Launceston, deuxième ville de Tasmanie

Launceston, deuxième ville de Tasmanie

Après notre périple dans le Centre Rouge, nous avons pris l’avion direction la Tasmanie. Arrivés le jeudi 24 novembre à Launceston, nous avons perdu 25°C de température et changé les teintes environnantes pour passer au vert. Retour sur ces deux jours dans la troisième plus vieille ville d’Australie (après Sydney et Hobart).

Arrivée à l’auberge de jeunesse Arthouse Backpacker dans la soirée de jeudi, nous déplions les bagages tant bien que mal dans un dortoir mixte pour six personnes : trois anglais préparent leurs sacs à dos pour un départ le lendemain pour l’Overland Track. Nous échangeons quelques infos, ils bouclent leurs valises et nous réussissons enfin à nous coucher vers minuit.

L'auberge Arthouse BackpackerL’auberge Arthouse Backpacker

Vendredi : visite de la ville et préparatifs

Le lendemain, réveil à 6h30 pour les anglais, pas du tout discrets, qui claquent les portes et nous réveillent sans gêne aucune. Après leur départ vers 8h, nous dormons un peu avant de nous lever, zoner un peu à l’auberge le temps de trouver les adresses où s’approvisionner pour la semaine à venir.

Première étape donc, nous cherchons du gaz et un loueur de guêtres de rando. Sur les conseils de la réception, nous marchons vers Paddy Pallin, un des nombreux magasins outdoor de la ville (il y en a 5 ou 6, clairement un point de départ de randonneurs). Nous achetons le gaz, et nous laissons le temps de la réflexion avant de louer plutôt des pantalons de pluie sur les conseils du vendeur : les guêtres, censées protéger des serpents sont plutôt inutiles en cette saison où on en voit peu tandis que la pluie est une constante sur l’Overland Track.

Un square à LauncestonUn square à Launceston
Rue piétonneRue piétonne
Maisons aux alentours de l'aubergeMaisons aux alentours de l’auberge

Nous poursuivons notre tour des  magasins de randonnée à la recherche de plats déshydratés (peu de choix chez Paddy Pallin) puis déjeunons dans une rue piétonne du sympathique centre ville. Nous décidons de continuer notre balade dans la ville, la météo étant clémente et nos pas (et notre curiosité) nous portent vers une rue en pente que nous grimpons et qui nous mène vers la Cataract Gorge, un parc quasiment au coeur de la ville. Lors de notre ascension, nous ne résistons pas à prendre une photo d’un panneau un peu breton !

Ils ont des chapeaux ronds, vive les bretons ! Ils ont des chapeaux ronds, vive les bretons !
Cataract GorgeCataract Gorge

Nous remettons nos emplettes à plus tard et passons une bonne partie de l’après-midi à faire le tour de la gorge. Nous y rencontrons un échidné à nez court, peu farouche, qui se laisse photographier sans broncher ainsi qu’un paon avec lequel je tente d’entamer le dialogue, en vain.

Un echidné à nez court, la seule espèce que l'on trouve en Australie / TasmanieUn échidné à nez court, la seule espèce que l’on trouve en Australie / Tasmanie

launceston-paon-a-lecoute

Thomas & un paonThomas & un paon

Nous quittons la cataracte en admirant le King’s Bridge, qui date de 1864.

King's bridgeKing’s bridge

L’heure avançant, nous rejoignons l’auberge pour y déposer nos achats du matin avant d’aller au supermarché pour les courses en prévision de notre semaine en autonomie. En plus des plats déshydratés achetés le matin, nous achetons quelques fruits, de la semoule de couscous (ne m’en parlez plus, ce fût notre déjeuner pendant une semaine), des nouilles instantanées aromatisées au boeuf, des fruits secs, des biscuits pour le petit déjeuner, du chocolat  et des barres énergétiques.

Nous rentrons ensuite à l’auberge dîner avant de ressortir goûter les bières locales dans un très bon bar à bière, le Saint John’s Craft Beer.

