danger, c’est seulement le nom d’un des premiers habitants de la région) et terminons notre tour dans la végétation. La boucle de 11 km nous a pris 3h30 en comptant les longues pauses sur les plages, dans des paysages qui rappellent à la fois la Corse et la Bretagne.
Nous nous dépêchons de rentrer au camping planter la tente et profiter du coucher de soleil en dégustant un plat de pâtes carbonara sur la plage.
Jour 3 – De Freycinet à la presqu’île de Tasman
Comme la veille, nous prenons le petit déjeuner sur la plage avant de nous balader plus au nord du parc : nous allons jusqu’au phare de Cape Tourville (encore un français !) qui offre un point de vue sympa sur la pointe puis nous reprenons la voiture, toujours vers le sud.
Après un arrêt pique-nique en route en surplomb d’une plage (décidément) et sous l’œil de mouettes qui visiblement en veulent à notre casse-croute, nous allons jusqu’à la presqu’île de Tasman. La presqu’île possède deux particularités :
- D’un point de vue géologique, les mouvements des plaques tectoniques ont « prédécoupé » les roches des bords de mer, facilitant le travail des vagues et de l’érosion, qui creusent la falaise de manière très « carrée », ce que nous découvrirons le lendemain.
- D’un point de vue de la faune, la presqu’île est un sanctuaire pour les diables de Tasmanie sains. En effet, depuis quelques années un cancer de la face ravage la population de diables de Tasmanie. Ce cancer se transmet par simple contact (morsure) entre deux animaux et est incurable. La presqu’île de Tasman étant accessible par une mince bande de terre, Eagle Hawk Neck, la population de diables est contrôlée afin d’empêcher la maladie d’arriver sur cette réserve.
Nous poussons jusqu’à Port Arthur, ancienne ville de bagnard (la Tasmanie était une des îles où la couronne envoyait ses bagnards au XIXè et début du XXè siècle) mais ne visiterons pas le bagne, faute de temps. Nous allons jusqu’à Fortescue Bay, une jolie plage située au bout d’une piste non goudronnée de 12 km où nous campons après un barbecue en bord de mer.
Jour 4 – Péninsule de Tasman
Nous avions été épargnés jusqu’à présent, elle nous a rattrapé : la pluie ! Nous nous réveillons au son des gouttes d’eau sur la toile de notre tente et trainons avant de nous motiver pour sortir, remballer tant bien que mal le tout et remonter en voiture. L’averse nous ayant découragés, nous retournons à Port Arthur prendre un café et profiter du wifi pour effectuer quelques réservations d’auberges en prévision de la fin de notre séjour australien.
N’ayant toujours pas eu l’occasion de voir les fameux diables de Tasmanie et comme nous sommes au cœur de leur habitat, nous décidons de passer un peu de temps au zoo. A l’Unzoo plus exactement, qui est un zoo où les animaux sont en semi-liberté.
Certains, comme les diables, sont dans des enclos très grands où ils peuvent gambader à leur guise, mais en contrepartie ne sont pas toujours visible par le public. Pour satisfaire les consommateurs que nous sommes, des sessions de nourrissage sont organisées régulièrement, permettant de voir ces curieux animaux de près.
Les kangourous et pademelons sont également en semi-liberté et là, c’est à nous de leur donner à manger. Nous nous y donnons à cœur joie, les animaux n’étant pas farouches.
Nous verrons également quelques quolls, différents oiseaux dont plusieurs perroquets recueillis par le zoo et des wallabies en liberté. Car en effet, l’Unzoo se veut aussi être un refuge pour les animaux des alentours et la propriété n’est pas clôturée, laissant ainsi aller et venir les oiseaux et autres marsupiaux, qui viennent parfois s’y nourrir.
Nous passons près de 3h dans le parc en profitant des nombreuses visites guidées / conférences proposées, sur la faune & la flore. Comme il est encore tôt dans l’après-midi et que la météo s’avère plus clémente (le soleil est revenu !), nous décidons de nous rendre à Pirates Bay pour une petite randonnée d’1h30 le long des falaises, nous faisant découvrir les fameux découpages de la roche où les vagues viennent s’écraser avec force et fracas.
Une heure de route nous séparant de Hobart, nous avions décidé le matin même d’y passer la nuit. Nous nous installons donc dans une des nombreuses auberges de cette ville, à la nuit tombante, où nous passons une bonne partie de la soirée à discuter de nos quelques jours sur la côte avec des français fraîchement arrivés en Tasmanie. La météo pour le lendemain étant incertaine, nous ne savons pas en allant nous coucher quel sera le programme.