Samedi : dépilage de la todo list

Le lendemain matin, nous émergeons doucement et, comme la veille, passons une bonne partie de la matinée dans la salle à manger commune, à préparer l’après Overland Track : réservation de l’auberge pour le retour, location de voiture pour notre semaine en Tasmanie, achat de billet d’avion pour Sydney. Bref, on fait chauffer la carte bleue !

Nous dépilons notre liste de tâches et retournons chez Paddy Pallin louer les pantalons de pluie, qui nous semblent nécessaires pour ne pas passer 3 jours avec un pantalon mouillé. Après une rapide pizza au centre de Launceston, nous nous mettons en quête du dernier élément de notre liste de course : l’achat de deux briquets, pour pouvoir allumer le réchaud à gaz en toute circonstance. Ce qui semble une tâche facile s’avère être un vrai jeu de piste : nous commençons par un magasin généraliste (Target, une chaîne importée des USA) qui nous dirige vers soit un bureau de tabac, soit un magasin d’électronique. Ne trouvant pas de bureau de tabac, et comme nous devons également acheter un nouvel adaptateur (celui rapporté de France fatigue un peu, comme nos nerfs quand il s’agit de le brancher et de trouver la position exacte où tous les contacts se font), nous nous dirigeons vers le magasin d’électronique indiqué (à près d’1 km, près de notre auberge).

Nous achetons l’adaptateur électrique mais de briquet, point. Le vendeur nous dirige vers un autre magasin, équivalent de Monsieur Bricolage, où la section « barbecue » devrait faire notre bonheur. Hélas non, malgré un rayon très fourni, au même niveau que les magasins américains, et un choix d’allume-barbecues diversifié, toujours pas de briquet à l’horizon. Nous prenons une boite d’allumettes « au cas où » et continuons notre recherche en passant par une station service. En effet, ayant vu dans le Centre Rouge des stations services vendre des cigarettes (à près de 30$ australiens, soit 21€ le paquet), je me suis dis que l’on y trouverait un briquet. Mais non, toujours pas. Le pompiste nous renvoie vers un magasin de presse, à quelques centaines de mètres, où nous trouvons enfin notre bonheur. Deux heures de chasse au trésor pour deux briquets, voilà un temps rentabilisé !

Nous apprendrons plus tard lors de discussions avec des randonneurs australiens de l’Overland Track que le tabac se vend en fait quasiment dans toutes les grandes surfaces en Australie, mais qu’ils n’ont pas le droit d’en faire la publicité : les étagères de cigarettes sont cachées derrière un grand panneau blanc et il faut demander pour être servi.

Nous rentrons à l’auberge avec nos briquets, et terminons la préparation de nos sacs à dos. L’idée est de prendre le strict minimum pour la randonnée :

  • différents vêtements qui s’ajoutent et s’enlèvent facilement pour réguler la température (polaire, doudoune, coupe-vent)
  • de la nourriture pour 7 jours de randonnées prévues + 1 journée de rab au cas où
  • la tente, la popote et le nécessaire de camping
Une semaine de nourriture pour l'Overland TrackUne semaine de nourriture pour l’Overland Track

Tout ceci est méticuleusement emballé dans des sacs poubelles, afin de s’assurer de garder tout au sec. Irène a préparé la veille autant de sachet de semoule que de déjeuner ainsi que quelques sachets de mélanges de graines et fruits secs.

Notre sac terminé, nous décidons d’aller boire une dernière bière dans la taverne derrière l’auberge de jeunesse, vide de monde en ce samedi soir (à part un pilier de comptoir qui connait vaguement la géographie française grâce au tour de France) puis rentrons dîner à l’auberge, préparer nos oeufs durs pour certains repas, la première ration de semoule pour le lendemain midi, et rédiger notre article sur le Centre Rouge.

Après une courte nuit de sommeil, nous nous levons pour attraper notre navette en direction de Craddle Mountain. Mais ça, c’est une autre histoire…

PS : je profite d’un moment où Thomas se lave les dents pour relire sa prose et ajouter quelques photos de fleurs, c’est quand même le printemps ici !fleurs-1

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