Jour 5 – Bruny Island
Quelques minutes après s’être couché dans nos lits respectifs dans un dortoir de 8 places, un de nos colocataires d’un soir rentre et s’installe bruyamment dans son lit, sous le mien (nous dormons en lits superposés). Il se met à manger des céréales (à minuit, tout va bien) de façon très discrète et enchaîne sur une pomme bien croquante. Celle-ci terminée, je me dis que je vais enfin pouvoir dormir, mais ce n’est sans compter sur le fait que notre « ami » s’est endormi immédiatement et qu’il ronfle. Notre premier ronfleur du voyage ! Je me dis que ça va passer mais hélas, ses ronflements empirent et notre artiste ponctue ceux-ci de ses retournements, ayant visiblement le sommeil agité, faisant trembler son lit et le mien par la même occasion. Bref, après avoir somnolé plus ou moins jusqu’à 4h du matin, je commence à organiser notre journée du lendemain sur mon téléphone puis nous finissons par craquer et allons nous poser dans la salle commune de l’auberge vers 6h du matin, avec une couette et le PC.
La météo ayant l’air de s’améliorer au sud d’Hobart, à l’inverse de celle des montagnes, nous décidons donc de passer une journée (et la prochaine nuit) sur l’île Bruny. Pour y accéder, il faut prendre le ferry à Kettering, à 40km au sud d’Hobart, pour une traversée de 15 minutes. Nous nous endormons dans le canapé et nous réveillons avec les premiers clients de l’auberge qui viennent prendre leur petit déjeuner, vers 7h. Nous prenons la route vers 9h après un petit déjeuner, attrapons le ferry de 10h et nous voilà sur Bruny Island, loin des ronfleurs !
Le ferry nous dépose sur la partie nord de l’île, qui fait au total 60 km de long, et qui a pour particularité d’être divisée en deux parties, séparée par une étroite bande de terre et de sable : le Neck.
Le temps étant toujours mitigé, l’amélioration est prévue pour l’après-midi, Irène repère dans le guide plusieurs arrêts possibles sur la route du Neck. Nous nous arrêtons donc d’abord dans une fromagerie où nous craquons pour un fromage local qui nous rappelle les vieux fromages coulants français puis chez un marchand de miel où nous faisons le plein. Nous atteignons le Neck après quelques kilomètres, et grimpons jusqu’au point de vue battu par les vents, pile au moment où une éclaircie se présente. On apprend également que le Neck est un lieu de nidation de petits pingouins, qui passent leur journée en mer avant de rentrer dormir dans leur nid à la nuit tombée. Rendez-vous pris pour le soir…
Nous continuons jusqu’à l’est de l’île du Sud, vers Adventure Bay, où nous attend un départ de randonnée jusqu’au Fluted Cape qui promet des paysages sympathiques. Malheureusement, à midi, toujours pas d’amélioration, les averses s’enchaînent et ne semblent pas diminuer en intensité. Nous nous garons, décidons de pique-niquer dans la voiture (fromage frais, baguette fraiche, bière locale, issus de la fromagerie / brasserie visitée le matin). Nous voyons d’autres touristes plus courageux tenter une sortie mais la plupart reviennent rapidement à leur voiture. Vers 13h, une accalmie semble se présente, nous décidons de tenter notre chance et partons pour une boucle de 5,4 km.
Après une quarantaine de minutes, nous arrivons à Grass Point, sans avoir subi de grosses averses et les prévisions d’améliorations semblent se réaliser. Nous décidons donc de continuer le circuit, en grimpant jusqu’au Fluted Cape, d’où la vue sur les falaises avec le Neck en arrière-plan est magnifique. Après 2h de randonnée (et près d’une heure de pause cumulée), nous voilà de retour à la voiture.
Nous décidons d’aller voir le phare situé tout au bout de l’île, à Cape Bruny. Près d’une heure de route plus tard, sur des routes non goudronnées, nous arrivons sur une pointe battue par les vents. Les alentours du phare sont assez exposés, on se croirait à la pointe Saint Mathieu un jour de tempête ! Nous prenons quelques photos, mais ne nous attardons pas, il est presque 18h et il faut passer faire des courses avant la fermeture de la seule épicerie de l’île !
Retour sur les pistes non goudronnées, arrivée à Alonnah où se situe également le seul pub de l’île. Nous regardons le menu qui a l’air alléchant et décidons de réserver pour 19h30, le temps d’aller planter notre tente dans l’un des campings publics de l’île. Nous retournons donc vers le Neck, où un camping des parcs nationaux nous attend, à quelques mètres de la plage (une constante en Tasmanie !) et une fois installés, nous retournons au pub pour un super dîner, très (trop ?) copieux. Irène savoure les coquilles saint Jacques péchées près de l’île et moi un poulet élevé en plein air sur l’île. La nourriture est de qualité, les bières (locales) sont bonnes, nous avons le droit à un coucher de soleil dégagé derrière la baie vitrée, parfait !
Nous rentrons prudemment vers le camping, la nuit étant tombée nous ne voulons pas écraser un wallaby ou un possum. Mais avant de nous coucher, nous décidons de retourner au Neck pour observer le retour des pingouins. Nous nous plaçons donc dans l’observatoire installé à cet effet et attendons avec les quelques autres courageux, tentant de nous réchauffer tout en gardant le silence. Après une demi-heure d’attente et alors que nous sommes quasiment les derniers, nous décidons finalement de rentrer nous coucher, la visibilité étant nulle, nos chances d’effectivement voir des pingouins sont très faibles.
Jour 6 – Retour à Hobart
Après une nuit calme, sans ronflements, nous nous levons tôt pour attraper le ferry de 9h30 et arriver dans la matinée à Hobart. Objectif de la journée : visiter le marché de Salamanca à Hobart donc, un grand marché qui s’y tient tous les samedis et où les artisans de toute la Tasmanie viennent vendre leurs productions.
Nous arrivons sur le marché vers 10h30 et parcourons les allées où se mêlent stands de nourriture sucrée ou salée, vendeurs d’objets sculptés dans du bois de Tasmanie, marchands de T-shirts et bibelots pour touriste et quelques marchands de fruits & légumes. On repère assez vite, en fonction de l’originalité des pièces exposées, les stands où les artisans vendent une production qui semble unique et en quantité limitée de ceux qui vendent un énième objet probablement produit de manière plus industrialisée. Nous faisons quelques achats, grignotons sur le marché et après quelques heures à s’y balader, nous décidons de nous en écarter pour découvrir le reste d’Hobart que nous n’avons pas eu l’occasion de visiter deux jours auparavant.
Nous passons donc par le quartier de Battery Point, puis longeons les quais jusqu’au différentes jetées où les ferries proposent des excursions à la journée.
Nous flânons dans des galeries d’art aborigène et continuons jusqu’à une des microbrasseries réputées d’Hobart : la Hobart Brewing Co. Nous décidons d’y faire une pause pour évaluer les options qui s’offrent à nous pour la soirée, à savoir : trouver une auberge à Hobart et rester dans la ville qui nous a peu enchanté jusqu’à présent ou faire un peu de la route qui nous sépare de Launceston où nous devons être le lendemain soir. Nous optons pour cette deuxième alternative et nous repérons une ville sur la route qui possède une aire de camping gratuite.
Notre demi dégusté, nous rejoignons la voiture et c’est parti pour Oatlands à 80 km de Hobart. Nous faisons quelques courses sur la route et une fois sur place, nous installons notre tente au bord du grand lac avant d’entreprendre nous faire à manger sur l’un des barbecues en libre-service mis à disposition par la municipalité.
Jour 7 – La boucle est bouclée
Réveil matinal pour un dimanche, au doux son de la voix d’un campeur qui décide de téléphoner à sa grand-mère dès 7h30, nous faisant profiter par la même occasion de sa conversation. Peu importe, nous avons bien dormi même s’il faisait un peu froid au bord de ce lac. Nous petit-déjeunons et laissons la tente sécher pendant que nous profitons du relatif beau temps pour marcher le long du lac puis dans le village de Oatlands.
Nous y voyons quelques anciens bâtiments, dont un moulin un vent entièrement restauré et qui produit de nouveau de la farine. Oatlands, de par son emplacement sur l’axe entre Hobart et Launceston, est historiquement une ville étape sur cette route, ce qui explique peut-être l’aire d’accueil très bien équipée et ouverte au public.
Nous reprenons la route vers le nord et nous arrêtons une heure plus tard à Ross, ville étape de l’axe Hobart-Launceston connue pour son pont aux 186 motifs sculptés, dont la construction a été supervisée par deux bagnards, affranchis lorsque l’ouvrage fût fini. Après un petit tour dans la ville, nous nous arrêtons quelques dizaines de minutes au musée de la laine, auquel est accolé un musée historique sur la région. Aucun des deux ne nous laissera un souvenir grandiose : les panneaux explicatifs s’enchaînent sans vraie logique et il est parfois difficile de suivre le cours de l’histoire tasmanienne juste en les lisant… Nous aurons néanmoins appris que la région produit une laine mérinos de très bonne qualité et que les éleveurs de moutons de la région remportent quasiment tous les ans la médaille récompensant la meilleure laine. Bon, il se trouve que le concours est ouvert à tous mais que visiblement, peu d’autres éleveurs le connaissent et y participent, ça aide !
Après un pique-nique en face du vieux pont et sous l’œil de mouettes intéressées, nous reprenons la route, direction Launceston où nous arrivons dans l’après-midi. Parfait, cela nous laisse le temps de profiter de la terrasse de l’auberge pour trier des photos, travailler sur blog et lire quelques infos sur Sydney, notre étape du lendemain !